Soulager les maux de tête des assistantes maternelles : Brisez le cycle du stress pour retrouver la sérénité !


En tant qu’assistante maternelle, vous connaissez très bien la nature gratifiante mais exigeante de votre travail.

Les responsabilités multiples, le bruit constant et le stress quotidien peuvent entraîner des maux de tête et des tensions.

Ayant moi-même exercé ce beau métier, je suis consciente à quel point il peut être physiquement exigeant. Forte de mon expérience d’assistante maternelle, et en tant que naturopathe certifiée en rééquilibrage alimentaire, je souhaite mettre à profit mes compétences pour vous aider à comprendre les liens entre l’alimentation, le stress et les maux de tête.

Dans cet article, je vous présenterai des conseils pratiques, basés sur mon expertise, pour soulager et prévenir les maux de tête liés à votre travail stressant.

En prenant soin de votre bien-être, vous serez mieux équipée pour offrir un environnement sain et positif aux enfants que vous accueillez.Lien entre le stress et les maux de tête.


Quels sont les facteurs de stress spécifiques aux assistantes maternelles?


Vous êtes confrontées à plusieurs facteurs de stress spécifiques inhérents à votre profession.

Tout d’abord, le métier d’assistante maternelle est physiquement exigeant, ce qui peut constituer un facteur de stress.
Les tâches telles que soulever et porter des enfants, les mouvements répétitifs liés aux soins quotidiens, ainsi que la nécessité de rester constamment vigilantes peuvent engendrer une fatigue physique accrue.


Par ailleurs, votre milieu de travail est souvent bruyant, agité et chaotique. Les cris, les pleurs et les bruits continus associés à la présence d’enfants peuvent entraîner une stimulation excessive des sens, ce qui peut être source de stress.


Un autre facteur de stress important est la charge émotionnelle, tant des enfants que la votre. Vous devez non seulement gérer les émotions des enfants que vous accueillez, mais aussi les votre. Les hauts et les bas émotionnels des enfants, les conflits entre les enfants et les moments de séparation peuvent représenter des défis supplémentaires et contribuer au stress ressenti.


Enfin, le rythme soutenu et la pression quotidienne d’accomplir de multiples tâches et responsabilités ajoutent une charge mentale considérable. Vous devez jongler avec la planification des activités, la préparation des repas, les tâches ménagères, les rendez-vous, tout en restant attentives aux besoins individuels de chaque enfant. Cette surcharge mentale peut engendrer du stress, car vous devez constamment penser à de nombreuses choses en même temps.
En somme, les facteurs de stress spécifiques aux assistantes maternelles comprennent:

  • La fatigue physique
  • Le bruit constant
  • La charge émotionnelle
  • La pression liée à la gestion de multiples tâches
  • Les responsabilités

Il est essentiel de prendre conscience de ces facteurs de stress et d’adopter des stratégies adaptées pour prévenir et gérer leur impact sur votre bien-être et leur santé.


Reconnaître les signes précurseurs de maux de tête liés au stress.


La reconnaissance des signes précurseurs de maux de tête liés au stress revêt une importance cruciale. Vous êtes confrontées quotidiennement à un environnement professionnel exigeant.
Le stress, considéré comme le premier facteur des maladies modernes, fait partie intégrante de notre société actuelle, caractérisée par un rythme effréné et des exigences constantes.


Les professionnels travaillant auprès de jeunes enfants, tels que vous; les assistantes maternelles, êtes particulièrement exposés à ce stress omniprésent.
Il est donc essentiel de prendre conscience du lien étroit entre le stress et les maux de tête, afin de pouvoir identifier les signaux d’alerte précoces.


