Le soleil et les bébés

On le sait le soleil est un allié, mais aussi un ennemi. C’est encore plus vrai pour les bébés dont la peau n’est pas mature. Entre coup de soleil, insolation et déshydratation, faisons le point sur l’exposition au soleil et les protections indispensables, pour profiter de ses vertus.

Les vertus du soleil

Le soleil est indispensable à la vie. Au-delà d’avoir un impact positif pour notre moral, le soleil nous permet d’être en bonne santé. Pour l’être humain, le soleil est une source de croissance. En effet il est nécessaire à notre organisme pour synthétiser la fameuse vitamine D, et de récentes recherches ont aussi démontré son rôle au niveau du système immunitaire.

La vitamine D est indispensable, elle permet le développement des os et des dents, elle prévient également du rachitisme. Cette vitamine est fabriquée par notre peau. Sous l’action des UV, les cellules de la peau produisent de la vitamine D, qui est alors utilisée par notre organisme.

Sous nos latitudes, le soleil estival permet de combler 95 % des besoins en vitamine D, en hiver avec l’ensoleillement décroissant, la vitamine D doit être supplémentée principalement par l’alimentation.

La différence de pigmentation de la peau joue sur la synthétisation de la vitamine D.

Les peaux foncées ont plus de mal à synthétiser de la vitamine D, ce qui peut paraitre paradoxale. Pourtant, leur peau étant une protection naturelle contre les UV, elles ont besoin d’une exposition plus longue pour fabriquer assez de vitamine D.

Pour un bébé à la peau blanche, 10 min de soleil suffisent à synthétiser la dose de vitamine D journalière.

Les dangers du soleil

Le soleil est dangereux si on s’y expose longtemps, à des horaires inadaptés, et sans protections.

Tout le monde connait les effets néfastes d’une exposition prolongée au soleil, coups de soleil, déshydratation, et autres. Ces effets sont des effets à court terme.

Un coup de soleil est une brulure plus ou moins forte due à une exposition trop longue as soleil. Cette brulure des couches superficielles de la peau peut être extrêmement douloureuse, de la simple rougeur aux cloques, il ne faut pourtant pas la prendre à la légère. Car même si un coup de soleil se soigne assez facilement, cette surexposition favorise les cancers de peaux.

La déshydratation est due à un manque d’eau et de sels minéraux dans le corps. Les bébés ont tendance à se déshydrater plus vite que les adultes, car leur peau n’est pas mature et ne se régule pas. Ils transpirent beaucoup et sont donc plus vulnérables.

L’insolation, elle provoque plusieurs symptômes, température élevée, déshydratation, Maux de tête, fatigue, nausées, vomissements, rougeurs, respiration rapide, rythme cardiaque élevé, difficultés à parler, somnolence, étourdissements, bourdonnements dans les oreilles, crampes, évanouissement, convulsions, et dans certain cas un coma.

Les yeux sont eux aussi à protéger, les soleils peuvent facilement les endommager. Le cristallin d’un enfant est plus clair que celui d’un adulte. Alors qu’une partie des UV est absorbée par la cornée et le cristallin d’un œil adulte, ils pénètrent jusqu’à la rétine des yeux des enfants. Ils peuvent alors causer des dommages, photo conjonctivite, cancer de la cornée, cataracte…

Il est donc important de se protéger.

Les protections

Dans tous les cas, on évite la lumière directe du soleil sur les bébés, même à l’ombre il y a assez d’UV pour profiter des vertus du soleil.

Avant de se protéger, il est important de savoir à quels moments profiter du soleil, certains horaires sont à bannir. Pas d’exposition des tout petits ni des plus grands entre 11h et 16h, le soleil est alors au zénith. La protection solaire s’utilise aussi à l’ombre ou par temps nuageux !! Les UV passent partout !!

La crème solaire :

La crème solaire doit être appliquée sur la peau de bébé avant chaque sortie. Pour rappel, il est obligatoire d’avoir une ordonnance, pour la crème solaire. La peau de bébé étant très fragile, et sensible, l’indice doit être de 50.

Pour ma part, je privilégie, les crèmes solaire biologiques, car leur composition comporte moins de produits chimiques susceptibles de traverser la peau perméable des petits.

crème solaire WELEDA

La crème solaire WELEDA est à base d’ingrédients naturels, sans parfum, elle est résistante à l’eau. Elle est constituée de filtres minéraux, et garantie sans filtres physiques, ni nanoparticules. Elle respecte parfaitement la peau de bébé.

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Les lunettes de soleil:

Les lunettes de soleil sont les seules protections pour les yeux. Choisissez-les avec soin. Avant d’acheter des lunettes pour bébé, il faut vérifier qu’elles sont bien marquées « CE », cette norme est une garantie. Il doit aussi figurer la mention « protection UV normalisée » pour les UVA et UVB. Soyez également attentif à l’indice de protection, le minimum étant de 3, l’idéal de 4.
L’entretien est tout aussi important, des verres rayés ne protègent plus efficacement.
Choisissez des montures couvrantes, et adaptées à la morphologie de bébé. Pour cela, choisissez la bonne taille afin que les rayons du soleil ne puissent passer sur les côtés.

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Les chapeaux:

Les chapeaux et casquettes sont indispensables dès que le soleil pointe son nez. Il n’est pas toujours évident de les faire porter aux petits qui passent souvent leur temps à les enlever et les jeter au sol…La solution: le lien qui permet de serrer le chapeau !! J’ai une préférence pour les casquettes qui proposent des protections UPF 50, et qui couvrent la nuque.

