La prise en charge de la fièvre chez les bébés et les enfants

Publié par Emeline le 14 juin 202314 juin 2023

Les jeunes enfants sont très souvent sujet à des poussées de fièvre. Entre les poussées dentaires, les diverses maladies infantiles, les virus.

Les jeunes enfants sont particulièrement vulnérables aux épisodes de fièvre.

Qu’ils soient causés par les poussées dentaires, les maladies infantiles courantes ou les virus saisonniers, il est fréquent de voir les bébés et les enfants faire face à des élévations de température. En comprenant les causes sous-jacentes et en adoptant les bonnes mesures, nous pouvons aider nos petits à traverser ces épisodes de fièvre tout en favorisant leur santé et leur bien-être.

Dans cet article, nous explorerons les différents aspects de la prise en charge de la fièvre chez les bébés et les enfants.

Nous aborderons les fonctionnements de la fièvre, les causes fréquentes de la fièvre chez les jeunes enfants, l’importance de surveiller attentivement les symptômes, ainsi que les approches appropriées pour soulager leur inconfort. De plus, nous discuterons des situations où il est nécessaire de consulter un professionnel de la santé et des mesures préventives que vous pouvez prendre pour minimiser les risques de fièvre chez les enfants.

Au fil de la lecture, vous serez en mesure de mieux comprendre les stratégies efficaces pour gérer la fièvre chez les tout-petits. Avec les bonnes informations et une approche adaptée, vous serez en mesure d’apporter le confort et les soins nécessaires aux enfants, tout en favorisant leur développement sain.

Le fonctionnement de la fièvre

La fièvre, un mécanisme de défense naturel chez les enfants.

La fièvre est un phénomène qui témoigne du bon fonctionnement de notre organisme. Lorsqu’une infection ou une inflammation se produit dans le corps, notre système immunitaire entre en action pour combattre les agresseurs. La fièvre fait partie de cette réponse de défense, orchestrée par notre cerveau en réaction aux messages chimiques envoyés par l’inflammation et/ou les globules blancs.

Lorsque notre corps détecte une menace, qu’il s’agisse d’une infection bactérienne ou virale, il libère des substances chimiques appelées pyrogènes. Ces pyrogènes circulent dans notre système sanguin et atteignent notre cerveau, plus précisément l’hypothalamus, une petite région responsable de la régulation de la température corporelle.

En présence de ces pyrogènes, l’hypothalamus ajuste le thermostat interne du corps pour augmenter la température.
Cette augmentation de température est bénéfique pour notre organisme, car elle crée un environnement moins propice au développement et à la reproduction des agents pathogènes responsables de l’infection. Les bactéries et les virus ont tendance à se multiplier plus lentement à des températures plus élevées, ce qui permet à notre système immunitaire de mieux les combattre. De plus, la fièvre stimule la production de certaines cellules immunitaires, renforçant ainsi notre système de défense.

Chez les enfants, la fièvre est souvent un signe que leur système immunitaire fonctionne correctement. Cependant, il est important de surveiller attentivement la température de l’enfant.

En général, on considère qu’une température rectale égale ou supérieure à 38°C est un état fiévreux. Cependant, il est important de prendre en compte d’autres facteurs tels que l’âge de l’enfant, ses symptômes et son état général lors de l’évaluation de la gravité de la fièvre.

Les signes de fièvre chez les bébés et les enfants:

Les principaux symptômes d’une fièvre chez les bébés et les enfants sont:

Température corporelle élevée : La fièvre se caractérise par une augmentation de la température corporelle. Chez les bébés et les enfants, une température rectale supérieure à 38°C est généralement considérée comme une fièvre. Il est important de noter que la température peut varier légèrement selon la méthode de mesure (par exemple, rectale, axillaire, auriculaire).
Chaleur et rougeur de la peau : Lorsque les enfants ont de la fièvre, leur peau peut être chaude au toucher et paraître plus rouge que d’habitude, en particulier sur le visage. L’enfant a les joues rouges et chaudes.
Léthargie ou irritabilité : La fièvre peut affecter l’état général de l’enfant. Certains peuvent devenir plus somnolents, léthargiques ou moins actifs que d’habitude, tandis que d’autres peuvent se montrer plus irritables, agités ou pleurnicheurs.
Perte d’appétit : Une diminution de l’appétit ou un refus de manger peut être observé lorsque l’enfant a de la fièvre. Ils peuvent également avoir moins soif que d’habitude.
Frissons : Les frissons, qui se manifestent par des tremblements ou des secousses involontaires du corps, peuvent accompagner la fièvre chez certains enfants.
Symptômes associés : En plus de la fièvre, les enfants peuvent présenter d’autres symptômes, tels que maux de tête, douleurs musculaires, congestion nasale, toux, maux de gorge, douleurs abdominales, nausées ou vomissements. Ces symptômes peuvent varier en fonction de la cause sous-jacente de la fièvre, telle qu’une infection virale ou bactérienne.

