La mort inattendue du nourrisson, plus connue sous le nom de mort subite du nourrisson, est le décès inattendu d’un nourrisson sans antécédents médicaux connu.
Elle touche les enfants de la naissance à 3 ans environ. Elle fait entre 400 et 500 victimes par an.
C’est la hantise de tous les parents, mais également des professionnels de la petite enfance.
Heureusement, depuis les années 90, le taux de mort subite du nourrisson a fortement chuté, grâce à des mesures de prévention.
Quelles sont les principales causes de la mort inattendue du
nourrisson ?
Dans un cas sur dix le décès est dû à un arrêt
respiratoire
Dans un cas sur dix également, il est dû à une
infection
Une anomalie cardiaque représente un cas sur dix
de mort subite de nourrisson
Le facteur génétique
Une déficience en acyl-CoA déshydrogénase à
chaine moyenne
Un déséquilibre en sérotonine
Dans près de dix pourcents des cas, aucun
facteur n’a été identifié
Quels sont les facteurs à risque ?
La prématurité
Le sexe de l’enfant, les garçons sont deux fois plus touchés par la mort subite du nourrisson
Le couchage sur le ventre
Le co-sleeping ou co-dodo
Une température trop élevée dans la pièce
Le tabagisme durant la grossesse
Le tabagisme passif
Les enfants non allaités
Les tours de lits, les doudous,
Quelles sont les mesures de prévention ?
Les mesures de prévention sont simples, est ont permis de réduire de moitié le nombre de cas de mort subite de nourrisson. Elles encadrent le couchage de l’enfant.
Couchage sur le dos
Un matelas ferme
L’utilisation d’une gigoteuse plutôt que d’une couette ou une couverture
Ne pas utiliser d’oreiller
Ne pas utiliser de tour de lit
Avoir une chambre chauffée à 19°
Aérer et ventiler la chambre
Ne pas fumer dans la chambre ou dans les pièces ou dort l’enfant
Les petits que vous accueillez commencent à manger. Avec les parents employeurs, vous avez décidé que les repas seraient préparés par vos soins.
Mais, préparer des repas sains et savoureux pour tous, ce n’est pas toujours une mince affaire…
Entre les compotes,
les purées et autres petits plats, cela demande de l’organisation,
de l’imagination et parfois une bonne dose de compromis…
Les besoins nutritionnels de bébé sont spécifiques, pour autant, il est facile et agréable de l’éveiller au gout avec des « préparations maison ».
L’avantage des
« préparations maison » :
Il faut en convenir,
les petits pots du commence sont très pratiques, et spécialement
adaptés à l’âge et aux besoins des bébés. Bien que de nos
jours les choix soient très variés, bio, sans additif, avec
beaucoup de choix de gouts et de texture, cela reste un produit
industriel. En termes de gouts, et d’impact écologique, rien ne
remplace le « fait maison », sans compter que l’amour
que vous mettez dans vos plats a un gout inimitable.
Le gout et
les nutriments :
Rien ne peut remplacer des fruits et légumes frais de saison, ils sont plus savoureux, plus nutritifs et ont plus de vitamines et minéraux.
Lorsque vous
préparez des repas pour bébé, vous savez exactement ce que vous y
mettez. Vous maitrisez les modes, et les températures de cuisson,
vous respectez davantage les produits. Les petits pots doivent se
conserver longtemps, pour cela ils sont chauffés à très haute
température, détruisant ainsi la plupart des vitamines, mais aussi
le gout des aliments. Les industriels doivent donc les remplacer par
des produits de synthèse.
Les « préparations maison » ont l’avantage du gout, des vitamines et nutriments préservés, mais pas seulement !
Les
textures :
Les « préparations maison » vous permettent de jouer sur les textures, et ainsi de les adapter au gout de chaque enfant. Vous pouvez ainsi passer des purées lisses aux purées mixées, puis aux petits morceaux, de la taille et de la texture que vous souhaitez. Parfait pour faire en douceur le passage d’une alimentation liquide, à une alimentation solide.
Le prix :
Le cout est lui aussi un facteur de choix, les préparations du commerce sont relativement chers, comparativement à une préparation à base de produits frais. Avec un panier de saison, vous pouvez préparer un grand nombre de repas pour bébé. Vous pouvez également prélever de petites portions de légumes, viandes, ou céréales lorsque vous préparez le repas familial.
L’éducation
alimentaire :
Lorsque les enfants vous voient préparer à manger ( même y participent pour les plus grands), vous leur transmettez de bonnes habitudes. Hé oui, rien ne vaut l’expérience, ils vont voir, sentir, toucher, gouter !!! Toutes ces informations sensorielles vont participer à leur apprentissage. Cela va leur donner des habitudes alimentaires, et du plaisir ! Ils préfèreront les gouts naturels des aliments, et auront moins tendance à consommer des produits aux gouts saturés, ils auront une alimentation plus équilibrée. Même s’il ne faut pas non plus se priver de douceur. 😉
Le plaisir :
Il faut se l’avouer
quand on aime cuisiner, on aime préparer des petits plats pleins de
gout et d’amour. Alors quoi de plus normal que de s’éclater à
préparer de petites purée ou compote pour régaler les papilles de
bébé ?? Imaginez des associations de gout qui pourrait lui
plaire, et le surprendre. Faites-vous plaisir, et faites-lui
plaisir !!