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Les vêtements avec protection solaire:

Si vous emmenez les petits en baignade, les vêtements avec une protection solaire sont idéal. Ils vous évite de devoir remettre fréquemment de la crème solaire, contrairement aux vêtements en coton, ils sèchent rapidement. De nos jours, le choix est très variés, combinaison maillot de bain pour les bébé, t-shirt, short, il y en a pour tous les gouts!

combinaison anti UV

Les combinaisons, elles sont parfaites pour les bébés. En lycra hyper confortable qui assure un séchage rapide. Ces combinaisons bloquent 98 % des UVA ET B. Le plus pour la plage : aucun grain de sable dans les fibres !!

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En conclusion:

  • Pour profiter du soleil et passer un été en toute quiétude, Soyer vigilant.
  • Sortez aux heures les moins chaudes, et choisissez des lieux ombragés.
  • N’oubliez pas le chapeau, les lunettes, et la crème solaire.
  • Pensez à donner fréquemment de l’eau à boire aux enfants.

Préparer les repas pour bébé

panier de légumes

Les petits que vous accueillez commencent à manger. Avec les parents employeurs, vous avez décidé que les repas seraient préparés par vos soins.

Mais, préparer des repas sains et savoureux pour tous, ce n’est pas toujours une mince affaire…

Entre les compotes, les purées et autres petits plats, cela demande de l’organisation, de l’imagination et parfois une bonne dose de compromis…

Les besoins nutritionnels de bébé sont spécifiques, pour autant, il est facile et agréable de l’éveiller au gout avec des « préparations maison ».

L’avantage des « préparations maison » :

Il faut en convenir, les petits pots du commence sont très pratiques, et spécialement adaptés à l’âge et aux besoins des bébés. Bien que de nos jours les choix soient très variés, bio, sans additif, avec beaucoup de choix de gouts et de texture, cela reste un produit industriel. En termes de gouts, et d’impact écologique, rien ne remplace le « fait maison », sans compter que l’amour que vous mettez dans vos plats a un gout inimitable.

  • Le gout et les nutriments :

Rien ne peut remplacer des fruits et légumes frais de saison, ils sont plus savoureux, plus nutritifs et ont plus de vitamines et minéraux.

Lorsque vous préparez des repas pour bébé, vous savez exactement ce que vous y mettez. Vous maitrisez les modes, et les températures de cuisson, vous respectez davantage les produits. Les petits pots doivent se conserver longtemps, pour cela ils sont chauffés à très haute température, détruisant ainsi la plupart des vitamines, mais aussi le gout des aliments. Les industriels doivent donc les remplacer par des produits de synthèse.

Les « préparations maison » ont l’avantage du gout, des vitamines et nutriments préservés, mais pas seulement !

  • Les textures :

Les « préparations maison » vous permettent de jouer sur les textures, et ainsi de les adapter au gout de chaque enfant. Vous pouvez ainsi passer des purées lisses aux purées mixées, puis aux petits morceaux, de la taille et de la texture que vous souhaitez. Parfait pour faire en douceur le passage d’une alimentation liquide, à une alimentation solide.

  • Le prix :

Le cout est lui aussi un facteur de choix, les préparations du commerce sont relativement chers, comparativement à une préparation à base de produits frais. Avec un panier de saison, vous pouvez préparer un grand nombre de repas pour bébé. Vous pouvez également prélever de petites portions de légumes, viandes, ou céréales lorsque vous préparez le repas familial.

  • L’éducation alimentaire :

Lorsque les enfants vous voient préparer à manger ( même y participent pour les plus grands), vous leur transmettez de bonnes habitudes. Hé oui, rien ne vaut l’expérience, ils vont voir, sentir, toucher, gouter !!! Toutes ces informations sensorielles vont participer à leur apprentissage. Cela va leur donner des habitudes alimentaires, et du plaisir ! Ils préfèreront les gouts naturels des aliments, et auront moins tendance à consommer des produits aux gouts saturés, ils auront une alimentation plus équilibrée. Même s’il ne faut pas non plus se priver de douceur. 😉

  • Le plaisir :

Il faut se l’avouer quand on aime cuisiner, on aime préparer des petits plats pleins de gout et d’amour. Alors quoi de plus normal que de s’éclater à préparer de petites purée ou compote pour régaler les papilles de bébé ?? Imaginez des associations de gout qui pourrait lui plaire, et le surprendre. Faites-vous plaisir, et faites-lui plaisir !!

L’alimentation doit être un plaisir, si c’est le cas, vous avez gagné !!

Comment cuisiner pour bébé ?

Les enfants ont des besoins spécifiques qu’il faut respecter. À ce titre, les quantités, les modes de cuisson, la conservation, etc. sont à prendre en compte.

Le gout avant tout! Vous cherchez à développer les papilles de bébé, alors le gout des plats est important. La cuisine pour bébé étant sans sel, n’hésitez pas à rehausser le gout avec des herbes et des épices, avec parcimonie bien évidemment, mais essayez, vous serez surprise !!

Plusieurs modes de cuisson s’offrent à vous, certains sont à privilégier, mais tous sont bons :

-La vapeur est le mode de cuisson à privilégier, aussi bien pour les fruits, les légumes que pour les viandes et poissons. Le mode de cuisson vapeur préserve davantage de nutriments, et l’eau de cuisson peut être utilisée.

-La cuisson à l’eau, plus rapide qu’une cuisson vapeur, elle respecte moins les nutriments, car ils sont dissouts dans l’eau. Mais pour cuire des céréales, c’est le moyen idéal. Attention à ne pas saler l’eau de cuisson pour les bébés. Le sel n’est pas bon pour leurs reins qui ne sont pas matures.

-La cuisson rôtie, que ce soit à la poêle ou au four, ce mode de cuisson, apporte beaucoup de saveur, en caramélisant les sucs. Vous pouvez rôtir des viandes, des poissons, mais aussi des fruits et légumes !!