Souvent, il peut être difficile de réaliser que le stress peut être à l’origine de nombreux troubles de santé, y compris les maux de tête.
Cependant, en étant attentives à ces signes précurseurs, vous pouvez mieux comprendre les mécanismes sous-jacents et mettre en place des stratégies efficaces pour prévenir et gérer ces maux de tête liés au stress.
En reconnaissant les signaux avant-coureurs tels que:

  • Les tensions musculaires
  • Les douleurs cervicales
  • Les troubles du sommeil
  • Les troubles de la concentration
  • Les changements d’humeur

Vous pouvez agir de manière proactive pour réduire le stress, favoriser votre bien-être et maintenir une qualité de vie optimale.

En adoptant une approche holistique, incluant des techniques de gestion du stress, des pratiques de relaxation et une hygiène de vie équilibrée, vous atténuez les effets néfastes du stress sur votre santé et votre quotidien.


Quel est le lien entre stress et maux de tête?


Le lien entre le stress et les maux de tête est bien établi.
Lorsque nous faisons face à des situations stressantes, notre corps réagit en déclenchant une cascade de réponses physiologiques, notamment la libération de certaines substances chimiques dans le cerveau. Ces réponses peuvent entraîner des changements dans les vaisseaux sanguins et les muscles de la tête et du cou, ce qui peut conduire au développement de maux de tête. Des dérèglement des fonctions digestives, et encore bien d’autres soucis….


Le stress peut provoquer une constriction des vaisseaux sanguins, réduisant ainsi le flux sanguin vers le cerveau. Cette constriction peut engendrer une sensation de serrement ou de tension au niveau de la tête, caractéristique des maux de tête de tension.


De plus, le stress peut également entraîner une augmentation de la tension musculaire au niveau du cuir chevelu, du cou et des épaules, ce qui peut également contribuer au développement de maux de tête.


Par ailleurs, le stress chronique perturbe l’équilibre chimique du cerveau en augmentant la production de substances inflammatoires et en altérant le fonctionnement des neurotransmetteurs, tels que la sérotonine. Ces déséquilibres chimiques influences la sensibilité des structures cérébrales impliquées dans la perception de la douleur, augmentant ainsi la probabilité de ressentir des maux de tête.


Il convient de noter que le stress agit comme un déclencheur pour d’autres types de maux de tête, tels que les migraines. Les migraines sont souvent associées à des facteurs déclenchants multiples, et le stress émotionnel peut être l’un de ces déclencheurs. Chez les personnes prédisposées aux migraines, le stress peut déclencher une réaction en chaîne complexe, impliquant des changements neurochimiques, vasculaires et inflammatoires, qui aboutissent à une crise de migraine.


En résumé, le stress peut déclencher des maux de tête en provoquant une constriction des vaisseaux sanguins, une augmentation de la tension musculaire et des déséquilibres chimiques dans le cerveau. Comprendre ce lien entre le stress et les maux de tête est crucial pour adopter des stratégies de gestion du stress et prévenir ces épisodes douloureux.

Créer un environnement de travail propice :

Créer un environnement de travail propice est essentiel, afin de favoriser votre épanouissement professionnel et de réduire le stress. En aménageant votre temps et votre espace de travail de manière réfléchie, vous instaurerez un environnement propice à la détente et à la sérénité.


Pour commencer, il est important de réduire les sources de bruit et de stress dans l’environnement professionnel.


Afin de minimiser les bruits excessifs, penser à l’utilisation de tapis ou de matériaux absorbants, la mise en place de zones de jeux dédiées et bien délimitées, et l’utilisation de méthodes de gestion du bruit, telles que la musique douce. En réduisant le niveau de bruit ambiant, Vous créez un environnement plus calme et apaisant, qui sera propice aussi bien à vous qu’aux enfants.


Parallèlement, il est essentiel d’aménager des espaces de détente calmes pour vous permettre de vous ressourcer lorsque vous êtes seule.
Faite vous un coccon aménagés avec des éléments relaxants tels que des coussins, des plantes, des diffuseurs d’huiles essentielles ou des sources de lumière douce.


L’objectif est de créer des zones dédiées ou vous pouvez vous retirer pendant les moments de repos ou de pause, pour vous détendre et vous ressourcer, et ainsi mieux gérer le stress.