L’alimentation
doit être un plaisir, si c’est le cas, vous avez gagné !!
Comment cuisiner
pour bébé ?
Les enfants ont des besoins spécifiques qu’il faut respecter. À ce titre, les quantités, les modes de cuisson, la conservation, etc. sont à prendre en compte.
Le gout avant tout! Vous cherchez à développer les papilles de bébé, alors le gout des plats est important. La cuisine pour bébé étant sans sel, n’hésitez pas à rehausser le gout avec des herbes et des épices, avec parcimonie bien évidemment, mais essayez, vous serez surprise !!
Plusieurs modes de
cuisson s’offrent à vous, certains sont à privilégier, mais tous
sont bons :
-La vapeur est le
mode de cuisson à privilégier, aussi bien pour les fruits, les
légumes que pour les viandes et poissons. Le mode de cuisson vapeur
préserve davantage de nutriments, et l’eau de cuisson peut être
utilisée.
-La cuisson à l’eau, plus rapide qu’une cuisson vapeur, elle respecte moins les nutriments, car ils sont dissouts dans l’eau. Mais pour cuire des céréales, c’est le moyen idéal. Attention à ne pas saler l’eau de cuisson pour les bébés. Le sel n’est pas bon pour leurs reins qui ne sont pas matures.
-La cuisson rôtie, que ce soit à la poêle ou au four, ce mode de cuisson, apporte beaucoup de saveur, en caramélisant les sucs. Vous pouvez rôtir des viandes, des poissons, mais aussi des fruits et légumes !!
Le visuel est aussi
très important, on goute d’abord avec les yeux, et les enfants ne
dérogent pas à la règle. Plus le repas est attrayant, plus
l’enfant aura envie d’y gouter. Vous pouvez alors composer des
assiettes avec des visuels rigolos, dissocier les différents
aliments, soyez créatives.
Faites découvrir le
panel de toutes ses cuissons à bébé, vous éduquerez ainsi son
palais ou gouts et aux textures. Les bébés sont curieux, et aime
découvrir, profitez-en !
La conservation :
Préparer de grande quantité est un gain de temps, et le congélateur sera votre allié ! Cependant attention à ne pas garder trop longtemps les préparations au congélateur, respecter les dates de surgélation. Pour facilité les préparations, et doser justement les aliments, mettez les purées dans des bacs à glaçon(idéal pour tout, fruits légumes, mais aussi viandes et poissons),ces petites doses facilement portionnables, décongèlent vite et vous permette de mélanger divers petits blocs pour faire varier les gouts de vos purées. Il existe également des kits comprenant des pots gradués parfaits pour les repas de bébé.
Une purée ou une compote entamée doit être consommée le plus vite possible, sinon gare aux bactéries ! Conservez les 24h maximum dans des pots hermétiques.
L’équilibre
alimentaire :
On ne le répètera
jamais assez, il faut de tout !
Les quantités de chaque groupe d’aliment doivent être respectées. Notamment en ce qui concerne les protéines, qu’elles soient végétales ou animales. Même si elles sont essentielles à l’organisme, elles doivent être consommées de façon raisonnable, surtout chez les bébés dont les différents systèmes ne sont pas encore matures ( système digestif, et système excréteur). Pour en savoir plus sur l’équilibre alimentaire, ainsi que sur les proportions, je vous invite à lire l’article sur l’équilibre alimentaire et la diversification.
Ne craignez pas de
faire gouter aux enfants des aliments au gout fort ou très
prononcés, ils sont très curieux et apprécient souvent ce genre
d’aliment.
Quel matériel
privilégier ?
Pour cuisiner pour
votre famille, vous avez sans doute déjà tout le nécessaire.
Lorsque l’on accueille des petits, il est intéressant d’avoir
dans sa cuisine plusieurs équipements permettant de faire varier les
cuissons.
Un cuiseur vapeur,
une Cocotte Minute, ou un robot type « thermomix » ou
« babycoock ».
Des robots peuvent vous aider dans la coupe et le mixage, mixeur plongeur, blender, râpes, etc.
Tous ces appareils même s’ils sont loin d’être indispensables, sont des véritables aides dans la cuisine. Ils nous font gagner beaucoup de temps, et sont très surs ! Ils gagnent donc sur tous les fronts, rapidité et sécurité.
La vaisselle dédiée à l’alimentation de bébé est à choisir avec soin. Le coté pratique, facilement nettoyable, passant au lave-vaisselle, est à prendre en considération. Choisissez du matériel adapté à l’âge des enfants, lors des premières cuillerées, privilégiez les cuillères souples en silicone, puis passez au couvert en plastique. Dans tous les cas, choisissez une vaisselle résistante et adaptée. Il existe de nombreux modèles, bois, plastique, compartimenté,etc., il y en a pour tous les gouts et tous les budgets.
Je vous propose une sélection de matériels susceptibles de vous intéresser:
Ces pots hermétiques sont parfaits pour conserver les repas de bébé, aussi bien au réfrigérateur, qu’au congélateur. Les plus: les pots sont empilables, ils ont des graduations, ils passent au lave-vaisselle, et vous avez la possibilité d’écrire sur le couvercle.