Ces symptômes peuvent variés d’un enfant à l’autre, nous sommes tous différents.

Les principales causes de fièvres chez les enfants

Il est important de comprendre les causes, les origines de la fièvre. Afin de prendre en charge la source du problème et de ne pas seulement soulager les symptômes.

Infections virales : Les infections virales sont l’une des causes les plus courantes de fièvre chez les enfants. Les virus tels que ceux responsables du rhume, de la grippe, de la varicelle ou de la rougeole peuvent déclencher une réaction inflammatoire dans le corps, entraînant une augmentation de la température corporelle.
Infections bactériennes : Les infections bactériennes, bien qu’elles surviennent moins fréquemment que les infections virales, peuvent également provoquer de la fièvre chez les enfants. Des exemples courants comprennent les infections des voies respiratoires supérieures, les infections de l’oreille, les infections urinaires ou encore les infections cutanées.
Réactions inflammatoires : La fièvre peut également être déclenchée par des réactions inflammatoires dans le corps, indépendamment d’une infection. Certaines maladies inflammatoires, comme des maladies inflammatoire de l’intestin, peuvent entraîner des épisodes de fièvre chez les enfants. Dans ces cas, il est important de diagnostiquer et de traiter la condition sous-jacente pour rétablir une température corporelle normale.
Poussées dentaires : L’apparition des dents de bébé est souvent accompagnée de fièvre chez les nourrissons. Il est essentiel de surveiller les autres symptômes associés, tels que l’irritabilité ou la douleur, et de soulager l’inconfort de l’enfant de manière appropriée.

Les symptômes à surveiller

Bien que la fièvre soit une réponse bénéfique de l’organisme et qu’a se titre elle doit être respectée. Elle peut dans certain cas être délétère et fatiguer l’organisme. Par conséquent, il est important de surveiller attentivement les symptômes et de consulter un professionnel de la santé pour évaluer la nécessité d’un traitement approprié.

La durée de la fièvre : Si la fièvre persiste pendant plusieurs jours sans montrer de signe d’amélioration, il est conseillé de consulter un professionnel de la santé.
L’intensité de la fièvre : Si la température de l’enfant est très élevée, dépassant les 40°C, ou s’il présente des convulsions fébriles, il est important de rechercher une assistance médicale immédiate.
Les symptômes respiratoires : Si l’enfant présente une respiration rapide ou difficile, une détresse respiratoire, une toux sévère, une respiration sifflante ou une coloration bleutée des lèvres ou du visage, une consultation médicale urgente est nécessaire.
Les symptômes gastro-intestinaux : Si l’enfant présente des vomissements persistants, une diarrhée sévère, des douleurs abdominales intenses ou des signes de déshydratation tels qu’une diminution de l’urine, une bouche sèche et une léthargie, une prise en charge médicale est requise.
Les signes de déshydratation : Si l’enfant présente une diminution marquée de l’urine, des lèvres sèches et gercées, une somnolence excessive, une fontanelle enfoncée chez les nourrissons ou une absence de larmes lors des pleurs, il est important de consulter rapidement un professionnel de la santé.
Les symptômes neurologiques : Si l’enfant présente des convulsions, une raideur du cou, une confusion mentale, une somnolence excessive ou des troubles de la conscience, une attention médicale urgente est indispensable.
Les éruptions cutanées : Si l’enfant développe une éruption cutanée inhabituelle ou généralisée, surtout si elle est associée à d’autres symptômes tels que la fièvre élevée, la douleur, ou la détresse respiratoire, il convient de consulter un professionnel de la santé.

Comment effectuer une prise de température :

En tant qu’assistante maternelle, la prise de température peut se faire de différentes façon:

Prise axillaire : Cette méthode consiste à placer le thermomètre sous le bras de l’enfant et à le maintenir en place pendant un certain temps. Cependant, il faut noter que cette méthode peut être moins précise et nécessite l’ajout de 0,5 °C à la température affichée pour obtenir une estimation plus proche de la température réelle.
Prise auriculaire : Cette technique implique l’utilisation d’un thermomètre auriculaire pour mesurer la température à l’intérieur de l’oreille de l’enfant. Il est important de noter que la mise en place correcte du thermomètre dans l’oreille et la technique de traction de l’oreille peuvent nécessiter de la pratique pour obtenir des mesures précises et fiables.
Prise frontale : Cette méthode utilise un thermomètre frontal pour mesurer la température en balayant le front de l’enfant. Il est important de s’assurer que le front de l’enfant est sec pour obtenir des mesures plus précises. Cette méthode est généralement rapide et pratique.