En outre, l’organisation de moments de pause réguliers est essentielle pour reposer à la fois l’esprit et le corps.
Ces pauses permettent de relâcher les tensions accumulées, de prévenir la fatigue mentale et physique, et de renouveler l’énergie nécessaire pour assumer les responsabilités professionnelles.


Une nounou zen, garante d’un environnement apaisant où les enfants peuvent grandir et s’épanouir, ça se prépare. Réfléchir à l’importance de créer un environnement de travail propice dans le projet d’accueil et les journées types est fondamentale. En intégrant des temps dédiés à la détente, à la relaxation et à la gestion du stress dans la planification de vos activités et de votre emploi du temps, vous donner donner la priorité au bien être: pour vous-même mais également pour les parents et surtout leurs enfants.


Cela peut inclure des activités de relaxation, des jeux calmes, des moments de lecture ou de méditation, et des pratiques favorisant la gestion émotionnelle.


Techniques de gestion du stress :


Nous l’avons vu, le stress et souvent le premier facteur des maux de tête et des migraines.
Je vous propose plusieurs techniques simple et rapide à mettre en place au quotidien.


Les exercices de relaxation et de respiration:

La respiration est un élément important au quotidien et encore d’avantage dans la gestion des maux de tête.
La respiration consciente aide à réduire le stress et la tension musculaire.
En respirant profondément, vous augmenter l’apport en oxygène dans le cerveau, et stimuler le nerf vague.


Voici deux exercices simples et facile à mettre en place


L’une des techniques efficaces pour gérer le stress et soulager les maux de tête est la respiration abdominale, également connue sous le nom de respiration diaphragmatique. Cette méthode simple peut être pratiquée facilement et procure des bienfaits immédiats. Pour mettre en pratique cette technique, installez-vous confortablement, assis avec les pieds à plat sur le sol et les mains posées sur votre abdomen. Commencez par inspirer lentement par le nez, en permettant à votre abdomen de se gonfler, puis expirez lentement par la bouche tout en contractant doucement votre abdomen. Répétez cette séquence de respiration pendant plusieurs minutes, en vous concentrant sur le rythme et la profondeur de votre respiration. Cette pratique favorise la relaxation et contribue à relâcher les tensions accumulées, permettant ainsi de soulager les maux de tête liés au stress.


Une autre technique bénéfique pour gérer le stress et favoriser le bien-être est la cohérence cardiaque. Il s’agit d’une méthode de respiration rythmée qui vise à synchroniser la respiration avec le rythme cardiaque, générant ainsi un état de cohérence entre le cœur et le système nerveux. Pour pratiquer la cohérence cardiaque, instaurez une routine de 3 séances de 5 minutes par jour. Asseyez-vous confortablement, fermez les yeux et concentrez-vous sur votre respiration. Inspirez profondément par le nez pendant 5 secondes, puis expirez lentement par la bouche pendant 5 secondes. Continuez cette respiration régulière et rythmée pendant toute la durée de la séance. La cohérence cardiaque permet de réduire le stress, d’équilibrer les fonctions physiologiques, et d’améliorer la clarté mentale et émotionnelle.


L’activité physique:


Votre métier demande une bonne condition physique pour accompagner les enfants dans leur quotidien dynamique n’est pas de tout repos.

Les jeux, les promenades et autres activités sont autant de moments qui sollicitent votre corps de manière répétitive et non physiologique. Il est essentiel de prendre conscience de cette réalité et de veiller à compenser ces sollicitations excessives.


Une activité physique adaptée peut jouer un rôle clé dans ce processus.


L’incorporation régulière d’une activité physique adaptée à votre routine vous permettra de renforcer votre condition physique et de prévenir les douleurs et les tensions liées à votre travail.


