Voici la définition Wikipédia : « Le terme
bionettoyage désigne l’ensemble des opérations réalisées, notamment en milieu
hospitalier, afin d’assainir un environnement. Le bionettoyage permet de
réduire, voire de supprimer, les micro-organismes présents dans un milieu, afin
d’éviter des contaminations ou des infections par des maladies nosocomiales. »
Le bionettoyage peut également s’appliquer dans nos logements,
notamment en cas de virus, maladie, etc…, les zones à favorisées sont :
les sols, la cuisine, les sanitaires, la salle de bain et le lieu de change.
Quels produits utilisés ?
Il existe plusieurs produits pour réaliser un bionettoyage :
les détergents : ont une
action chimique. Ils décollent les salissures, dégraisse et émulsionne. Ils
contiennent des agents tensioactifs, se sont les produits d’entretien classique.
Ils ne contiennent pas d’agents anti-bactériens. Ces produits sont destinés aux
surfaces et matériaux inertes.
les désinfectants : ils
contiennent au moins un principe actif doué de propriétés anti-microbiennes. Un
désinfectant bien connu est l’eau de Javel. Ils répondent à des normes AFNOR (
bactéricidie en conditions de saleté NF EN 1040 (T 72-152), fongicidie NF EN
1275 (T 72-202), virucidie NF T 72-180, NF T 72-181, sporicidie NF EN 14347).
La désinfection à une action courte, elle ne tient pas dans la durée. Lorsque l’on
utilise un désinfectant, on ne doit ni rincer, ni essuyer après application.
les détergents-désinfectants :
Ils allient la propriété de détergence et de désinfection. Un produit 2 en 1,
qui permet un gain de temps. Les normes utilisées pour ces produits sont les
mêmes que pour les produits désinfectants. Pas de rinçage après usage, sauf sur
une surface en contact avec de l’alimentaire.
les abrasifs : Ce sont des produits
contenant des tensioactifs, donc des détergents, contenant en plus de la silice
ou de la calcite finement broyée. Ce qui donne un coté abrasif, des produits
comme le CIF ou la pierre d’argile sont des abrasifs.
les détartrants : Ce sont des
produit utilisées pour éliminé le calcaire (tartre), le vinaigre est un détartrant.
Les règles à respectées :
Respecter les indications d’utilisation
Ne jamais mélanger les produits
Conserver les produits dans leur emballage
d’origine
Respecter les dates de péremption
Verser le produit dans l’eau, non l’inverse. Attention
aux projections
Porter une tenue adéquate
Fréquences de nettoyage :
En fonction de l’utilisation des pièces de vie, la fréquence
de nettoyage varie. Ici nous parlons d’un nettoyage humide des sols et
surfaces.
Les pièces comme les chambres, les couloirs, les
bureaux, nécessitent au minimum d’un nettoyage des sols et surfaces 1 fois par
semaine, en plus d’un passage d’aspirateur fréquent.
Les pièces comme les salles de jeux, salles à
manger, de séjour, salon, elles nécessitent un nettoyage quotidien avec un
aspirateur. Les sols et surfaces, nettoyage quotidien minimum, et au besoin après
utilisation, notamment après le repas, si projection de nourriture au sol.
Les pièces comme salles de bain, espaces change,
les WC, la cuisine, elles nécessitent d’une attention particulière. Le nettoyage y est quotidien, voir plus.
Le lavage des mains des adultes :
Le nettoyage s’effectue avec de l’eau et du savon. Il soit être
d’un moins 30 secondes, avec un temps de savonnage d’un moins 15 secondes.
Retirer tous les bijoux
Passer les mains sous l’eau pour les mouillées
Prendre une dose de savon
Savonner sur toute la surface des paumes et du
dos de la main, sans oublier les espaces interdigitaux, les extrémités des
doigts et du pouce ainsi que le poignet. Cette étape doit durée au moins 15
secondes.
Rincer abondamment les mains dirigées vers le
haut, en laissant couler l’eau le long de l’avant-bras.
Sécher minutieusement en tamponnant avec
l’essuie-mains papier à usage unique.
Fermer le robinet avec le dernier papier utilisé
pour les mains.
Le 20/11/1989 la convention internationale relative aux
droits de l’enfant (CIDE) est ratifié. Aujourd’hui, nous fêtons ces 30 ans.
Qu’est-ce que la CIDE ?
C’est un texte qui reconnait de façon internationale les enfants
comme des êtres à part entière, porteurs de droits sociaux, économiques,
civils, culturels et politiques.
La CIDE a été ratifiée par 193 pays et signé par les états
unis et la somalie.
La convention contient 4 grands principes, et 54 articles.
Les 4 grands principes sont : la non-discrimination,
l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit de vivre, survivre et se développer auquel
il faut rajouter le respect des opinions de l’enfant.
En voici les articles fondamentaux :
Le droit d’avoir un nom, une
nationalité, une identité
Le droit d’être soigné, protégé
des maladies, d’avoir une alimentation suffisante et équilibrée
Le droit d’aller à l’école
Le droit d’être protégé de la
violence, de la maltraitance et de toute forme d’abus et d’exploitation
Le droit d’être protégé contre
toutes les formes de discrimination
Le droit de ne pas faire la
guerre, ni la subir
Le droit d’avoir un refuge,
d’être secouru, et d’avoir des conditions de vie décentes
Le droit de jouer et d’avoir des
loisirs
Le droit à la liberté
d’information, d’expression et de participation
Le droit d’avoir une famille,
d’être entouré et aimé
Aujourd’hui la France dévoile les 22 mesures du plan gouvernemental de
Protection de l’enfance.
Parmi ces 22 mesures les principales seront :
Renforcer le 119, le numéro Allo enfance en danger.
Mieux recueillir la parole de enfants
L’accompagnement post-traumatique
La création d’un numéro pour les potentiels agresseurs avant le passage à l’acte
Prévention pendant le temps périscolaire
Un nouveau carnet de grossesse pour mieux informer et prévenir les parents
Effectuer plus d’études concernant les violences commises dans la période de l’enfance
Un renforcement du fichier des délinquants sexuels
Un plus grand contrôle de l’accès à la pornographie
Mais
également
Renforcer la prévention en protection de
l’enfance :
Réaliser 100% des bilans de
santé en école maternelle d’ici 2022.
Atteindre un taux de couverture
de 20% par la PMI des besoins en termes d’entretien prénatal précoce à
horizon 2022.