Ces bacs en forme de fleur sont parfaits pour congeler et décongeler facilement de petites portions. Mais aussi pour la cuisson au micro onde des petites préparations. En silicone souple ils passent au lave-vaisselle, et se lavent très facilement.
Le babycook est un robot multifonction, il cuit, il mixe, il décongèle, et réchauffe. Avec sa grande contenance de 800ml il peut servir pour toute la famille. Les accessoires, le couvercle, le panier, l’opercule de mixage, et le couteau de mixage se nettoient facilement et passent au lave-vaisselle.
Ce robot multifonction, vous permet de cuire à la vapeur, de mixer, de réchauffer, mais aussi de stériliser. Il vous permet de cuire plusieurs ingrédients à la fois. Sa contenance de 600ml permet de l’utiliser pour les préparations familiales. Tous ces éléments à l’exception du couteau de mixage peuvent être lavés au lave-vaisselle. Le plus, il garantit ses matériaux sans BPA!
Préparer soi-même les repas pour bébé peut vraiment être un moment agréable, cela permet de participer aux développements de l’enfant, à son éducation alimentaire et gustative. Il faut bien sûr que cela reste un plaisir, et non une contrainte supplémentaire. Mieux vaut donner un pot industriel si vous n’avez pas le temps ou l’envie plutôt que de vous contraindre à préparer un repas. Tout doit rester un plaisir, pour vous comme pour les enfants.
Dans le développement de l’enfant, tous les stades ont leurs importances, celui du passage à quatre pattes n’échappe pas à la règle. Je vous propose de découvrir pourquoi le passage par le stade du 4 pattes est important, et en quoi il joue un rôle fondamental dans le développement moteur, et cérébral de l’enfant.
Qu’est-ce que le
quatre pattes ?
Le quatre pattes est
un stade de développement important. Il intervient généralement
après le stade de rampement, soit aux alentours des 7 mois de
l’enfant, mais cela reste bien évidemment une moyenne.
C’est un moyen de
locomotion, il permet à l’enfant de se mouvoir dans l’espace, de
développer son autonomie et sa confiance en lui.
Cette étape va également lui permettre d’acquérir la position assise, et préparer son corps à la station verticale ainsi qu’a la marche.
Autant dire que
c’est une sacrée étape, elle va jouer un rôle fondamental dans
tous les apprentissages.
Comment le quatre
pattes développe le corps ?
L’enfant a déjà
beaucoup développé son corps, et ses muscles, surtout s’ il a
pratiqué la motricité libre et a bénéficié de portage
physiologique. Cette nouvelle étape va lui permettre de poursuivre
ce développement.
Le dos de l’enfant
va beaucoup se muscler, sa colonne vertébrale va apprendre à
pivoter, ce qui lui permettra de s’assoir seul. Ses lombaires se
renforcent et vont le préparer à la station verticale.
Ses hanches vont
elles aussi beaucoup changer, l’action des muscles et les rotations
vont lui permettre de se soulever et de se propulser vers l’avant.
Ses chevilles vont
se renforcer afin de soutenir le poids de son corps.
Comment le quatre
pattes contribue au développement cérébral.
Le quatre pattes est
un moyen de locomotion qui demande beaucoup de compétences. L’enfant
doit pouvoir coordonner un mouvement alterné des bras et des
jambes, il demande une coordination physique, mais aussi des deux
hémisphères du cerveau.
En faisant
fonctionner les membres opposés de concert, l’enfant active les deux
hémisphères de son cerveau, permettant ainsi une connexion de
faisceau de nerfs entre les deux parties. Cette connexion permet une
communication entre les deux hémisphères, indispensable à un
développement cognitif harmonieux, ainsi qu’une préparation aux
divers apprentissages, comme la lecture, l’écriture, etc.
Si l’enfant ne
marche pas à quatre pattes ?
Certains enfants ne
marchent jamais à quatre pattes, certains le font après avoir
acquis la marche, certains en font des variantes.
Si l’enfant passe
par le stade quatre pattes après la marche, pas d’inquiétude, mieux
vaut tard que jamais, cette acquisition même si elle ne suit pas la
norme va permettre à l’enfant d’acquérir les développements
inhérents a ce stade.
Si l’enfant se
déplace avec une variante du quatre pattes, il a peut être des
difficultés de coordination, aider le acquérir un quatre pattes
classique, en jouant avec lui, dans tous les cas pas de forcing.
En conclusion :
Le quatre pattes est
un des stades de développement à ne pas négliger, il est
fondamental, pour le développement physique et cérébral.
Un enfant qui ne
passe pas par le stade du quatre pattes a plus de risque d’avoir des
troubles des apprentissages.
Chaque enfant avance
à son rythme, laisser l’enfant acquérir ce stade seul, et ne le
forcer pas.
Un enfant peut
marcher longtemps à quatre pattes avant de se lancer dans la marche,
rien de grave, c’est qu’il en a besoin.
Un enfant peut marcher avant de faire du quatre pattes, cela n’est pas préjudiciable.
Pour en savoir plus sur le développement psychomoteur, et aider les enfants dans leurs acquisitions, je vous conseil ce livre. Très complet, simple et pratique, il répond a beaucoup de questions, il aborde la notion de confiance, le développement cognitif inhérent au développement moteur, etc. Un indispensable!!