Le visuel est aussi très important, on goute d’abord avec les yeux, et les enfants ne dérogent pas à la règle. Plus le repas est attrayant, plus l’enfant aura envie d’y gouter. Vous pouvez alors composer des assiettes avec des visuels rigolos, dissocier les différents aliments, soyez créatives.

Faites découvrir le panel de toutes ses cuissons à bébé, vous éduquerez ainsi son palais ou gouts et aux textures. Les bébés sont curieux, et aime découvrir, profitez-en !

La conservation :

Préparer de grande quantité est un gain de temps, et le congélateur sera votre allié ! Cependant attention à ne pas garder trop longtemps les préparations au congélateur, respecter les dates de surgélation. Pour facilité les préparations, et doser justement les aliments, mettez les purées dans des bacs à glaçon(idéal pour tout, fruits légumes, mais aussi viandes et poissons),ces petites doses facilement portionnables, décongèlent vite et vous permette de mélanger divers petits blocs pour faire varier les gouts de vos purées. Il existe également des kits comprenant des pots gradués parfaits pour les repas de bébé.

Une purée ou une compote entamée doit être consommée le plus vite possible, sinon gare aux bactéries ! Conservez les 24h maximum dans des pots hermétiques.

L’équilibre alimentaire :

On ne le répètera jamais assez, il faut de tout !

Les quantités de chaque groupe d’aliment doivent être respectées. Notamment en ce qui concerne les protéines, qu’elles soient végétales ou animales. Même si elles sont essentielles à l’organisme, elles doivent être consommées de façon raisonnable, surtout chez les bébés dont les différents systèmes ne sont pas encore matures ( système digestif, et système excréteur). Pour en savoir plus sur l’équilibre alimentaire, ainsi que sur les proportions, je vous invite à lire l’article sur l’équilibre alimentaire et la diversification.

Ne craignez pas de faire gouter aux enfants des aliments au gout fort ou très prononcés, ils sont très curieux et apprécient souvent ce genre d’aliment.

Quel matériel privilégier ?

Pour cuisiner pour votre famille, vous avez sans doute déjà tout le nécessaire. Lorsque l’on accueille des petits, il est intéressant d’avoir dans sa cuisine plusieurs équipements permettant de faire varier les cuissons.

Un cuiseur vapeur, une Cocotte Minute, ou un robot type « thermomix » ou « babycoock ».

Des robots peuvent vous aider dans la coupe et le mixage, mixeur plongeur, blender, râpes, etc.

Tous ces appareils même s’ils sont loin d’être indispensables, sont des véritables aides dans la cuisine. Ils nous font gagner beaucoup de temps, et sont très surs ! Ils gagnent donc sur tous les fronts, rapidité et sécurité.

La vaisselle dédiée à l’alimentation de bébé est à choisir avec soin. Le coté pratique, facilement nettoyable, passant au lave-vaisselle, est à prendre en considération. Choisissez du matériel adapté à l’âge des enfants, lors des premières cuillerées, privilégiez les cuillères souples en silicone, puis passez au couvert en plastique. Dans tous les cas, choisissez une vaisselle résistante et adaptée. Il existe de nombreux modèles, bois, plastique, compartimenté,etc., il y en a pour tous les gouts et tous les budgets.

Je vous propose une sélection de matériels susceptibles de vous intéresser:

pot babymoov

Ces pots hermétiques sont parfaits pour conserver les repas de bébé, aussi bien au réfrigérateur, qu’au congélateur. Les plus: les pots sont empilables, ils ont des graduations, ils passent au lave-vaisselle, et vous avez la possibilité d’écrire sur le couvercle.

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multiportion béaba

Ces bacs en forme de fleur sont parfaits pour congeler et décongeler facilement de petites portions. Mais aussi pour la cuisson au micro onde des petites préparations. En silicone souple ils passent au lave-vaisselle, et se lavent très facilement.

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babycook original

Le babycook est un robot multifonction, il cuit, il mixe, il décongèle, et réchauffe. Avec sa grande contenance de 800ml il peut servir pour toute la famille. Les accessoires, le couvercle, le panier, l’opercule de mixage, et le couteau de mixage se nettoient facilement et passent au lave-vaisselle.

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mixeur, cuit vapeur bébé

Ce robot multifonction, vous permet de cuire à la vapeur, de mixer, de réchauffer, mais aussi de stériliser. Il vous permet de cuire plusieurs ingrédients à la fois. Sa contenance de 600ml permet de l’utiliser pour les préparations familiales. Tous ces éléments à l’exception du couteau de mixage peuvent être lavés au lave-vaisselle. Le plus, il garantit ses matériaux sans BPA!

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En conclusion

Préparer soi-même les repas pour bébé peut vraiment être un moment agréable, cela permet de participer aux développements de l’enfant, à son éducation alimentaire et gustative. Il faut bien sûr que cela reste un plaisir, et non une contrainte supplémentaire. Mieux vaut donner un pot industriel si vous n’avez pas le temps ou l’envie plutôt que de vous contraindre à préparer un repas. Tout doit rester un plaisir, pour vous comme pour les enfants.

Le matériel de puériculture : Le couchage

lit bébé

Dans notre métier, le matériel de puériculture est beaucoup sollicité, c’est aussi investissement financier important. Entre les obligations de sécurité , les normes et les demandes des infirmières de puériculture, il n’est pas évident de savoir quel matériel choisir.

Concernant le couchage, les modalités sont fixées dans le référentiel : Décret n° 2012-364 du 15 mars 2012 relatif au référentiel fixant les critères d’agrément des assistants maternels.