Doubler d’ici 2022 le nombre de
visites à domicile prénatales par les sages-femmes de PMI et le nombre de
visites à domicile infantiles par des infirmières puéricultrices juste
après l’accouchement.
Créer 20 nouveaux relais
parentaux (ou l’équivalent de 500 nouvelles places) sur le territoire
d’ici 2022 pour soutenir les parents en difficulté.
Renforcer les moyens des
cellules de recueil et d’informations préoccupantes, en accentuant la
pluridisciplinarité
Ecouter d’avantage les enfants
protégés pour changer le regard de la société :
Mobiliser la société civile
autour de l’enfance protégée notamment sur le parrainage, le soutien
scolaire ou l’accès à la culture, aux sports et aux loisirs.
Lancement d’appels à projets et
subventionnement d’associations de parrainage et de soutien pour aboutir
en 2022 à : 10 000 parrainages ; 50% de territoires couverts par
un partenariat sur le soutien scolaire : 50% de territoires soutenus
dans le soutien culturel, sportif et l’accès aux vacances des enfants et
de leurs familles.
Permettre aux mineurs pris en
charge par l’aide sociale à l’enfance d’en sortir plus facilement par la
voie de l’adoption, en mettant en œuvre les procédures d’adoption simple
quand les conditions sont réunies.
Etendre le dispositif
« Devoirs faits » pour les enfants de l’ASE en 2020.
Renforcer l’accès au service
civique des jeunes sortants de l’aide sociale à l’enfance.
Anticiper l’examen des
conditions de titre de séjour dès 17 ans pour ne pas interrompre les
parcours d’insertion des mineurs étrangers.
Renforcer le recours aux
internats scolaires des enfants relevant de l’aide sociale à l’enfance
(dès 2020).
Faciliter l’accès des jeunes de
l’aide sociale à l’enfance aux dispositifs d’excellence (horizon 2021).
Conventionner avec la
conférence des Grandes Ecoles pour instaurer des dispositifs type
Sciences-Po ZEP à destination du public ASE.
Réserver aux jeunes de l’ASE
des places dans les internats des lycées d’excellence.
Faire des enfants protégés des
enfants comme les autres :
Mettre en place un bilan de
santé obligatoire pris en charge par l’Assurance maladie pour chaque
enfant entrant dans le dispositif de protection de l’enfance (mesure
prévue dans le PLFSS 2020).
Créer des dispositifs d’intervention
adaptés aux problématiques croisées de protection de l’enfance et de
handicap : 1 équipe mobile par département et 50 nouveaux dispositifs
ou structure correspondant à cette approche d’ici 2022.
Pour garantir la sécurité des
enfants protégés et prévenir les risques de maltraitance, élaborer d’ici
2022 un référentiel national de contrôle des lieux d’accueil de protection
de l’enfance, doté de critères communs objectivant la qualité des prises
en charge.
Créer d’ici 2022 600 nouvelles
places d’accueil pour répondre aux besoins spécifiques des enfants placés
et notamment permettre aux fratries de rester ensemble.
Développer les centres
parentaux afin d’aboutir à 1 centre parental par département d’ici 2022
pour soutenir et accompagner les parents d’enfants protégés.
Pour que le retour à domicile
des enfants placés se passe dans de bonnes conditions, systématiser
l’accompagnement en respectant un délai minimal entre la levée de la
mesure et le retour effectif en famille et en proposant les adaptées à
chaque situation familiale (sur le volet éducatif, social, psychologique
mais aussi budgétaire).
Repenser le rôle d’assistant
familial pour permettre la construction d’un lien d’attachement avec
l’enfant protégé, et mieux associer l’assistant familial au parcours de
l’enfant au sein de l’ASE.
Elaborer une charte des droits
des enfants protégés pour le printemps 2020.
Mettre en place un album de vie
pour chaque enfant accompagné pour garantir à chaque enfant devenu adulte
ses souvenirs d’enfance.
Rendre le quotidien des enfants
protégés plus facile en simplifiant les notions d’actes usuels et non
usuels.
Garantir la continuité du
parcours et de l’accès aux soins des mineurs non accompagnés à leur
arrivée à la majorité.
Créer un fonds de
solvabilisation national des jeunes sortants pour l’accès à un logement,
de type fonds de solidarité logement.
Développer les dispositifs
d’accompagnement global emploi/insertion/logement des jeunes, y compris
pour les jeunes en situations de handicap dont le besoin peut-être plus soutenu.
Soutenir les accompagnements
passerelles des jeunes sortants en situation de handicap et orientés vers
les structures adultes.
Améliorer l’accès aux droits
via la mise en place de rendez-vous des droits CNAMTS/CNAF/MSA.
Dans l’exercice de votre profession vous pouvez être amener
à transporter en voiture les enfants accueillis. Que se soit pour vous rendre à
la bibliothèque, au RAM, ou à l’école. Faisons le point sur la sécurité en voiture,
et sur les dispositifs de sécurité. Mais également sur l’indemnité kilométrique
Les obligations pour transporter les enfants accueillis en
voiture :
Pour pouvoir utiliser votre véhicule avec les enfants que
vous avez en accueil, plusieurs règles sont à respectées.
Vous devez bien évidement avoir l’accord et l’autorisation écrite des parents, cette autorisation fait partie des annexes à mettre à votre contrat.
Votre véhicule doit être assuré et une attestation de votre assureur doit vous être fournie. Voici ce qu’elle doit comporter : « La compagnie … représentée par M … le directeur régional ou (autre) certifie que Mme … a souscrit un contrat automobile pour le véhicule … n°… Ce contrat autorise le transport des enfants dont la conductrice a la garde, dans le cadre de sa profession assistante maternelle ou familiale, pour laquelle elle est rémunérée. » Une copie de cette attestation doit être remise aux parents employeurs.
Votre véhicule doit être en bon état, CT a jour, révision etc … Et également en état de propreté, pensez à effectuer fréquemment, le ménage dans votre voiture.
Votre véhicule doit être équipé de dispositifs de sécurité adapté à l’âge des enfants transporté.
L’indemnité kilométrique :
Si les parents vous demandent expressément de conduire leurs enfants, (école, activité extra-scolaire, etc…) les indemnités kilométriques vous sont dues. En revanche si vous utilisez votre véhicule pour aller à la bibliothèque, au ram, etc…, de votre propre chef, vous pouvez ou non percevoir les indemnités kilométriques. En effet cela relève d’une entente commune qui doit avoir été négocié et noté au contrat. Sachez que les frais kilométriques (si vous en avez convenu) sont à diviser entre tous les parents des enfants transportés, sauf si le déplacement ne concerne que l’un deux.