De sa naissance jusqu’à ses 6 mois environ, l’alimentation de l’enfant est lacté. Puis progressivement arrive la diversification. De la première cuillère de purée aux repas de grand avec des morceaux, l’enfant va expérimenté des gouts et des textures différentes. L’alimentation évolue par étape aussi bien dans les gouts que dans les textures. D’une alimentation liquide, il passe a une purée lisse, puis à l’écraser, et enfin aux morceaux.
Tout cela n’est pas
toujours simple, c’est une découverte et un apprentissage. Il est
donc important de respecter le rythme de l’enfant, et d’avancer de
concert avec ses parents :
-comment donne-t-il
le repas à l’enfant ?
-Quelles sont ses
habitudes ?
Il est important de
garder une continuité entre la famille et le mode de garde, afin de
ne pas le perturber.
Maintenant que
l’enfant à l’habitude des purées lisses et que la diversification
est déjà bien avancée, il est peut être temps de faire varier les
textures.
Chaque étape est
propre à chaque enfant, mais certains signes peuvent vous aider à
savoir quand introduire les morceaux progressivement dans
l’alimentation.
Quand commencer les
purées écrasées ?
On introduit souvent
les premières textures vers l’âge de 8 mois. Mais comme pour toutes
les étapes de développement, chaque enfant évolue à son rythme.
Si l’enfant porte un
intérêt particulier pour la nourriture, et s’il attend le repas
avec plaisir. C’est qu’il est sans doute prêt à franchir une
nouvelle étape.
Si en observant
l’enfant, vous constatez certains de ces signes, alors il est
peut-être temps de varier les textures.
-L’enfant est de
plus en plus acteur de son alimentation, il attrape les aliments et
les porte à la bouche, il attrape la cuillère.
-Sa motricité
s’affine lui permettant qu’être plus autonome.
-Son caractère
s’affirme, il fait non de la tête s’il n’est pas d’accord.
Si son développement
cognitif est suffisant, il faut que son développement physique le
soit aussi. Il faut certains prérequis pour pouvoir manger des
morceaux même petits :
L’enfant doit
déglutir de façon contrôlée, et commencer à chercher à
mastiquer même s’il n’a pas encore de dents. Il veut boire au
verre.
En accord avec la
famille, vous pouvez essayer de donner à l’enfant une purée
écrasée, et non plus mixée.
Comment procéder ?
Passer d’une purée
lisse à une purée écrasée est un grand changement dans
l’alimentation de l’enfant.
Il faut alors du
temps et avancer progressivement.
Pour débuter une
nouvelle texture, une ou deux cuillères sont suffisantes. Il faut
que l’enfant goute et apprécie. On augmente ensuite petit à petit
le nombre de cuillères.
Lorsque l’enfant
apprécie, une texture écrasée, laissez-le s’y habituer, puis
ajouter dans la texture broyée quelques petits morceaux.
Continuer ainsi, en
passant de l’écrasé, aux tout petits morceaux, puis aux morceaux,
en prenant le temps et en observant les réactions de l’enfant.
Si un enfant n’aime
pas une texture, il ne faut pas le forcer. Repasser a la texture qui
lui plaisait pendant un moment, puis reproposez-lui la texture qu’il
n’aimait pas. Il faut parfois plusieurs essais avant que l’enfant
n’apprécie. Soyez patient.
N’oubliez pas que l’alimentation et le repas doivent toujours être un plaisir. C’est un moment agréable de partage et de découverte.
Pour allier plaisir et découverte alimentaire, je vous propose une sélection de couvert et d’assiette:
En tant que Partenaire Amazon, je réalise un bénéfice sur les achats remplissant les conditions requises.
Le besoin de succion
est déjà présent in utero, le fœtus tète et dégluti déjà dans
le ventre de sa mère. Cette fonction va se décupler à la naissance
avec l’alimentation. La tétée est un besoin fondamental pour se
nourrir, c’est aussi un éveil des sens, puis peut à peut, la
succion devient réconfortante, et rassurante. Pour répondre à ce
besoin, les enfants peuvent téter leurs doigts, un doudou, ou encore
avoir une tétine. Tous les enfants n’ont pas les besoins de succion,
même si huit enfants sur dix ont une tétine, ils n’en ont pas tous
le même usage. Comment répondre à ce besoin ? Combien de
temps dur ce besoin de succion ? La tétine est-elle mieux que
le pouce ? Comment les sevrer ? Faisons le point.
Le besoin de succion
C’est un besoin
fondamental, au-delà du besoin de téter pour se nourrir, il
participe au développement affectif de l’enfant. Ce besoin affectif
commence vers 2 mois, et cesse majoritairement vers 2 ou 3 ans,
néanmoins certains enfants peuvent avoir besoin de la tétine pour
dormir jusqu’à l’âge de 6 ans. Entre le besoin fondamental et
structurant, et la succion « habitude », il y a une
différence. Un enfant qui a constamment la tétine ou le pouce dans
la bouche, risque d’avoir des difficultés avec le langage, mais
aussi avec l’alimentation solide, sans compter sur la déformation
des dents et du palais, le mauvais placement de la langue, etc. Il
faut donc répondre au besoin de succion, tout en veillant au bon
usage de la tétine ou du pouce.