Qui stipule : « Au couchage de l’enfant dans un lit adapté à son âge, au matériel de puériculture, ainsi qu’aux jouets qui doivent être conformes aux exigences normales de sécurité et entretenus et remplacés si nécessaire »

L’enfant même nourrisson, doit être couché dans un lit (il doit bien évidement être adapté à son âge), l’utilisation de couffin ou de hamac n’est pas autoriser.

Le lit :

Un bébé dort beaucoup, il faut donc avoir une literie de bonne qualité.

-Les lits parapluies :

De plus en plus de PMI interdisent l’usage des lits parapluies. Ils ne sont pourtant par proscrit le référentiel, vous pouvez donc les utiliser en en respectant les obligations.

Le lit parapluie à beaucoup d’avantages, il est léger et pliable, et il prend peu de place. Certains modèles sont totalement lavables, un plus en termes d’hygiène. D’autres disposent de plusieurs hauteurs de couchage, qui sont très pratiques, pour les nouveau-nés.

Selon les modèles, ils disposent de pochettes de rangement et même parfois d’un plan à langer. Ce qui peut être vraiment pratique pour les petits espaces.

Les enfants qui bougent beaucoup durant leur sommeil ne se cognent pas sur les barreaux, ou ne passent pas les membres entre les barreaux.

Néanmoins, ils sont moins confortables qu’un lit à barreaux, car il est interdit de mettre un matelas dans un lit parapluie. Et le matelas fourni est souvent très fin et pas très confortable…

Il faut penser à vérifier régulièrement l’intégrité du tissu et des systèmes de verrouillage.

S’ils ne sont pas déhoussables, le lavage et l’entretien peuvent être laborieux…

Un lit parapluie de bonne qualité est onéreux.

-Les lits à barreaux :

Il existe de nombreux modèles de lits à barreaux, et même pliants. Même s’ils ne sont pas aussi compacts que les lits parapluies, ils prennent peu de place. Le plus encombrant étant le matelas.

Les lits à barreaux sont très sécurisants, stables et robustes.

Ils offrent plusieurs hauteurs de couchage, ce qui est un plus lorsque l’on accueille des très jeunes enfants.

On peut y installer un matelas confortable et adapter à l’enfant.

Ils sont faciles à nettoyer, et demandent peu d’entretien.

Les lits à barreaux sont moins pratiques que les lits parapluies, ils sont plus encombrants. Les enfants qui remuent beaucoup peuvent se cognes sur les barreaux ou peuvent passer les membres entre les barreaux, ce qui peut écourter le temps de sommeil. Pour rappel, il est interdit de mettre des tours de lit dans les lits à barreaux, afin d’éviter tout risque d’étouffement.

Les lits à barreaux sont souvent plus chers que les lits parapluies.

-Le matelas :

Le matelas doit être choisi avec soin, le couchage doit être ferme. Choisissez un matelas hypoallergénique, et déhoussable. Cela vous permettra de le nettoyer facilement en cas de besoin.

Éviter les matelas pliant, même s’ils offrent l’avantage du gain de place, ils s’usent vite et sont souvent moins confortables.

Dans un lit parapluie, vous ne devez utiliser que le matelas fourni, il est strictement interdit d’utiliser un matelas dans un lit parapluie. Les matelas sont souvent fins et peu confortables.

En conclusion :

N’oubliez pas que les petits vont passer beaucoup de temps dans leurs lits, leur sommeil est primordial.

Respecter le règlement en matière de couchage.

Choisissez un lit en fonction de vos besoins et de vos moyens.

Voici une sélection de lit répondant aux normes:

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L’importance du quatre pattes

bébé quatre pattes

Dans le développement de l’enfant, tous les stades ont leurs importances, celui du passage à quatre pattes n’échappe pas à la règle. Je vous propose de découvrir pourquoi le passage par le stade du 4 pattes est important, et en quoi il joue un rôle fondamental dans le développement moteur, et cérébral de l’enfant.

Qu’est-ce que le quatre pattes ?

Le quatre pattes est un stade de développement important. Il intervient généralement après le stade de rampement, soit aux alentours des 7 mois de l’enfant, mais cela reste bien évidemment une moyenne.

C’est un moyen de locomotion, il permet à l’enfant de se mouvoir dans l’espace, de développer son autonomie et sa confiance en lui.

Cette étape va également lui permettre d’acquérir la position assise, et préparer son corps à la station verticale ainsi qu’a la marche.

Autant dire que c’est une sacrée étape, elle va jouer un rôle fondamental dans tous les apprentissages.

Comment le quatre pattes développe le corps ?

L’enfant a déjà beaucoup développé son corps, et ses muscles, surtout s’ il a pratiqué la motricité libre et a bénéficié de portage physiologique. Cette nouvelle étape va lui permettre de poursuivre ce développement.

Le dos de l’enfant va beaucoup se muscler, sa colonne vertébrale va apprendre à pivoter, ce qui lui permettra de s’assoir seul. Ses lombaires se renforcent et vont le préparer à la station verticale.

Ses hanches vont elles aussi beaucoup changer, l’action des muscles et les rotations vont lui permettre de se soulever et de se propulser vers l’avant.

Ses chevilles vont se renforcer afin de soutenir le poids de son corps.

Comment le quatre pattes contribue au développement cérébral.

Le quatre pattes est un moyen de locomotion qui demande beaucoup de compétences. L’enfant doit pouvoir coordonner un mouvement alterné des bras et des jambes, il demande une coordination physique, mais aussi des deux hémisphères du cerveau.

En faisant fonctionner les membres opposés de concert, l’enfant active les deux hémisphères de son cerveau, permettant ainsi une connexion de faisceau de nerfs entre les deux parties. Cette connexion permet une communication entre les deux hémisphères, indispensable à un développement cognitif harmonieux, ainsi qu’une préparation aux divers apprentissages, comme la lecture, l’écriture, etc.