Les indemnités kilométriques dépendent des barèmes (barème
administratif qui est le minimum, et le barème fiscal qui est le maximum) ,
elles ne sont pas libres. Elles varient également en fonction du kilométrage,
et de la puissance du véhicule.
Puissance
fiscale
MINIMUM
moins de 2000 km | 2000 à 10000 km
MAXIMUM
Barème fiscal 2019
3 CV et moins
0,29 €
0,36 €
0,451 €
4 CV
0,29 €
0,36 €
0,518 €
5 CV
0,29 €
0,36 €
0,543 €
6 CV
0,37 €
0,46 €
0,568 €
7 CV
0,37 €
0,46 €
0,595 €
8 CV et plus
0,41 €
0,50 €
0,595 €
Les indemnités kilométriques n’ont pas le caractère de
salaire et ne sont donc pas soumises à charges sociales.
Les dispositifs de sécurité :
Les sièges auto :
Les sièges auto que vous utilisez doivent répondre aux normes en vigueurR44/04 (ou même 03 c’est encore légal à l’usage) ou R129 (i-size). Rien ne vous oblige à avoir un siège auto ISOFIX , ni aujourd’hui ni en 2021.
Un siège auto peut être utilisé maximum 10 ans s’il est toujours
aux normes en vigueurs.
Les sièges auto sont les dispositifs de sécurité indispensables et obligatoires. Pour que les enfants soient en sécurité, il faut que les sièges auto soient adapté à leur âge, leurs poids et leurs tailles. Ils sont repartis en groupe.
· Groupe 0 de 0 à 10 kg : groupe
réservé à quelques coques et principalement aux nacelles. La coque dos route
est à privilégier, elle assure plus de sécurité.
· Groupe 0+ de 0 à 13 kg :
Siège naissance obligatoirement dos route
· Groupe 1 de 9 à 18 kg : les sièges
2ème âge avec harnais ou bouclier, dos ou face route. Les sièges dos route sont
à privilégié
· Groupe 2 de 15 à 25 kg : les
rehausseurs avec dossier, mais également des sièges dos à la route.
· Groupe 3 de 22 à 36 kg : les
rehausseurs avec ou sans dossier. Les sièges avec dossier sont plus sûrs en cas
d’accident.
Qui fournit les siège auto ?
L’assistante maternelle ou les parents peuvent fournir le ou les
siège auto. C’est à voir entre vous. Si vous avez du matériel répondant aux
normes, et qui convient aux parents, vous pouvez utiliser votre matériel. Si
votre matériel n’est plus aux normes vous devrez vous équiper. Si les sièges
auto que vous utilisez et aux normes mais ne convient pas à vos parents
employeurs, négocier avec eux le prêt ou
l’achat en commun de matériel.
Elle vous ait délivré sous condition de ressources une fois les 60 heures de formation effectuées et avoir travaillé au moins 2 mois. Cette prime est au minimum de 300 € et au maximum de 600 €. Vous avez 1 an maximum après votre 1er agrément pour en faire la demande. Cette aide vous ait verser sous contrat, vous devez vous engagez à exercer pendant 3 à 5 ans sinon elle doit la rembourser.
Elle est à demander lors de l’obtention de l’agrément ou dans les 6 mois suivant le renouvellement ou lors d’une modification liée à des exigences de la PMI. Pour prétendre à cette aide, vous devez justifier 3 mois consécutifs d’activité. Elle est versée en fonction des revenus du foyer. Elle est versée pour un type d’équipement, il faut pour cela faire un dossier, et joindre une facture ou devis. La somme est versée sous forme de remboursent. Le remboursement s’effectue sous 1 mois environ.
Les rétroviseurs de surveillance :
Les rétroviseurs de surveillance sont parfaits pour garder un œil
sur les enfants installé dos à la route. Il en existe de nombreux modèle, ludiques,
avec éclairage, etc…
Les couches font partie intégrante de la vie de bébé, il les portes 24h/24. Et en consommera donc beaucoup. De sa naissance à l’acquisition de la propreté, un enfant sera changé plus de 4000 fois. Même si ce chiffre est donné à titre indicatif et varie d’un enfant à l’autre, il donne un ordre de grandeur.
C’est donc un pole important, et qui donne à réfléchir. Même si les couches sont fournies par les parents, vous pouvez être amenées à les conseiller. Entre les couches jetables « classiques », les couches « écologiques », ou les couches lavables (vous me connaissez ce sont les couches que j’utilisais, et je vous en parlerai bientôt !!). Mais également entre le respect de la santé, de l’écologie, et le budget, ont fait le point.
Les couches jetables :
La composition des couches et leurs process de fabrication sont obscures. Les fabricants ne communiquent que partiellement sur ce sujet. Elles sont pourtant les couches les plus utilisées. Préférez les plus écologiques et dont la composition est la plus naturelle possible. La peau des bébés est immature et perméables, il est donc important de savoir quelles sont les substances entre en contact avec elle.
Voici quelques composant, potentiellement nocifs:
Dioxine : est un composant qui résulte du
blanchiment au Chlore des couches. Il est cancérigène et perturbateur
endocrinien. Joue un rôle dans les causes d’infertilité. Il est
également présent dans les tampons, serviettes hygiéniques féminines.
Tributylétain ou TBT : est un pesticide , et un polluant marin car utilisé pour peindre les coques de bateau. C’est un perturbateur endocrinien et il endommage le système immunitaire.
Benzol : ou benzine, est en fait du gondron. Aux effets cancérigènes.
Polyacrylate de sodium ou SAP. Gel superabsorbant.
Est un polymère super absorbant qui à la capacité d’absorber 200 à 300
fois son poids. C’est lui qui est responsable de cet « effet bébé au sec »
De surcroit elles sont extrêmement polluantes et ont un fort impact environnemental.
Quelques chiffres parlant:
Quantité de déchets : Une tonne de couches jetables par enfant.
Dégradation : Une couche jetable met entre 200 à 500 ans pour se dégrader.
Matière première : 650kg de matières premières (issues du pétrole) par enfant.
Eau : 120m3 d’eau pour la fabrication de couches jetables par enfant
Déforestation et pollution chimique :
Pour fabriquer des couches jetables, des millions d’arbres sont abattus
chaque année (cellulose), et les déchets rejetés sont remplis de
produits chimiques.