La tétine :
-La tétine est
largement utilisée. Il en existe de toutes les formes, de tailles et
de matière différente. Chaque enfant a sa préférence, une fois
habitué à un model, il y reste souvent fidèle. Ce qui peut vous
obliger à faire le tour des boutiques afin de trouver THE tétine …
-On sait maintenant
que la tétine est préférable au pouce, elle déforme moins le
palais et les dents, elle est aussi plus facile à retirer à
l’enfant. On sait aussi que les enfants ayant une tétine pour dormir
ont moins de risque de mort inattendue du nourrisson.
-La tétine peut
retarder l’acquisition du langage, vers 12 ou 18 mois, il faut alors
la réserver au temps calme, de repos, ou de sieste, afin que
l’enfant puisse avoir la bouche libre dans les temps actifs qui sont
plus propices au langage.
-Les enfants ont
tendance à laisser trainer leur tétine un peu partout, ce qui n’est
pas toujours idéal pour l’hygiène. Pour éviter de la perdre et
qu’elle ne traine partout, mieux vaut avoir une attache tétine fixer
aux vêtements.
-Pensez à vérifier
quotidiennement l’intégrité de la tétine, au moindre signe de
faiblesse il faut la jeter. D’un point de vue hygiénique il est
d’usage de remplacer la tétine tous les 2 mois.
Le pouce :
-Le pouce ou les
doigts sont toujours à la disposition de l’enfant, il est donc plus
difficile d’en contrôler l’usage. Ils ont aussi tendance à déformer
davantage la dentition et le palais de l’enfant.
-Le pouce ou les
doigts ne se perdent pas surtout la nuit…, ce qui est un avantage.
L’enfant qui est en temps de jeux a besoin de ses mains, il n’a donc
pas le pouce dans la bouche. L’enfant a plus facilement tendance à
prendre son pouce dans les temps calme ou de sieste, il en régule
lui-même plus facilement l’usage.
-Pensez à laver
fréquemment les mains de l’enfant.
Le « sevrage » :
L’idéal serait qu’a
l’âge de 3 ans, l’enfant n’ait plus besoin ni de sa tétine ni de
son pouce. Il faut donc commencer le « sevrage » en
douceur et bien en amont.
Plus le « sevrage »
s’effectue tôt, plus il est simple. Vers 12 mois, laisser à
l’enfant l’usage de sa tétine, et son pouce lors des moments de
calme et de repos, mais aussi en cas de chagrin. Responsabiliser
l’enfant en lui permettant d’aller chercher sa tétine avant la
sieste ou un temps calme, et proposer lui de ranger sa tétine avant
de jouer. Il n’est pas question de lui en supprimer l’accès, mais de
réguler avec lui l’usage de la tétine.
Le « sevrage » doit se faire en accord avec l’enfant, le dialogue est donc primordial. Il faut expliquer à l’enfant que le pouce ou la tétine ne sont pas bons pour sa dentition et son élocution. Il doit faire ce « sevrage » à son rythme et avec l’aide des adultes. Il faut beaucoup de patience et de dialogue, mais avec la coopération de l’enfant, cette étape sera plus facile.
En conclusion :
Le besoin de succion
est naturel et variable d’un enfant à l’autre. Ce besoin fait partie
de son développement affectif.
Il est préférable
que l’enfant tète une tétine plutôt que son pouce, car elle
déforme moins le palais et la dentition. La tétine doit être
laissée en libre accès jusqu’à 12 ou 18 mois tout en en limitant
progressivement l’accès. Le « sevrage » doit s’effectuer
en douceur et avec la coopération de l’enfant.
La plupart des
enfants ont un doudou, cet objet qui l’accompagne dans son
quotidien. C’est un objet important dans la vie de l’enfant, il
lui permet de grandir, de s’attacher et se détacher.
Mais qu’est-ce
qu’un doudou ? Quel est vraiment son rôle ? Faut-il le
laisser en libre accès à l’enfant ?
Un doudou c’est
quoi ?
On se souvient tous
de notre doudou, de sa texture, sa douceur, mais surtout de son
odeur. On se souvient du réconfort qu’il nous apportait, c’est
un souvenir agréable et régressif.
C’est un objet à
part entière dans la petite enfance. Une peluche, un t-shirt, un
lange,etc, un objet d’attachement. Le doudou est proposé à
l’enfant dés son plus jeune âge, suivant l’investissement que
l’enfant en fera ainsi que le rôle que l’adulte lui donnera. Le
doudou n’aura pas la même fonction.
Il existe deux types
de doudous : le doudou objet transitionnel et le doudou objet
fétiche.
Un doudou
transitionnel est un objet, que l’enfant investit comme un pont, un
lien entre le monde intérieur et extérieur. Cet objet choisi par
l’enfant parfois très tôt lui permet de rêver et de créer. Il
fait le lien, la transition. Il permet à l’enfant de supporter
l’absence de sa figure principale d’attachement.
Un doudou objet
fétiche est un objet que l’enfant utilise pour se rassurer de se
calmer, en substitue de l’adulte. Lorsque l’adulte donne à
l’enfant son doudou pour le calmer, sans lui expliquer ses émotions
ou son ressenti, l’enfant fait alors de son doudou un objet
fétiche.
Quel est le rôle
d’un doudou ?
Un doudou ne doit
pas se substituer à l’adulte. Son rôle est différent. Si le
doudou se substitue à l’adulte comme une solution aux maux
rencontré par l’enfant. Il prendra alors un rôle d’objet
fétiche. Cela n’apprendra pas à l’enfant à gérer et à
comprendre ses émotions. L’objet fétiche n’est pas un objet
transitionnel, l’enfant a alors une dépendance face à l’objet.