Si l’enfant ne marche pas à quatre pattes ?

Certains enfants ne marchent jamais à quatre pattes, certains le font après avoir acquis la marche, certains en font des variantes.

Si l’enfant passe par le stade quatre pattes après la marche, pas d’inquiétude, mieux vaut tard que jamais, cette acquisition même si elle ne suit pas la norme va permettre à l’enfant d’acquérir les développements inhérents a ce stade.

Si l’enfant se déplace avec une variante du quatre pattes, il a peut être des difficultés de coordination, aider le acquérir un quatre pattes classique, en jouant avec lui, dans tous les cas pas de forcing.

En conclusion :

Le quatre pattes est un des stades de développement à ne pas négliger, il est fondamental, pour le développement physique et cérébral.

Un enfant qui ne passe pas par le stade du quatre pattes a plus de risque d’avoir des troubles des apprentissages.

Chaque enfant avance à son rythme, laisser l’enfant acquérir ce stade seul, et ne le forcer pas.

Un enfant peut marcher longtemps à quatre pattes avant de se lancer dans la marche, rien de grave, c’est qu’il en a besoin.

Un enfant peut marcher avant de faire du quatre pattes, cela n’est pas préjudiciable.

livre 100 idées pour développer la psychomotricité des enfants

Pour en savoir plus sur le développement psychomoteur, et aider les enfants dans leurs acquisitions, je vous conseil ce livre. Très complet, simple et pratique, il répond a beaucoup de questions, il aborde la notion de confiance, le développement cognitif inhérent au développement moteur, etc. Un indispensable!!

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L’engagement réciproque

poignée de mains

Un engagement réciproque est un document qui établit une promesse d’embauche pour l’assistante maternelle, et une promesse d’accueil pour le parent employeur. Il s’effectue en amont de la contractualisation. Il est reconnu par le droit, et figure dans la convention collective nationale des assistants maternels du particulier employeur ( annexe IV )

Qu’est-ce qu’un engagement réciproque ?

C’est un document établi entre le parent employeur et l’assistante maternelle, il représente une promesse d’embauche et d’accueil, et engage les deux parties.

Un engagement réciproque doit comporter certains éléments pour être valable :

  • La date
  • Le nom et l’adresse, et numéro de téléphone de l’employeur
  • Le nom et l’adresse, et numéro de téléphone de l’assistante maternelle
  • Le nom de l’enfant
  • La date prévue de l’embauche
  • La durée d’accueil, nombre de jours, nombre de semaines et nombre d’heures
  • La rémunération brute mensuelle
  • La mention « lu et approuvé »
  • La signature des deux parties

Cet engagement, s’il n’est pas respecté donne lieu à une indemnisation forfaitaire compensatrice. Cette indemnisation est d’un demi-mois de salaire (prévu par la convention collective nationale des assistants maternels du particulier employeur). Elle s’applique aux deux parties.

Pourquoi faire un engagement réciproque ?

Faire un engagement réciproque est une sécurité, aussi bien pour le parent employeur que pour l’assistante maternelle. Le parent employeur est sur d’avoir une place d’accueil pour son enfant, et l’assistante maternelle est sur d’avoir une embauche. Ainsi chacun peut attendre sereinement le début de l’accueil. Il permet aussi de partir sur de bonnes bases, c’est une marque de confiance et de professionnalisme. Et ces deux valeurs sont fondamentales pour un accueil de qualité.

Comment faire si l’engagement n’est pas respecté ?

Si l’un des deux partis n’honore pas l’engagement, le parti lésé devra faire une mise en demeure, afin de réclamer l’indemnité forfaitaire auquel il a droit. Cette demande doit être effectuée lorsque la date du début d’accueil est dépassée. Cette procédure requiert des termes précis, pour pouvoir aboutir.

Cette somme étant une indemnité, elle ne se déclare pas, et ne peut être remboursée par pajemploi.

Modèle d’engagement réciproque :

la convention collective nationale des assistants maternels du particulier employeur met à disposition un modèle d’engagement réciproque :

https://www.legifrance.gouv.fr/affichIDCC.do;jsessionid=0248A929BD6DB75EB6E455CF40D00631.tplgfr28s_3?idConvention=KALICONT000005635807&cidTexte=KALITEXT000005669999

L’importance du bulletin de salaire

classeur calculatrice

Le bulletin de salaire est un document indispensable, pourtant, les parents employeurs ne le fournissent que rarement. Chaque mois, le parent employeur a l’obligation de vous fournir avec votre salaire un bulletin y correspondant, car l’attestation pajemploi ne remplit pas les conditions pour s’y substituer.

Le bulletin de salaire permet de prouver que vous êtes bien employée, et déclarée. Il vous permet également de faire valoir vos droits. Ce qui n’est pas le cas de l’attestation pajemploi.

Que doit comporter un bulletin de salaire ?

  • Les données d’identification de l’employeur : nom, adresse, numéro pajemploi
  • La référence de l’organisme URSAF auquel l’employeur verse les cotisations de sécurité sociale et le numéro de cotisant
  • La convention collective applicable au sein de la société, ou, à défaut, la référence au code du travail pour les dispositions relatives à la durée des congés payés du salarié et à la durée des délais de préavis en cas de cessation de la relation de travail
  • L’emploi occupé par le salarié : nom, emploi
  • Le nombre d’heures de travail auxquelles se rapporte le salaire, en séparant les heures payées au taux normal et les heures supplémentaires
  • La nature de la base de calcul du salaire
  • La nature et le montant des primes, avantages en nature, etc.
  • La rémunération brute du salarié
  • La nature et le montant de tous les ajouts et retenues réalisés sur la rémunération brute (les cotisations, les réductions des charges, etc.)
  • Le montant net reçu par le salarié
  • La date de paiement de salaire
  • Les dates de congé et le montant de l’indemnité correspondante
  • La mention suivante : « conserver le bulletin de paie sans limitation de durée ».