Les couches « classiques » :
Leur composition est souvent opaque. Les fabricants ne communiquent pas tous la composition exacte de leurs produits. Entre les matières utilisées pour fabriquer les voiles de protection, celles utilisées pour le cœur absorbant de la couche, et autres, mieux vaut bien se renseigner. Il existe de nombreuses études comparatives, notamment réalisées par que choisir. Elles sont très intéressantes et peuvent vous aider à y voir plus clair.
Biodégradabilité des couches écologiques. Les couches jetables ne sont pas bio dégradables, elles sont extrêmement polluantes
Cellulose et blanchiment. Les couches jetables contiennent de la cellulose afin d’absorber les matières liquides et solides. Certaines marques utilisent de la cellulose certifiée SFI c’est-à-dire provenant de foret éco-gérée. La cellulose est majoritairement blanchie au chlore.
Utilisation du SAP. . Le SAP est un gel absorbant présent dans toutes les couches jetables. Certains modèles en contiennent néanmoins moins que d’autres. Le SAP est un des gros problèmes des couches jetable, il est extrêmement controversé, car nocif.
Recours au plastique. Les couches contiennent des polymères comme du polypropylène ou du polyéthylène.
Absence de lotion. La lotion est utilisée pour limiter l’irritation du au port des couches. Bien que certaines lotions contiennent des ingrédients naturels, elles comportent de la vaseline, qui est composée entre autres de pétrole.
Emballages. Les paquets sont constitués de plastique.
Parfum. A ma connaissance, les couches jetables n’utilisent pas de parfum. Contrairement aux lingettes.
Autres produits chimiques. La liste est longue est varie d’un fabricant à l’autre…
Budget. Il vous faudra compter entre 100€ et 50€ par mois selon les marques, et en fonction des besoins de l’enfant.
Bien qu’elles soient elles aussi jetables, elles sont bien moins polluantes, et plus respectueuses de la peau des enfants.
Biodégradabilité des couches écologiques. Une couche jetable même écologique, reste polluante, et non biodégradable…
Cellulose et blanchiment. Les couches contiennent de la cellulose. Elle permet l’absorption des matières liquides et solides. Les couches écologiques utilisent dans la grande majorité de la cellulose issue de forêts gérées de façon responsable. La cellulose n’est pas blanchie au chlore, mais à l’oxygène.
Utilisation du SAP pour le cœur absorbant. Le SAP est un gel absorbant présent dans toutes les couches jetables. Certains modèles en contiennent néanmoins moins que d’autres. Le SAP est un des gros problèmes des couches jetable, il est extrêmement controversé, car nocif.
Recours au plastique. Les couches contiennent des polymères comme du polypropylène ou du polyéthylène.
Absence de lotion. Les couches écologiques ne contiennent pour la plupart pas de lotion.
Parfum. Les couches jetables écologique n’utilisent pas de parfum.
Emballages. Certaines marques ont des paquets biodégradables.
Autres produits chimiques. Si les marques bio utilisent des matières premières renouvelables, il peut néanmoins exister des traces de produits chimiques.
Budget. Les budget est plus élevé en général avec des couches écologique, mais pas toujours…
Effectuer un déménagement lorsque l’on est assistante
maternelle peut être compliqué, et avoir des répercussions
financières non négligeables…
Pour comprendre en quoi un déménagement peut être compliqué,
il faut comprendre que l’agrément
d’assistante maternelle est attribué pour un logement défini.
Lorsque l’on déménage, il faut donc faire agréer son futur
logement. Si vous déménagez dans une même ville ou si vous changez
de région, ce n’est pas non plus la même chose…
Un déménagement engendre beaucoup de démarches, eau,
électricité, changement d’adresse, il en va de même pour votre
agrément. Il y a beaucoup de choses à penser.
Mais, un déménagement, c’est aussi beaucoup de changement, et
d’émotion. Un déménagement n’est pas anodin, pour votre
famille, mais également pour les enfants que vous accueillez.
Au-delà des formalités administratives, il ne faut pas négliger
l’humain.
Il est primordial d’en parler avec les enfants que vous
accueillez. Que vous continuiez de les accueillir dans votre nouveau
logement, ou que vous cessiez l’accueil, un déménagement cela se
prépare aussi psychologiquement.
Ne négligez pas le dialogue avec les enfants, expliquez leur
comment cela va se dérouler, si vous avez des photos du nouveau
logement montrez leur, etc… Prenez du temps pour les préparer.
Les démarches à effectuer lorsque l’on
souhaite déménager
Prévenir vos parents employeurs
Cela coule de source, mais penser à prévenir le plus rapidement
vos parents employeurs de votre déménagement. Si vous déménager à
quelques rues de votre ancien domicile, cela ne pose peut-être pas
de problème, mais si vous changer de ville, de région, ou autre,
cela peut ne plus convenir.
Suivant le cas de figure, vous pouvez être amené à
démissionner, ou à être licencié.
En effet, lorsque vous avez signé votre contrat, vous vous
engagiez à exercer à une adresse définie.
Les parents ne sont pas dans l’obligation de vous suivre, ils ne
sont pas non plus tenus de vous licencier, étant donné que le motif
de rupture émane de votre fait, il est possible que vous soyez amené
à démissionner.
En cas de démission, vos n’avez pas droit aux indemnités de
licenciements, et, suivant les cas, pas de droit au chômage. Cela
dépend bien évidemment du motif du déménagement.
Prévenir le président du conseil général
En tout premier lieu, il vous faut prévenir le président du
conseil général, c’est en effet lui qui gère et attribue les
agréments.
« En cas de changement de résidence à l’intérieur du
département, l’assistant maternel ou l’assistant familial
communique, par lettre recommandée avec demande d’avis de
réception ,sa nouvelle adresse au président du conseil général
quinze jours au moins avant son emménagement. Lorsque l’assistant
maternel ou l’assistant familial change de département de
résidence, il communique, dans les mêmes formes et délais, son
adresse au président du conseil général du département de sa
nouvelle résidence en joignant une copie de la décision mentionnée
aux articles D.421‐12 ou D.421‐13 ou de l’attestation
mentionnée à l’article D.421‐15. Le président du conseil
général du département d’origine transmet le dossier de
l’intéressé au président du conseil général du nouveau
département de résidence dès que celui‐ci en fait la demande. »
En cas de changement de région, les démarches prennent plus de
temps.
Votre courrier doit comporter en plus de vos noms et prénoms,
l’adresse du logement que vous quittez, ainsi que la date de départ
du logement. L’adresse du futur logement, ainsi que la date
d’emménagement.