Il lui sera alors difficile de s’en servir comme d’un outil de
développement, et de s’en séparer.
Le doudou sert de
transition, il permet à l’enfant de se séparer doucement et en
confiance de sa figure d’attachement. Il crée également un espace
neutre permettant à l’enfant d’être et d’exister. L’enfant
utilise cet objet pour un usage spécifique et pour un temps donné.
Lorsque l’enfant n’a plus besoin de son doudou, car la transition
est faite, il s’en sépare alors naturellement. Le doudou a rempli
son rôle et permis à l’enfant de se construire.
Faut-il laisser le
doudou en libre accès ?
Le doudou est un
objet important pour l’enfant. C’est un outil. Il doit donc être
laissé à disposition de l’enfant. Il est un objet autonomisant.
Retirer un doudou à un enfant qui en a besoin est une violence. Cet
objet est une transition est permet la sécurité, le prolongement
entre le connu et l’inconnu. Le traumatisme causé par le retrait
du doudou peut créer des troubles de l’attachement. Si le doudou
est bien un objet transitionnel, l’enfant en gèrera très bien son
usage. Si le doudou est un objet fétiche, il faudra être d’avantage
présent auprès de l’enfant afin que celui-ci vienne chercher le
réconfort et les réponses à ses maux auprès de l’adulte.
L’objet fétiche changera alors doucement de rôle et l’enfant
l’investira différemment.
Aux environs de 3
ans, un enfant se détachera naturellement de son doudou lorsqu’il
n’en aura plus besoin dans son quotidien, même s’il peut garder
son doudou pour dormir.
Découvrir son corps, savoir qu’il est un tout, qu’il nous appartient est un apprentissage qui demande du temps. L’enfant passe par plusieurs étapes fondamentales, plusieurs stades, avant d’avoir pleinement conscience de lui, et de son corps.
Le corps existe, et nous en avons conscience, grâce au différent renseignement donner par le monde extérieur, grâce à nos sens, et grâce aux autres. Sans relation avec le monde nous ne pouvons avoir conscience de nous.
Comme pour tout développement chaque enfant fait ces acquisitions à son rythme, les âges donnés sont des moyennes.
Les principaux stades de découvertes :
L’enfant découvre son corps par morceaux, toucher, vue, ouïe, etc..il va falloir du temps et de la maturation pour assembler tous les morceaux et ne faire qu’un. L’enfant est alors morcelé dans son corps et ses sensations. Il n’a pas de limite corporelle.
-à la naissance, l’enfant est en fusion avec sa mère, ce sont ses besoins fondamentaux qui le font exister, la tétée, la respiration, le bercement..
-Vers 2 mois, le toucher de l’enfant se développe, il prend alors doucement conscience d’une nouvelle sensation, avec ses mains.
-Vers 3 mois, la vue commence à être suffisamment développée pour que l’enfant en ait conscience. La vue d’un enfant n’est mature qu’à 6 ans.
-Vers 4 mois ou 5 mois l’enfant sourit au miroir. Il voit un enfant et lui sourit, il n’a pas conscience qu’il se voit , que cet enfant est lui.
Il faut attendre que l’enfant est environ 12 ou 18 mois pour que tous les morceaux de son corps s’unifient, l’enfant prend conscient que son corps est un tout. Si on présente un miroir à l’enfant, il va toucher le miroir pour toucher l’enfant qu’il voit.
Il lui faudra néanmoins encore du temps pour comprendre que l’enfant qu’il voit dans le miroir est lui, souvent vers 2 ans. Pour savoir si l’enfant sait qu’il voit son reflet dans le miroir, faites une marche avec un feutre lavable sur le corps de l’enfant, si lorsqu’il voit son reflet il tente d’effacer la trace sur son corps.
Comment favoriser la découverte du corps :
Le toucher est fondamental dans la découverte du corps, les massages, les comptines ou l’on touche et nomme les parties du corps, le portage, sont les meilleurs moyens pour prendre conscience de son corps et en sentir les limites et le contour.
La motricité libre est une pratique qui favorise une découverte des sens et du corps au rythme de l’enfant. Il découvre l’espace et ces sens, il développe ainsi sa proprioception.
Le miroir est important dans la découverte du corps, sa composition, et la découverte du moi. La structure nidoo Montessori est parfaite, comportant un grand miroir dans l’espace de jeu, il est toujours à la disposition de l’enfant.
Les jeux aussi favorisent cette découverte, les comptines, l’expression corporelle, la danse, les jeux d’habillage…
Les comptines, permettre de nommer le corps, l’enfant pourra alors toucher les parties du corps nommées sur lui ou sur un tiers, il découvre ainsi la composition du corps.
Les jeux d’expression corporelle permettent à l’enfant d’expérimenter avec son corps et de découvrir l’espace dans lequel il s’inscrit.