L’attestation pajemploi ne comporte pas :

  • Le détail de la rémunération, en différenciant notamment les primes exceptionnelles du salaire habituel
  • Le détail des sommes non soumises à cotisations sociales (détail des indemnités kilométriques par exemple : nombre de trajets, dates et kilométrages de ces trajets, etc.)
  • Les dates de congés payés compris dans la période de paie et le montant de l’indemnité correspondante
  • Les retenues sur salaire pour absence, de vous-même ou de l’enfant accueilli

Les différences entre un bulletin de salaire et l’attestation pajemploi ne s’arrêtent pas là :

Sur un bulletin de salaire, vous n’arrondissez pas le nombre d’heures travailler, contrairement à l’attestation pajemploi, sur laquelle vous devez arrondir les heures. Un bulletin de salaire est alors le reflet du temps et de la valeur réelle de travail. De surcroit, sur un bulletin de salaire, la distinction entre les journées de plus et de moins de 8 heures est clairement faite, ce qui vous permet par la suite de calculer plus simplement vos impôts.

Le calcul de vos jours de congés payés est également beaucoup plus aisé, sur la déclaration pajemploi ne figure pas le nombre de jours de congés acquis, ni les dates de congés pris, ni le montant de leurs indemnités. Ce qui peut être conflictuel par la suite, car aucun document officiel ne peut attester de l’acquisition de vos jours, ni leurs prises et rémunérations.

Lors de votre fin de contrat, il vous sera plus facile de calculer votre solde tout compte avec exactitude, si vous disposer de bulletin de salaire. Vous n’aurez pas à reprendre toutes les attestations afin de faire vos calculs, car les sommes versées et le nombre d’heures seront forcement imprécis, car arrondis.

En conclusion :

  • Un bulletin de salaire est une obligation, l’attestation pajemploi ne peut s’y substituer.
  • Un bulletin de salaire permet une rémunération plus juste.
  • Un bulletin de salaire permet une meilleure communication, ainsi qu’une transparence.
  • Un bulletin de salaire permet de faire valoir vos droits.
  • Un bulletin de salaire facilite toute votre comptabilité.

L’étape des textures dans l’alimentation

repas texture

De sa naissance jusqu’à ses 6 mois environ, l’alimentation de l’enfant est lacté. Puis progressivement arrive la diversification. De la première cuillère de purée aux repas de grand avec des morceaux, l’enfant va expérimenté des gouts et des textures différentes. L’alimentation évolue par étape aussi bien dans les gouts que dans les textures. D’une alimentation liquide, il passe a une purée lisse, puis à l’écraser, et enfin aux morceaux.

Tout cela n’est pas toujours simple, c’est une découverte et un apprentissage. Il est donc important de respecter le rythme de l’enfant, et d’avancer de concert avec ses parents :

-comment donne-t-il le repas à l’enfant ?

-Quelles sont ses habitudes ?

Il est important de garder une continuité entre la famille et le mode de garde, afin de ne pas le perturber.

Maintenant que l’enfant à l’habitude des purées lisses et que la diversification est déjà bien avancée, il est peut être temps de faire varier les textures.

Chaque étape est propre à chaque enfant, mais certains signes peuvent vous aider à savoir quand introduire les morceaux progressivement dans l’alimentation.

Quand commencer les purées écrasées ?

On introduit souvent les premières textures vers l’âge de 8 mois. Mais comme pour toutes les étapes de développement, chaque enfant évolue à son rythme.

Si l’enfant porte un intérêt particulier pour la nourriture, et s’il attend le repas avec plaisir. C’est qu’il est sans doute prêt à franchir une nouvelle étape.

Si en observant l’enfant, vous constatez certains de ces signes, alors il est peut-être temps de varier les textures.

-L’enfant est de plus en plus acteur de son alimentation, il attrape les aliments et les porte à la bouche, il attrape la cuillère.

-Sa motricité s’affine lui permettant qu’être plus autonome.

-Son caractère s’affirme, il fait non de la tête s’il n’est pas d’accord.

Si son développement cognitif est suffisant, il faut que son développement physique le soit aussi. Il faut certains prérequis pour pouvoir manger des morceaux même petits :

L’enfant doit déglutir de façon contrôlée, et commencer à chercher à mastiquer même s’il n’a pas encore de dents. Il veut boire au verre.

En accord avec la famille, vous pouvez essayer de donner à l’enfant une purée écrasée, et non plus mixée.

Comment procéder ?

Passer d’une purée lisse à une purée écrasée est un grand changement dans l’alimentation de l’enfant.

Il faut alors du temps et avancer progressivement.

Pour débuter une nouvelle texture, une ou deux cuillères sont suffisantes. Il faut que l’enfant goute et apprécie. On augmente ensuite petit à petit le nombre de cuillères.

Lorsque l’enfant apprécie, une texture écrasée, laissez-le s’y habituer, puis ajouter dans la texture broyée quelques petits morceaux.

Continuer ainsi, en passant de l’écrasé, aux tout petits morceaux, puis aux morceaux, en prenant le temps et en observant les réactions de l’enfant.

Si un enfant n’aime pas une texture, il ne faut pas le forcer. Repasser a la texture qui lui plaisait pendant un moment, puis reproposez-lui la texture qu’il n’aimait pas. Il faut parfois plusieurs essais avant que l’enfant n’apprécie. Soyez patient.