Vous recevrez un courrier indiquant la prise en compte de votre
déménagement.
Prévenir votre PMI
Prévenez votre PMI de votre déménagement, que vous dépendiez
ou non de la même PMI, il est important de tenir votre PMI informer.
Si vous dépendez encore de la même PMI, cela vous permettra de
prendre au plus vite un rendez-vous, pour faire agréer votre nouveau
logement. Si vous changer de PMI, cela permettra de tenir au courant
votre puéricultrice, de votre départ, et de surcroit de mettre a
jour leurs fichiers. Vous pouvez pour ce faire envoyer un courrier ou
un mail. Le président du conseil général informera votre PMI de
votre départ dès qu’il en sera informé.
Lorsque vous changez de PMI, prévenez également la PMI dont vous
dépendrez de votre arrivée. Cela vous permettra de rencontrer votre
future puéricultrice, et de prendre au plus vite un rendez-vous pour
faire agréer votre logement. Et ainsi de reprendre au plus vite
votre activité.
Prévenir le Relai d’Assistante maternelle
Pensez à prévenir le RAM dont vous dépendez, et ce que vous le fréquentiez ou non. Le RAM dispose de la liste des assistantes maternelles de son secteur, que vous ayez des places de disponibles ou non, cela permettra au RAM de tenir ses listes à jour.
En conclusion :
-Commencez votre déménagement en parlant, avec votre famille,
les enfants que vous accueillez ainsi que leurs parents. En période
de changement, favorisez le dialogue, et prenez du temps.
-Prévenez le président du conseil général par lettre
recommandée avec accusé de réception au moins 15 jours avant votre
déménagement.
-Prévenez la PMI de votre lieu de résidence, et votre future
PMI.
-Prévenez votre Relai d’Assistante maternelle.
-Ne faites aucun accueil tant que votre nouveau logement n’a pas
été agréé.
-Courage pour les cartons, les meubles à bouger, et
l’organisation.
Les petits que vous accueillez commencent à manger. Avec les parents employeurs, vous avez décidé que les repas seraient préparés par vos soins.
Mais, préparer des repas sains et savoureux pour tous, ce n’est pas toujours une mince affaire…
Entre les compotes,
les purées et autres petits plats, cela demande de l’organisation,
de l’imagination et parfois une bonne dose de compromis…
Les besoins nutritionnels de bébé sont spécifiques, pour autant, il est facile et agréable de l’éveiller au gout avec des « préparations maison ».
L’avantage des
« préparations maison » :
Il faut en convenir,
les petits pots du commence sont très pratiques, et spécialement
adaptés à l’âge et aux besoins des bébés. Bien que de nos
jours les choix soient très variés, bio, sans additif, avec
beaucoup de choix de gouts et de texture, cela reste un produit
industriel. En termes de gouts, et d’impact écologique, rien ne
remplace le « fait maison », sans compter que l’amour
que vous mettez dans vos plats a un gout inimitable.
Le gout et
les nutriments :
Rien ne peut remplacer des fruits et légumes frais de saison, ils sont plus savoureux, plus nutritifs et ont plus de vitamines et minéraux.
Lorsque vous
préparez des repas pour bébé, vous savez exactement ce que vous y
mettez. Vous maitrisez les modes, et les températures de cuisson,
vous respectez davantage les produits. Les petits pots doivent se
conserver longtemps, pour cela ils sont chauffés à très haute
température, détruisant ainsi la plupart des vitamines, mais aussi
le gout des aliments. Les industriels doivent donc les remplacer par
des produits de synthèse.
Les « préparations maison » ont l’avantage du gout, des vitamines et nutriments préservés, mais pas seulement !
Les
textures :
Les « préparations maison » vous permettent de jouer sur les textures, et ainsi de les adapter au gout de chaque enfant. Vous pouvez ainsi passer des purées lisses aux purées mixées, puis aux petits morceaux, de la taille et de la texture que vous souhaitez. Parfait pour faire en douceur le passage d’une alimentation liquide, à une alimentation solide.
Le prix :
Le cout est lui aussi un facteur de choix, les préparations du commerce sont relativement chers, comparativement à une préparation à base de produits frais. Avec un panier de saison, vous pouvez préparer un grand nombre de repas pour bébé. Vous pouvez également prélever de petites portions de légumes, viandes, ou céréales lorsque vous préparez le repas familial.
L’éducation
alimentaire :
Lorsque les enfants vous voient préparer à manger ( même y participent pour les plus grands), vous leur transmettez de bonnes habitudes. Hé oui, rien ne vaut l’expérience, ils vont voir, sentir, toucher, gouter !!! Toutes ces informations sensorielles vont participer à leur apprentissage. Cela va leur donner des habitudes alimentaires, et du plaisir ! Ils préfèreront les gouts naturels des aliments, et auront moins tendance à consommer des produits aux gouts saturés, ils auront une alimentation plus équilibrée. Même s’il ne faut pas non plus se priver de douceur. 😉
Le plaisir :
Il faut se l’avouer
quand on aime cuisiner, on aime préparer des petits plats pleins de
gout et d’amour. Alors quoi de plus normal que de s’éclater à
préparer de petites purée ou compote pour régaler les papilles de
bébé ?? Imaginez des associations de gout qui pourrait lui
plaire, et le surprendre. Faites-vous plaisir, et faites-lui
plaisir !!
L’alimentation
doit être un plaisir, si c’est le cas, vous avez gagné !!
Comment cuisiner
pour bébé ?
Les enfants ont des besoins spécifiques qu’il faut respecter. À ce titre, les quantités, les modes de cuisson, la conservation, etc. sont à prendre en compte.
Le gout avant tout! Vous cherchez à développer les papilles de bébé, alors le gout des plats est important. La cuisine pour bébé étant sans sel, n’hésitez pas à rehausser le gout avec des herbes et des épices, avec parcimonie bien évidemment, mais essayez, vous serez surprise !!
Plusieurs modes de
cuisson s’offrent à vous, certains sont à privilégier, mais tous
sont bons :
-La vapeur est le
mode de cuisson à privilégier, aussi bien pour les fruits, les
légumes que pour les viandes et poissons. Le mode de cuisson vapeur
préserve davantage de nutriments, et l’eau de cuisson peut être
utilisée.
-La cuisson à l’eau, plus rapide qu’une cuisson vapeur, elle respecte moins les nutriments, car ils sont dissouts dans l’eau. Mais pour cuire des céréales, c’est le moyen idéal. Attention à ne pas saler l’eau de cuisson pour les bébés. Le sel n’est pas bon pour leurs reins qui ne sont pas matures.