La notion d’unité du corps
Lorsque l’enfant à intégrer la notion d’unité de son corps, il voit alors son corps comme un tout, il peut alors avoir du mal à laisser des matières sortir de lui. Un exemple est plus parlant, lorsque l’enfant se mouche, ou fait ses besoins, il peut avoir l’impression de perdre un morceau de lui, de son corps. Que son corps se désintègre, n’est plus uni. Ce qui peut être traumatisant, tan physiquement que psychologiquement. L’enfant doit alors apprendre que bien que son corps soit un tout, certaines fonctions vitales lui demandent d’accepter de se séparer des déchets produits. Cette phase peut être délicate, et demander beaucoup de patience et de verbalisation, sur le fait que tout cela est normal, et que tout le monde a les mêmes besoins. Il faut accompagner l’enfant en faisant de chaque « perte » une expérience.
La position assise n’est pas une position naturelle de l’enfant, tant qu’il ne l’a pas acquise par lui-même. Mettre un enfant en position assise alors qu’il ne maitrise pas cette posture, c’est le ralentir dans la découverte de son corps et de la motricité. Il est prisonnier de cette position imposée et inconfortable.
Tenir assis et
savoir s’assoir quelle différence ?
Un enfant peut tenir
assis vers 5 ou 6 mois, si on le met en position assise, il se
maintiendra, sa structure musculaire le lui permet, mais cela ne veut
pas dire pour autant qu’il soit prêt à s’assoir seul. De plus,
cette position n’est pas physiologique et créée de nombreuse
tension dans son corps. Pour pouvoir s’assoir seul l’enfant doit
avoir franchi plusieurs étapes de son développement sensorimoteur :
-le retournement du
dos sur le ventre et inversement
-Ramper en marche
avant et arrière
-Marcher à 4 pattes
-Se mettre
semi-assis
Ses muscles et sa
colonne vertébrale seront alors suffisamment développés.
Ses
étapes sont fondamentales pour de multiples raisons. La première
étant la maturation de son système neurologique, la découverte et
la connaissance de son corps et de ses sens, qui amène
progressivement la coordination de ses mouvements. Toutes les étapes
du développement sont interdépendantes.
Pourquoi
maintenir un enfant en position assise alors qu’il ne sait pas
s’assoir seul est néfaste ?
Cette
position n’est pas physiologique tant qu’elle n’est pas acquise
naturellement par l’enfant, il se retrouve alors prisonnier d’une
position qu’il ne maitrise pas. Cela peut le mettre en insécurité,
et lui apporter des peurs. Notamment la peur de la chute. L’enfant
crispe alors ses muscles, ce qui créer des tensions partout dans son
corps, mais aussi dans sa tête. Il peut se sentir inquiet, en danger
ne maitrisant pas ses mouvements ni sa position. En effet si vous
raidissez vos muscles vous perdez toute souplesse, et vous ne pouvez
faire de bon mouvement ?
Cela
ralentira aussi son développement sensorimoteur naturel. L’enfant
apprend en expérimentant, mis en position assise il se retrouve
priver de liberté d’expérimentation.
Si
votre enfant souffre de reflux gastro-oesophagien, maintenez le plus
possible l’enfant dans vos bras dans une position physiologique ne
mettant pas son corps en extension.
Comment
permettre à l’enfant d’acquérir la station assise seule ?
Afin de
permettre à l’enfant d’acquérir la position assise à son
rythme, il faut le laisser expérimenter son corps, ses mouvements,
ainsi que l’espace. La motricité libre est donc toute indiquée
pour permettre à l’enfant d’arriver à la position assise par
ses propres moyens. Privilégiez un portage physiologique, il permet
à l’enfant de prendre conscience de son corps sans le contraindre
dans des positions qui lui serait inconfortables, et génératrices
de tension.
Que ce soit dans le
milieu professionnel ou non, la peur de séparation des 8 mois est
une phase connue du développement de l’enfant. Mais de quoi
parle-t-on ?
La peur de
séparation qu’est-ce que c’est ?
La peur de
séparation c’est cette inquiétude qui envahit l’enfant lors
qu’il est séparé des gens qui prennent soin de lui. Et plus
particulièrement de sa figure d’attachement. Ces peurs de
séparation ne sont pas réservées aux 8 mois de l’enfant, dans
nos vies, nous traversons plusieurs de ces peurs. Mais à 8 mois,
l’enfant vit une grosse phase de développement dans ces relations,
sa relation au monde et sa relation aux autres.
Cette peur se
manifeste par un attachement accru, l’enfant est littéralement
accroché à sa figure d’attachement principale, le plus souvent sa
mère. Et ne veut plus que personne d’autre ne s’occupe de lui,
ou ne l’approche.
Il pleure, hurle et
ne veut pas se décrocher ou quitter sa figure d’attachement.
L’enfant à peur, il vit une évolution émotionnelle qui le
perturbe et le déstabilise. Il a besoin de comprendre et d’être
accompagné dans cette phase.
Pourquoi a-t-elle
lieu aux alentour de 8 mois ?
Cette inquiétude
apparait aux alentours de 8 mois et sera suivie par de nombreuses
autres peurs de séparation. Lorsque l’enfant à environ 8 mois, il
a déjà fait beaucoup d’acquisitions au niveau émotionnel,
moteur, et cognitif. À cet âge, il renforce sa sécurité et son
attachement. Il comprend que plusieurs personnes prennent soin de
lui, et qu’elles ont toute un statut différent, et une place
différente. Ils les différencient.