Il est vrai que la prise de température rectale est considérée comme la méthode la plus fiable pour mesurer la température corporelle, en particulier chez les nourrissons. Cependant, elle peut être intrusive et moins confortable pour l’enfant, et n’est généralement pas recommandée en raison de son caractère invasif.

Comment prendre en charge une poussée de fièvre?

Prévenir les parents : Dès que vous remarquez que l’enfant a de la fièvre, il est important d’informer immédiatement les parents. Ils doivent être tenus au courant de la situation et prendre les décisions appropriées concernant la prise en charge de leur enfant. Respectez scrupuleusement les instructions données par les parents concernant la prise en charge de la fièvre de leur enfant.
Encourager l’hydratation : Pendant une fièvre, il est essentiel de veiller à ce que l’enfant reste bien hydraté. Proposez-lui régulièrement de l’eau ou des liquides adaptés à son âge.
Maintenir un environnement confortable : Assurez-vous que l’enfant se trouve dans un environnement confortable et à une température ambiante agréable. Évitez les changements brusques de température et veillez à ce qu’il soit à l’aise, en utilisant des couvertures légères si nécessaire.
Dévêtir l’enfant : Pour aider à réguler la température corporelle de l’enfant, il est recommandé de le dévêtir légèrement. Retirez les couches de vêtements en trop, en veillant à ne pas le laisser complètement exposé au froid. Les vêtements légers permettront à la chaleur de s’échapper plus facilement.
Ne pas administrer de médicaments sans ordonnance : En tant qu’assistante maternelle, vous ne devez pas administrer de médicaments à l’enfant sans l’autorisation préalable des parents. Les médicaments antipyrétiques, tels que le paracétamol ou l’ibuprofène, doivent être donnés uniquement selon les instructions et les doses recommandées par les parents ou un professionnel de la santé.
Ne pas administrer d’antipyrétiques avant une température de 38,5°C : Il est important de noter que la fièvre est une réponse naturelle de l’organisme et qu’elle peut contribuer à combattre l’infection. Les antipyrétiques ne doivent être utilisés que lorsque la température dépasse généralement 38,5°C ou lorsque cela est recommandé par les parents ou un professionnel de la santé.
Observer et surveiller l’enfant : Surveiller attentivement l’enfant pendant la poussée de fièvre. Observez ses comportements, son appétit, son niveau d’activité et sa réactivité. Si vous remarquez des changements significatifs ou des signes d’inconfort, il est nécessaire d’en informer les parents et de rechercher des conseils médicaux.
Communiquer avec les parents : Tenez les parents informés de l’évolution de la fièvre de l’enfant, des mesures prises et des observations que vous avez faites. Établissez une communication ouverte et transparente pour qu’ils se sentent rassurés et impliqués dans la prise en charge de leur enfant.

Comment soulager et aider la fièvre à baisser:

En primo-intention, quelques méthodes qui peuvent soulager les bébés et les enfants:

Les bains dérivatifs : Si vous êtes habilité et avec l’accord des parents, vous pouvez immerger l’enfant dans un bain d’eau tiède, à une température d’environ 37°C.
Les compresses d’eau fraîche : Appliquer des compresses d’eau fraîche sur les poignets, l’aine ou le front de l’enfant aide à faire baisser la température corporelle. Veillez à utiliser de l’eau fraîche, mais pas glacée, et changez les compresses régulièrement pour maintenir leur effet rafraîchissant.
L’eau vinaigrée : L’application d’eau vinaigrée sur le front de l’enfant peut également aider à réduire la température corporelle. Mélangez une petite quantité de vinaigre (de cidre ou de vin blanc) avec de l’eau fraîche et appliquez délicatement ce mélange sur le front à l’aide d’un linge propre ou d’une éponge douce.
Les chaussettes imbibées d’eau vinaigrée : Une autre méthode consiste à imbiber des chaussettes propres dans un mélange d’eau vinaigrée diluée, puis à les enfiler aux pieds de l’enfant.
La tisane de tilleul, anti-inflammatoire et calmant, le tilleul est adapté au enfants et aux bébés. Infuser 1/2 c. À c. de tilleul séché dans 175 ml d’eau.

Si la fièvre est forte, et qu’elle ne baisse pas:

–Administrer un antipyrétique : si vous en avez l’autorisation via une ordonnance et après avoir averti les parents.
Deux antipyrétiques peuvent être utiliser chez les enfants: le paracétamol et les AINS (anti inflammatoire non stéroïdes) type ibuprofène. Les deux molécules ont des effets
Respecter scrupuleusement les dosages et la posologie donnée par le médecin.

Attention: Le paracétamol n’est pas un médicament anodin, un surdosage peut avoir de grave conséquences !!! Chez les enfants, en particulier chez les nourrissons de moins de 2 ans. Il est crucial de comprendre que la métabolisation du paracétamol est différente de celle des enfants plus âgés et des adultes.