-La cuisson rôtie, que ce soit à la poêle ou au four, ce mode de cuisson, apporte beaucoup de saveur, en caramélisant les sucs. Vous pouvez rôtir des viandes, des poissons, mais aussi des fruits et légumes !!
Le visuel est aussi
très important, on goute d’abord avec les yeux, et les enfants ne
dérogent pas à la règle. Plus le repas est attrayant, plus
l’enfant aura envie d’y gouter. Vous pouvez alors composer des
assiettes avec des visuels rigolos, dissocier les différents
aliments, soyez créatives.
Faites découvrir le
panel de toutes ses cuissons à bébé, vous éduquerez ainsi son
palais ou gouts et aux textures. Les bébés sont curieux, et aime
découvrir, profitez-en !
La conservation :
Préparer de grande quantité est un gain de temps, et le congélateur sera votre allié ! Cependant attention à ne pas garder trop longtemps les préparations au congélateur, respecter les dates de surgélation. Pour facilité les préparations, et doser justement les aliments, mettez les purées dans des bacs à glaçon(idéal pour tout, fruits légumes, mais aussi viandes et poissons),ces petites doses facilement portionnables, décongèlent vite et vous permette de mélanger divers petits blocs pour faire varier les gouts de vos purées. Il existe également des kits comprenant des pots gradués parfaits pour les repas de bébé.
Une purée ou une compote entamée doit être consommée le plus vite possible, sinon gare aux bactéries ! Conservez les 24h maximum dans des pots hermétiques.
L’équilibre
alimentaire :
On ne le répètera
jamais assez, il faut de tout !
Les quantités de chaque groupe d’aliment doivent être respectées. Notamment en ce qui concerne les protéines, qu’elles soient végétales ou animales. Même si elles sont essentielles à l’organisme, elles doivent être consommées de façon raisonnable, surtout chez les bébés dont les différents systèmes ne sont pas encore matures ( système digestif, et système excréteur). Pour en savoir plus sur l’équilibre alimentaire, ainsi que sur les proportions, je vous invite à lire l’article sur l’équilibre alimentaire et la diversification.
Ne craignez pas de
faire gouter aux enfants des aliments au gout fort ou très
prononcés, ils sont très curieux et apprécient souvent ce genre
d’aliment.
Quel matériel
privilégier ?
Pour cuisiner pour
votre famille, vous avez sans doute déjà tout le nécessaire.
Lorsque l’on accueille des petits, il est intéressant d’avoir
dans sa cuisine plusieurs équipements permettant de faire varier les
cuissons.
Un cuiseur vapeur,
une Cocotte Minute, ou un robot type « thermomix » ou
« babycoock ».
Des robots peuvent vous aider dans la coupe et le mixage, mixeur plongeur, blender, râpes, etc.
Tous ces appareils même s’ils sont loin d’être indispensables, sont des véritables aides dans la cuisine. Ils nous font gagner beaucoup de temps, et sont très surs ! Ils gagnent donc sur tous les fronts, rapidité et sécurité.
La vaisselle dédiée à l’alimentation de bébé est à choisir avec soin. Le coté pratique, facilement nettoyable, passant au lave-vaisselle, est à prendre en considération. Choisissez du matériel adapté à l’âge des enfants, lors des premières cuillerées, privilégiez les cuillères souples en silicone, puis passez au couvert en plastique. Dans tous les cas, choisissez une vaisselle résistante et adaptée. Il existe de nombreux modèles, bois, plastique, compartimenté,etc., il y en a pour tous les gouts et tous les budgets.
Je vous propose une sélection de matériels susceptibles de vous intéresser:
Ces pots hermétiques sont parfaits pour conserver les repas de bébé, aussi bien au réfrigérateur, qu’au congélateur. Les plus: les pots sont empilables, ils ont des graduations, ils passent au lave-vaisselle, et vous avez la possibilité d’écrire sur le couvercle.
Ces bacs en forme de fleur sont parfaits pour congeler et décongeler facilement de petites portions. Mais aussi pour la cuisson au micro onde des petites préparations. En silicone souple ils passent au lave-vaisselle, et se lavent très facilement.
Le babycook est un robot multifonction, il cuit, il mixe, il décongèle, et réchauffe. Avec sa grande contenance de 800ml il peut servir pour toute la famille. Les accessoires, le couvercle, le panier, l’opercule de mixage, et le couteau de mixage se nettoient facilement et passent au lave-vaisselle.
Ce robot multifonction, vous permet de cuire à la vapeur, de mixer, de réchauffer, mais aussi de stériliser. Il vous permet de cuire plusieurs ingrédients à la fois. Sa contenance de 600ml permet de l’utiliser pour les préparations familiales. Tous ces éléments à l’exception du couteau de mixage peuvent être lavés au lave-vaisselle. Le plus, il garantit ses matériaux sans BPA!
Préparer soi-même les repas pour bébé peut vraiment être un moment agréable, cela permet de participer aux développements de l’enfant, à son éducation alimentaire et gustative. Il faut bien sûr que cela reste un plaisir, et non une contrainte supplémentaire. Mieux vaut donner un pot industriel si vous n’avez pas le temps ou l’envie plutôt que de vous contraindre à préparer un repas. Tout doit rester un plaisir, pour vous comme pour les enfants.
Dans notre métier,
le matériel de puériculture est beaucoup sollicité, c’est aussi
investissement financier important. Entre les obligations de sécurité
, les normes et les demandes des infirmières de puériculture, il
n’est pas évident de savoir quel matériel choisir.
Concernant le couchage, les modalités sont fixées dans le référentiel : Décret n° 2012-364 du 15 mars 2012 relatif au référentiel fixant les critères d’agrément des assistants maternels.
Qui stipule : « Au couchage de l’enfant dans un lit adapté à son âge, au matériel de puériculture, ainsi qu’aux jouets qui doivent être conformes aux exigences normales de sécurité et entretenus et remplacés si nécessaire »
L’enfant même nourrisson, doit être couché dans un lit (il doit bien évidement être adapté à son âge), l’utilisation de couffin ou de hamac n’est pas autoriser.
De plus en plus de
PMI interdisent l’usage des lits parapluies. Ils ne sont pourtant
par proscrit le référentiel, vous pouvez donc les utiliser en en
respectant les obligations.