On parle aussi
souvent à cet âge de peur de l’étranger, en effet l’enfant
reconnait les gens et sait les différencier. Mais au-delà de la
peur de l’étranger ou des personnes qu’il ne connait pas, c’est
plutôt une inquiétude face aux nouveaux visages et de savoir s’il
peut être en confiance ou pas. Car l’enfant est en train de forger
sa sécurité, hors un nouveau visage peut ébranler cette sécurité.
Comment aider
l’enfant à vivre cette évolution ?
Comme pour toute
phase de développement il convient d’accompagner l’enfant, et de
l’aider à construire sa base de sécurité affective. Le dialogue
et le toucher ont alors une place prépondérante dans la phase
d’accompagnement à la séparation et la construction d’une
sécurité affective pour l’enfant. Il faut prendre en compte son
inquiétude sans pour autant la renforcer et accroitre alors son
insécurité. Prendre le temps de la séparation avec sa figure
principale d’attachement en se présentant comme un relai une
figure rassurante en laquelle l’enfant peut avoir confiance.
Le toucher et la
verbalisation sont les principales manières d’accompagnement. Il
est important expliquer à l’enfant la séparation, pourquoi elle à
lieu, et pour quelles raisons. Beaucoup de livres pour les très
jeunes enfants abordent ce thème avec brio, n’hésitez pas à les
proposer. Mettez des mots sur ces états et ces ressentis, cela lui
permettra de les comprendre et alors de les vivres.
On oublie souvent le
toucher, or, il occupe une place importante dans nos relations et
notre sécurité. Respectons les bulles de chacun, il est important
de ne pas interférer dans les bulles de chacun et de bien veiller à
y être invité. Le toucher, les câlins apportent énormément et
nous permettent de nous développer. Il renforce nos liens et notre
santé. À ce titre il faut respecter l’espace vital de chacun pour
que le toucher ne soit pas vécu comme une intrusion.
Le terrible two, cette fameuse crise qui survient chez l’enfant aux environ de 2 ans et qui met nos nerfs à rude épreuve, pourquoi ? Comment ? Et comment bien la vivre ?
Le terrible two qu’est ce que c’est ?
Le terrible two est une crise, une phase de développement, comme une mini crise d’adolescence.
Cette crise survient aux alentours des 2 ans de l’enfant, elle est liée à la maturation de son cerveau et à son développement psychomoteur. En effet, l’enfant commence à prendre conscience de son individualité, il comprend qu’il est une personne à part entière. Jusqu’à présent, il se sentait comme un prolongement de ses parents.Hors, lorsque l’enfant comprend qu’il est un être à part entière, il se sent exister, il a envie de décider, de faire ses choix. Il s’oppose donc aux choix qui lui sont faits, s’ils ne vont pas dans le sens des siens, ou que les choses ne sont pas il l’a décidé. Il veut décider et être libre de faire ce qui lui plait. S’il n’obtient pas ce qu’il désire, s’en suit une crise, des larmes, des cris, de très grosses colères, et un « non » bien marquer. À cet âge, le cerveau de l’enfant est en pleine maturation, et les émotions ne sont pas bien gérées et comprises. Il ne peut pas faire face à ce qu’il ressent, et qu’il ne comprend pas. C’est pourquoi il exprime sa frustration, sa colère par des crises.
Comment accompagner le terrible two ?
Comme pour toutes les crises, il nous faut comprendre, et essayer de nous mettre à la place de l’enfant. Si l’on comprend ce qu’il vit et comment il le vit, il nous sera plus simple de l’aider et de l’accompagner dans ce moment pas toujours simple. À nous de nous adapter.
La difficulté réside dans le fait de ne pas laisser l’enfant faire ce qu’il veut sous prétexte d’éviter la crise, et lui expliquer pourquoi il ne peut faire ce qu’il souhaite. L’enfant à besoin de cadre, de règles, ils lui permettent de se structurer, et de grandir. À cet âge un enfant n’a pas de limite, il fait ce qui lui plait sans penser aux conséquences, car il vit dans l’instant présent et ne se projette pas, ni lui ni son acte. Il apprend et cherche à comprendre.
Cela ne sert à rien de se confronter à l’enfant, il va falloir vous armer de patience, et apprendre à vous exprimer différemment. Le cerveau de l’enfant ne gère pas la négation, lorsque vous lui dites : « ne fait pas ça. », l’enfant entend : « fait ça », la phrase négative est complexe à comprendre. Vous pouvez répéter 100 fois la même phrase, elle n’est pas comprise. Lorsqu’une façon de faire ou de parler ne fonctionne pas, c’est qu’il faut sans doute en changer.
Apprenez-lui à gérer ses émotions
C’est en fait ce manque de maturation du cerveau qui est à l’origine des crises. L’incapacité à gérer et vivre ces émotions. C’est à cette période que vous pouvez mettre en place de nombreux outils pour permettre à l’enfant de comprendre ce qui se passe en lui au niveau émotionnel, et apprendre à « bien vivre »ces émotions. N’hésitez à lui proposer plusieurs approches, il pourra choisir celle qui lui convient le mieux. Nous sommes tous différents, et n’avons pas la même façon d’apprendre, et de gérer nos émotions.
En conclusion
Armez-vous de patience, cette crise n’est qu’une phase tout à fait normale du développement de l’enfant. Accompagnez l’enfant dans la gestion de ses émotions, verbalisez, et entourez-le d’amour et d’affection.