Chez les enfants de moins de 2 ans, leur système enzymatique n’est pas encore complètement mature, ce qui peut affecter la façon dont leur corps métabolise et élimine le paracétamol. Cela signifie qu’ils peuvent être plus sensibles aux effets du médicament et qu’il est nécessaire de faire preuve de prudence lors de son utilisation.

Les recommandations générales sont les suivantes :

Respectez les dosages recommandés : Suivez attentivement les instructions de dosage fournies par le médecin ou indiquées sur l’emballage du paracétamol spécifique pour les nourrissons et les enfants. Il est essentiel de ne pas dépasser la dose recommandée pour éviter tout risque de surdosage.
Consultez un professionnel de la santé : Si votre enfant a moins de 2 ans et a besoin d’un traitement au paracétamol, il est préférable de consulter un médecin ou un pharmacien pour obtenir des conseils appropriés. Ils pourront évaluer la situation spécifique de votre enfant et vous recommander la posologie adaptée à son âge et à son poids.
Utilisez une forme adaptée : Assurez-vous d’utiliser une formulation adaptée aux nourrissons, telle que des sirops ou des suppositoires spécifiquement conçus pour eux. Ces formulations sont généralement disponibles en pharmacie et permettent d’administrer la bonne dose de paracétamol de manière appropriée pour les nourrissons.
Surveillez les effets indésirables : Soyez attentif aux éventuels effets indésirables, tels que des signes de réaction allergique ou des symptômes inhabituels après l’administration du paracétamol. Si vous observez des réactions inquiétantes, consultez immédiatement un professionnel de la santé.

Attention les AINS ne doivent pas être utilisés en cas de varicelle, et avec prudence en cas d’infection bactérienne.

L’alimentation et l’hydratation

Lorsque les enfants ont de la fièvre, il n’ont généralement pas d’appétit, et risque la déshydrations. Il est donc important de veiller à apporter une hydrations suffisante, et une alimentation adapté

Pour les bébés qui n’ont pas encore commencé la diversification alimentaire, vous pouvez envisager de fragmenter les biberons en plus petites quantités, mais plus fréquentes. Pour les bébés allaités, les tétées seront également à la demande. Cela permettra à l’enfant de consommer suffisamment de liquides pour rester hydraté. N’hésitez pas à proposer régulièrement de l’eau entre les biberons pour maintenir leur hydratation.
Si l’enfant est déjà en phase de diversification alimentaire, il peut être préférable de privilégier des aliments légers et faciles à digérer, tels que des purées de légumes, des compotes de fruits ou des soupes légères.
Lorsque les enfants sont plus grand, n’hésitez pas à leur proposer des bouillons, riches en minéraux, il permettent au corps de rester bien hydraté.

Dans tous les cas, soyez à l’écoute de leurs envies.

En ce qui concerne l’hydratation, encouragez l’enfant à boire de l’eau régulièrement tout au long de la journée. Vous pouvez lui offrir de petites gorgées d’eau fraîche ou à température ambiante pour éviter la déshydratation. Évitez les boissons sucrées ou gazeuses, car elles peuvent augmenter la sensation de soif sans fournir une hydratation adéquate. Vous pouvez également proposer des bouillons, ils sont riche en minéraux et aide à garder une bonne hydratation.

Les soluté de ré hydratation:

Les solutés de réhydratation (SRO) peuvent être intéressant pour maintenir une bonne hydratation. Vous avez le choix entre les sachets prêts à l’emploi disponibles en pharmacie ou la préparation d’une solution faite maison.

Voici une recette simple pour préparer une solution de réhydratation à la maison :

Avant de commencer, assurez-vous de vous laver les mains avec du savon et de l’eau pour maintenir un environnement propre et hygiénique.

Dans un récipient propre, mélangez les ingrédients suivants :

1 litre d’eau potable.
Une demi-cuillère à café de sel (environ 3,5 g).
Quatre cuillères à soupe de sucre (environ 40 g).
Remuez le mélange de sel et de sucre jusqu’à ce qu’ils soient complètement dissous dans l’eau. Assurez-vous que la solution est bien mélangée.
Pour administrer la solution, utilisez une tasse ou une cuillère, en encourageant l’enfant à boire fréquemment jusqu’à ce qu’il n’ait plus soif. Pour les jeunes enfants, il est préférable d’utiliser une cuillère pour une administration plus contrôlée.
Si il y à des vomissements après avoir bu la solution de réhydratation, veuillez en informer un professionnel de la santé. Attendez environ 10 minutes avant de recommencer à donner la SRO.
Si vous souhaitez améliorer le goût de la solution, vous pouvez ajouter environ ½ tasse de jus d’orange ou écraser une banane et l’incorporer à la solution. Cela peut rendre la solution plus agréable à boire pour l’enfant.
La préparation se conserve 24h maximum au frais.

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