N’oubliez pas que l’alimentation et le repas doivent toujours être un plaisir. C’est un moment agréable de partage et de découverte.

Pour allier plaisir et découverte alimentaire, je vous propose une sélection de couvert et d’assiette:

En tant que Partenaire Amazon, je réalise un bénéfice sur les achats remplissant les conditions requises.

Les bienfaits du temps calme

enfant dans un hamac

Entre les activités, les sorties, et bien d’autres choses, les petits sont très souvent en action et en phase de découverte. Il est donc important d’apporter des temps calmes qui permettent la concentration et l’apaisement.

Je vous propose de voir à quoi ils servent, mais aussi, quand et comment les mettre en place.

À quoi sert un temps calme ?

Le temps calme est un moment de repos, il diffère de la sieste, et en fonction de l’âge des enfants, il peut s’y substituer. Un enfant à besoin de temps de sommeil ; de sieste, mais aussi de temps de repos ; les temps calmes. Il n’est pas évident de se rendre compte du rythme de vie des tout petits, pourtant ce rythme de vie est souvent intense, plein de temps imposer ou il faut se dépêcher, enchainer les activités, les sorties, etc. Avec cette cadence, il est difficile pour les enfants de se reposer et de se concentrer. Le temps calme est donc un moment de repos dans sa journée trépidante. Il lui permet de se recentrer et de laisser son imagination et son esprit vagabonder. En faisant des activités personnelles, comme il le souhaite, cela lui permet de développer son attention, mais aussi ces gouts personnels, cela lui permet de se connaitre. Il est important de proposer quotidiennement de ce temps et de le ritualiser, il fera ainsi partie de la routine quotidienne.

À quel moment mettre en place un temps calme ?

Généralement, le temps calme se propose en fin de matinée, en début d’après-midi pour les grands qui ne font plus la sieste , ou en fin d’après-midi. Les enfants n’ayant pas tous les mêmes besoins et les mêmes rythmes, ce temps se propose en fonction des besoins de chacun. Si un enfant est particulièrement excité, vous pouvez lui proposer un temps calme dès que vous sentez c’est nécessaire.

Le temps calme se propose dès que les premiers signes d’excitation trop intense, d’énervement, ou de fatigue se font sentir. Ils permettent alors un retour au calme rapide. Si vous attendez trop et que l’enfant est déjà trop excité, il sera difficile de lui proposer un temps calme, et de faire redescendre son niveau d’énergie.

Il est donc important de ritualiser la mise en place de vos temps calmes. En ayant une routine pour ce type de moment, l’enfant pourra alors très vite rentrer dans ce temps de détente et faire redescendre son énergie et se reposer.

Combien de temps dure un temps calme ?

Un temps calme n’est pas une sieste. Sa durée doit être adaptée à l’âge et aux besoins des enfants. En moyenne ce temps est de 30 à 45 min. Si ce temps est trop court, il ne permet pas le repos et le retour au calme. S’il est trop long, l’enfant risque de s’ennuyer et de vivre ce moment comme une contrainte. Il perdrait alors tout intérêt et tout attrait.

Soyez donc attentif et à l’écoute de vos petit pour faire de ce moment un temps agréable.

Quoi proposer pour un temps calme ?

Si vous avez de la place mettrez un espace à disposition, avec des coussins, un endroit doux et accueillant, propice à la détente. L’enfant pourra s’y rendre quand il ressent le besoin, ce sera pour vous un bon indicateur. Dans cet espace, disposer des livres, des coloriages, des jeux calme. Pour le temps calme quotidien et ritualiser, il est préférable de laisser l’enfant choisir comment il souhaite occuper son temps, faites-lui des propositions, mais lui imposer pas d’activité.

Proposer lui de regarder un livre, ou de lui raconter une histoire, d’écouter des comptines ou de la musique douce, ou même simplement de s’installer confortablement et rêver. C’est un temps personnel et de repos, cela doit être un moment agréable.

Pour les plus grand, une activité manuelle personnelle, lire un livre, faire du dessin, un jeu de société, etc.

Le temps calme est un moment de détente pour les enfants, mais aussi pour les adultes. Il permet à tous de se recentrer, et d’évoluer dans un environnement paisible.

La régularisation de salaire

calculatrice argent

La régularisation de salaire, elle a lieu dans différents cas, aussi bien en année complète qu’en année incomplète et pas seulement en fin de contrat, on fait le point.

Une régulation de salaire qu’est ce que c’est ?

La régulation c’est la vérification du payement de toutes les heures effectuées. Pour ce faire, on calcul la différence entre la rémunération perçue pour les heures d’accueil prévues au contrat , et le nombre d’heures d’accueil réellement effectuer multiplier par votre taux horaire. S’il y a une différence, il y a une régulation de salaire afin de rémunérer toutes les heures d’accueil.

Quand effectuer une régularisation de salaire ?

En cas de contrat en année complète, un calcul de régularisation est à effectuer en cas d’avenant de contrat, ce calcul doit être effectué lors de la signature. En fin de contrat si vos horaires sont réguliers il n’y a pas de régulation sauf si votre contrat possède différents rythmes d’accueil, ou si votre contrat a moins d’un an.

En cas de contrat en année incomplète, un calcul de régularisation de salaire est obligatoire en fin de contrat, il doit également être effectué lors d’un avenant.

Comment calculer la régularisation ?

Il vous faut calculer votre nombre d’heure travaillée hors heure complémentaire et jours d’absence.

Nombre d’heures d’accueil X nombre d’heures hebdomadaire= nombre d’heures travaillées

Ensuite il vous faut calculer vos heures rémunérées hors heure complémentaire et jours d’absence.