Le lit parapluie à
beaucoup d’avantages, il est léger et pliable, et il prend peu de
place. Certains modèles sont totalement lavables, un plus en termes
d’hygiène. D’autres disposent de plusieurs hauteurs de couchage,
qui sont très pratiques, pour les nouveau-nés.
Selon les modèles,
ils disposent de pochettes de rangement et même parfois d’un plan
à langer. Ce qui peut être vraiment pratique pour les petits
espaces.
Les enfants qui
bougent beaucoup durant leur sommeil ne se cognent pas sur les
barreaux, ou ne passent pas les membres entre les barreaux.
Néanmoins, ils sont
moins confortables qu’un lit à barreaux, car il est interdit de
mettre un matelas dans un lit parapluie. Et le matelas fourni est
souvent très fin et pas très confortable…
Il faut penser à
vérifier régulièrement l’intégrité du tissu et des systèmes
de verrouillage.
S’ils ne sont pas
déhoussables, le lavage et l’entretien peuvent être laborieux…
Un lit parapluie de
bonne qualité est onéreux.
-Les lits à
barreaux :
Il existe de
nombreux modèles de lits à barreaux, et même pliants. Même s’ils
ne sont pas aussi compacts que les lits parapluies, ils prennent peu
de place. Le plus encombrant étant le matelas.
Les lits à barreaux
sont très sécurisants, stables et robustes.
Ils offrent
plusieurs hauteurs de couchage, ce qui est un plus lorsque l’on
accueille des très jeunes enfants.
On peut y installer
un matelas confortable et adapter à l’enfant.
Ils sont faciles à
nettoyer, et demandent peu d’entretien.
Les lits à barreaux
sont moins pratiques que les lits parapluies, ils sont plus
encombrants. Les enfants qui remuent beaucoup peuvent se cognes sur
les barreaux ou peuvent passer les membres entre les barreaux, ce qui
peut écourter le temps de sommeil. Pour rappel, il est interdit de
mettre des tours de lit dans les lits à barreaux, afin d’éviter
tout risque d’étouffement.
Les lits à barreaux
sont souvent plus chers que les lits parapluies.
-Le matelas :
Le matelas doit être
choisi avec soin, le couchage doit être ferme. Choisissez un matelas
hypoallergénique, et déhoussable. Cela vous permettra de le
nettoyer facilement en cas de besoin.
Éviter les matelas
pliant, même s’ils offrent l’avantage du gain de place, ils
s’usent vite et sont souvent moins confortables.
Dans un lit
parapluie, vous ne devez utiliser que le matelas fourni, il est
strictement interdit d’utiliser un matelas dans un lit parapluie.
Les matelas sont souvent fins et peu confortables.
En conclusion :
N’oubliez pas que
les petits vont passer beaucoup de temps dans leurs lits, leur
sommeil est primordial.
Respecter le
règlement en matière de couchage.
Choisissez un lit en fonction de vos besoins et de vos moyens.
Voici une sélection de lit répondant aux normes:
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Un engagement
réciproque est un document qui établit une promesse d’embauche pour
l’assistante maternelle, et une promesse d’accueil pour le parent
employeur. Il s’effectue en amont de la contractualisation. Il est
reconnu par le droit, et figure dans la convention collective
nationale des assistants maternels du particulier employeur ( annexe
IV )
Qu’est-ce qu’un
engagement réciproque ?
C’est un document
établi entre le parent employeur et l’assistante maternelle, il
représente une promesse d’embauche et d’accueil, et engage les deux
parties.
Un engagement
réciproque doit comporter certains éléments pour être valable :
La date
Le nom et
l’adresse, et numéro de téléphone de l’employeur
Le nom et
l’adresse, et numéro de téléphone de l’assistante maternelle
Le nom de
l’enfant
La date
prévue de l’embauche
La durée
d’accueil, nombre de jours, nombre de semaines et nombre d’heures
La
rémunération brute mensuelle
La mention
« lu et approuvé »
La signature
des deux parties
Cet engagement, s’il
n’est pas respecté donne lieu à une indemnisation forfaitaire
compensatrice. Cette indemnisation est d’un demi-mois de salaire
(prévu par la convention collective nationale des assistants
maternels du particulier employeur). Elle s’applique aux deux
parties.
Pourquoi faire un
engagement réciproque ?
Faire un engagement
réciproque est une sécurité, aussi bien pour le parent employeur
que pour l’assistante maternelle. Le parent employeur est sur d’avoir
une place d’accueil pour son enfant, et l’assistante maternelle est
sur d’avoir une embauche. Ainsi chacun peut attendre sereinement le
début de l’accueil. Il permet aussi de partir sur de bonnes bases,
c’est une marque de confiance et de professionnalisme. Et ces deux
valeurs sont fondamentales pour un accueil de qualité.
Comment faire si
l’engagement n’est pas respecté ?
Si l’un des deux
partis n’honore pas l’engagement, le parti lésé devra faire une
mise en demeure, afin de réclamer l’indemnité forfaitaire auquel il
a droit. Cette demande doit être effectuée lorsque la date du début
d’accueil est dépassée. Cette procédure requiert des termes
précis, pour pouvoir aboutir.
Cette somme étant
une indemnité, elle ne se déclare pas, et ne peut être remboursée
par pajemploi.
Modèle d’engagement
réciproque :
la convention collective nationale des assistants maternels du particulier employeur met à disposition un modèle d’engagement réciproque :
Le bulletin de
salaire est un document indispensable, pourtant, les parents
employeurs ne le fournissent que rarement. Chaque mois, le parent
employeur a l’obligation de vous fournir avec votre salaire un
bulletin y correspondant, car l’attestation pajemploi ne remplit pas
les conditions pour s’y substituer.
Le bulletin de
salaire permet de prouver que vous êtes bien employée, et déclarée.
Il vous permet également de faire valoir vos droits. Ce qui n’est
pas le cas de l’attestation pajemploi.
Que doit comporter
un bulletin de salaire ?
Les données d’identification de l’employeur : nom, adresse, numéro pajemploi
La référence de l’organisme URSAF auquel l’employeur verse les cotisations de sécurité sociale et le numéro de cotisant
La convention collective applicable au sein de la société, ou, à défaut, la référence au code du travail pour les dispositions relatives à la durée des congés payés du salarié et à la durée des délais de préavis en cas de cessation de la relation de travail
L’emploi occupé par le salarié : nom, emploi
Le nombre d’heures de travail auxquelles se rapporte le salaire, en séparant les heures payées au taux normal et les heures supplémentaires
La nature de la base de calcul du salaire
La nature et le montant des primes, avantages en nature, etc.