Nombre de mois rémunérés X horaires mensuels moyen= nombre d’heures rémunérées

Maintenant, effectuer la comparaison.

Le taux horaire est le taux en vigueur au moment de l’avenant ou de la fin de contrat.

(heures travaillées-heures rémunérées) X taux horaires= indemnité de régularisation

Si le nombre d’heures est inférieur au nombre d’heures rémunérées, la différence reste acquise, vous ne devez pas de sommes au parent employeur.

Cette somme est soumise à cotisation, en entre dans le calcul de vos indemnités et de vos congés payés. Elle doit également être déclarée auprès de Pajemploi.

Pouce, ou tétine ?

bébé avec tétine

Le besoin de succion est déjà présent in utero, le fœtus tète et dégluti déjà dans le ventre de sa mère. Cette fonction va se décupler à la naissance avec l’alimentation. La tétée est un besoin fondamental pour se nourrir, c’est aussi un éveil des sens, puis peut à peut, la succion devient réconfortante, et rassurante. Pour répondre à ce besoin, les enfants peuvent téter leurs doigts, un doudou, ou encore avoir une tétine. Tous les enfants n’ont pas les besoins de succion, même si huit enfants sur dix ont une tétine, ils n’en ont pas tous le même usage. Comment répondre à ce besoin ? Combien de temps dur ce besoin de succion ? La tétine est-elle mieux que le pouce ? Comment les sevrer ? Faisons le point.

Le besoin de succion

C’est un besoin fondamental, au-delà du besoin de téter pour se nourrir, il participe au développement affectif de l’enfant. Ce besoin affectif commence vers 2 mois, et cesse majoritairement vers 2 ou 3 ans, néanmoins certains enfants peuvent avoir besoin de la tétine pour dormir jusqu’à l’âge de 6 ans. Entre le besoin fondamental et structurant, et la succion « habitude », il y a une différence. Un enfant qui a constamment la tétine ou le pouce dans la bouche, risque d’avoir des difficultés avec le langage, mais aussi avec l’alimentation solide, sans compter sur la déformation des dents et du palais, le mauvais placement de la langue, etc. Il faut donc répondre au besoin de succion, tout en veillant au bon usage de la tétine ou du pouce.

La tétine :

-La tétine est largement utilisée. Il en existe de toutes les formes, de tailles et de matière différente. Chaque enfant a sa préférence, une fois habitué à un model, il y reste souvent fidèle. Ce qui peut vous obliger à faire le tour des boutiques afin de trouver THE tétine …

-On sait maintenant que la tétine est préférable au pouce, elle déforme moins le palais et les dents, elle est aussi plus facile à retirer à l’enfant. On sait aussi que les enfants ayant une tétine pour dormir ont moins de risque de mort inattendue du nourrisson.

-La tétine peut retarder l’acquisition du langage, vers 12 ou 18 mois, il faut alors la réserver au temps calme, de repos, ou de sieste, afin que l’enfant puisse avoir la bouche libre dans les temps actifs qui sont plus propices au langage.

-Les enfants ont tendance à laisser trainer leur tétine un peu partout, ce qui n’est pas toujours idéal pour l’hygiène. Pour éviter de la perdre et qu’elle ne traine partout, mieux vaut avoir une attache tétine fixer aux vêtements.

-Pensez à vérifier quotidiennement l’intégrité de la tétine, au moindre signe de faiblesse il faut la jeter. D’un point de vue hygiénique il est d’usage de remplacer la tétine tous les 2 mois.

Le pouce :

-Le pouce ou les doigts sont toujours à la disposition de l’enfant, il est donc plus difficile d’en contrôler l’usage. Ils ont aussi tendance à déformer davantage la dentition et le palais de l’enfant.

-Le pouce ou les doigts ne se perdent pas surtout la nuit…, ce qui est un avantage. L’enfant qui est en temps de jeux a besoin de ses mains, il n’a donc pas le pouce dans la bouche. L’enfant a plus facilement tendance à prendre son pouce dans les temps calme ou de sieste, il en régule lui-même plus facilement l’usage.

-Pensez à laver fréquemment les mains de l’enfant.

Le « sevrage » :

L’idéal serait qu’a l’âge de 3 ans, l’enfant n’ait plus besoin ni de sa tétine ni de son pouce. Il faut donc commencer le « sevrage » en douceur et bien en amont.

Plus le « sevrage » s’effectue tôt, plus il est simple. Vers 12 mois, laisser à l’enfant l’usage de sa tétine, et son pouce lors des moments de calme et de repos, mais aussi en cas de chagrin. Responsabiliser l’enfant en lui permettant d’aller chercher sa tétine avant la sieste ou un temps calme, et proposer lui de ranger sa tétine avant de jouer. Il n’est pas question de lui en supprimer l’accès, mais de réguler avec lui l’usage de la tétine.

Le « sevrage » doit se faire en accord avec l’enfant, le dialogue est donc primordial. Il faut expliquer à l’enfant que le pouce ou la tétine ne sont pas bons pour sa dentition et son élocution. Il doit faire ce « sevrage » à son rythme et avec l’aide des adultes. Il faut beaucoup de patience et de dialogue, mais avec la coopération de l’enfant, cette étape sera plus facile.

En conclusion :

Le besoin de succion est naturel et variable d’un enfant à l’autre. Ce besoin fait partie de son développement affectif.

Il est préférable que l’enfant tète une tétine plutôt que son pouce, car elle déforme moins le palais et la dentition. La tétine doit être laissée en libre accès jusqu’à 12 ou 18 mois tout en en limitant progressivement l’accès. Le « sevrage » doit s’effectuer en douceur et avec la coopération de l’enfant.