La rémunération brute du salarié
La nature et le montant de tous les ajouts et retenues réalisés sur la rémunération brute (les cotisations, les réductions des charges, etc.)
Le montant net reçu par le salarié
La date de paiement de salaire
Les dates de congé et le montant de l’indemnité correspondante
La mention suivante : « conserver le bulletin de paie sans limitation de durée ».
L’attestation
pajemploi ne comporte pas :
Le détail de la rémunération, en différenciant
notamment les primes exceptionnelles du salaire habituel
Le détail des sommes non
soumises à cotisations sociales (détail des indemnités
kilométriques par exemple : nombre de trajets, dates et
kilométrages de ces trajets, etc.)
Les dates de congés payés
compris dans la période de paie et le montant de l’indemnité
correspondante
Les retenues sur salaire pour absence, de vous-même ou de
l’enfant accueilli
Les différences entre un bulletin de salaire et l’attestation
pajemploi ne s’arrêtent pas là :
Sur un bulletin de salaire, vous n’arrondissez pas le nombre
d’heures travailler, contrairement à l’attestation pajemploi, sur
laquelle vous devez arrondir les heures. Un bulletin de salaire est
alors le reflet du temps et de la valeur réelle de travail. De
surcroit, sur un bulletin de salaire, la distinction entre les
journées de plus et de moins de 8 heures est clairement faite, ce
qui vous permet par la suite de calculer plus simplement vos impôts.
Le calcul de vos jours de congés payés est également beaucoup
plus aisé, sur la déclaration pajemploi ne figure pas le nombre de
jours de congés acquis, ni les dates de congés pris, ni le montant
de leurs indemnités. Ce qui peut être conflictuel par la suite, car
aucun document officiel ne peut attester de l’acquisition de vos
jours, ni leurs prises et rémunérations.
Lors de votre fin de contrat, il vous sera plus facile de calculer
votre solde tout compte avec exactitude, si vous disposer de bulletin
de salaire. Vous n’aurez pas à reprendre toutes les attestations
afin de faire vos calculs, car les sommes versées et le nombre
d’heures seront forcement imprécis, car arrondis.
En conclusion :
Un bulletin de salaire est une obligation, l’attestation
pajemploi ne peut s’y substituer.
Un bulletin de salaire permet une rémunération plus
juste.
Un bulletin de salaire permet une meilleure communication,
ainsi qu’une transparence.
Un bulletin de salaire permet de faire valoir vos droits.
Un bulletin de salaire facilite toute votre comptabilité.
Depuis janvier 2018,
les obligations vaccinales ont évolué, passant de 3 vaccins
obligatoires à 11 pour tous les enfants nés en 2018. Avec ce
changement d’obligation vaccinale, a suivi au mois de juin 2018
l’obligation pour les assistantes maternelles de veiller à la
vaccination des enfants accueillis.
Les obligations
vaccinales
Tous les enfants nés
en 2018 ont une obligation vaccinale de 11 vaccins. Ils sont
obligatoires.
Ce sont les vaccins
contre : la coqueluche, les infections invasives à Haemophilus
influenzae de type b, l’hépatite B, les infections à pneumocoque,
les infections invasives à méningocoque de sérogroupe C, la
rougeole, les oreillons et la rubéole en plus du tétanos, de la
diphtérie et de la poliomyélite.
Le calendrier vaccinal.
La vaccination répond à un calendrier précis. Vous devez le connaitre et vous y référer.
Les seuls cas
donnant droit à une contrindication sont une allergie connue à un
des composants. En cas d’une réaction grave après une précédente
injection. Une immunodépression.
La responsabilité
des assistantes maternelles quant à l’obligation vaccinale
Depuis le mois de
juin 2018, il est demandé aux assistantes maternelles de veiller au
respect des obligations vaccinales pour les enfants accueillis.
Pour ce faire il
vous est demandé de fournir à votre contrat une copie de page des
vaccinations du carnet de santé de l’enfant, ou un certificat
médical attestant que l’enfant est à jour de ces vaccins. Ces
obligations peuvent être vérifiées par la PMI.
Si les vaccins des
enfants accueillis ne sont pas à jour, vous devez demander aux
parents de faire le nécessaire afin de répondre à ses obligations.
Si les parents ne
souhaitent pas faire vacciner leurs enfants ?
En cas de refus de
vaccination de la part des parents, plusieurs options s’offrent à
vous
-S’il y a un
retard du calendrier vaccinal, vous devez en informer les parents qui
auront alors 3 mois pour régulariser la situation.
-Si vous avez
connaissance du refus vaccinal avant l’accueil, vous devez signaler
aux parents que vous avez vous aussi des obligations concernant
l’accueil. En effet, si vous acceptez d’accueillir un enfant non
vacciner, et que vous n’avez pas informer les parents de
l’obligation de faire vacciner leur enfant dans les 3 mois suivant
le début de l’accueil. Vous pouvez avoir un retrait d’agrément.
-Si les parents
refusent la vaccination, vous ne pouvez accueillir l’enfant.
-Vous devez informer
la PMI, en cas de retard, ou de refus vaccinal d’un enfant, la PMI
contactera alors les parents afin de les informer et de régulariser
la situation.
Comment agir lors
d’une non-régularisation ou d’un refus ?
Si le problème se
pose avant la contractualisation, en cas de refus, refuser de
contractualiser, en cas de retard et après le délai de 3 mois, vous
pouvez rompre le contrat. Pour ce faire vous devez v-faire une prise
d’acte. Une prise d’acte est une faute émanant de votre
employeur. Vous devez alors adresser un courrier recommandé aux
parents employeurs justifiant la prise d’acte. Cette prise d’acte
met automatiquement fin au contrat, sans préavis. S’en suit
obligatoirement une assignation aux prud’hommes.
Vous pouvez
également démissionner. Lors d’une démission, vous ne pouvez
prétendre à une indemnisation de la part de pôles emploi. Il vous
faudra alors attendre 3 mois pour demander une révision de vos
droits.
Vos obligations
vaccinales
Les obligations
concernent les enfants accueillis, mais aussi l’assistante
maternelle et sa famille.
Vous devez vous
aussi répondre à des obligations vaccinales.
Depuis juin 2019 le
BCG n’est plus obligatoire. Pour vous sont recommandés DT Polio,
Hépatite B coqueluche ROR le vaccin contre l’hépatite A. Vos
enfants aussi doivent répondre aux obligations vaccinales. La PMI
peut contrôler vos vaccins.