En engageant des exercices qui ciblent les zones sollicitées de manière répétée, vous pouvez renforcer les muscles, améliorer la flexibilité et augmenter l’endurance physique. Par exemple, des exercices de renforcement musculaire pour les membres inférieurs et le dos peuvent aider à supporter les mouvements répétitifs et à maintenir une bonne posture lors de la manipulation des enfants.


De plus, l’activité physique régulière favorise également la libération d’endorphines, des substances chimiques dans le cerveau qui procurent une sensation de bien-être et réduisent le stress. En intégrant des séances d’exercices dans votre emploi du temps, vous pouvez améliorer votre capacité à gérer le stress quotidien, renforcer votre système immunitaire et favoriser une meilleure qualité de sommeil.


Il est important de choisir une activité physique adaptée à votre condition physique et à vos préférences personnelles.
Cela peut inclure des exercices tels que la marche, la natation, le yoga, la danse ou tout autre type d’activité qui vous plaît et vous motive.
Vous pouvez consulter un professionnel de la santé ou un coach sportif pour obtenir des conseils personnalisés et des recommandations adaptées à vos besoins.


En investissant du temps et de l’énergie dans une activité physique régulière et adaptée, vous vous donnerez les moyens de préserver votre santé physique et mentale. Vous pourrez ainsi continuer à offrir un accompagnement de qualité aux enfants que vous accueillez, tout en préservant votre bien-être et votre épanouissement professionnel.


Prendre soin de votre santé globale :

La prise en charge de votre santé et de votre bien-être au quotidien passe inévitablement par une alimentation équilibrée et de qualité.


En tant qu’assistante maternelle, cela revêt une importance particulière, surtout si vous êtes sujette aux maux de tête.


Une alimentation variée et de qualité, basée sur des aliments riches en nutriments et de saison, à un impact significatif sur votre santé globale, y compris la gestion des maux de tête.


La célèbre alimentation méditerranéenne, par exemple, est recommandée pour ses bienfaits sur la santé, notamment en raison de sa richesse en fruits, légumes, grains entiers, poissons, et huile d’olive.
Ces aliments fournissent une variété de nutriments essentiels tels que des vitamines, des minéraux, des antioxydants et des acides gras sains, qui contribuent à réduire l’inflammation et à favoriser une bonne santé cérébrale.


L’hydratation suffisante est également cruciale pour prévenir les maux de tête. Assurez-vous de boire régulièrement de l’eau tout au long de la journée pour maintenir une bonne hydratation. La déshydratation peut être un déclencheur potentiel de maux de tête, il est donc important de veiller à rester bien hydraté.
De plus, il est recommandé de prendre le temps de manger dans le calme et d’éviter de fragmenter les repas, bien que cela puisse être un défi pour une assistante maternelle occupée.


Manger dans un environnement paisible favorise une meilleure digestion et une absorption optimale des nutriments. Prenez le temps de vous asseoir, de savourer vos repas et de mastiquer correctement les aliments.


Évitez les distractions telles que les écrans ou les discussions animées pendant les repas, afin de favoriser une digestion adéquate.

Un sommeil de qualité et à une quantité suffisante de repos.

Les migraines et les maux de tête peuvent être causés par une fatigue excessive.

En tant qu’assistante maternelle, il est important pour vous d’avoir une routine de sommeil régulière et de dormir suffisamment pour préserver votre santé et votre bien-être. La nature exigeante de votre travail nécessite une bonne récupération et un sommeil de qualité.


Voici quelques conseils pratiques pour vous aider à établir une routine de sommeil saine :

  • Établissez une heure de coucher régulière : Comme pour les enfants, essayez de vous coucher à la même heure tous les soirs, même pendant le week-end. Cela permet de réguler votre horloge biologique et favorise un sommeil plus profond et réparateur.
  • Préparez votre corps pour dormir : Une heure avant le coucher, évitez les activités stimulantes comme regarder la télévision ou utiliser un ordinateur. Optez plutôt pour des activités relaxantes comme prendre un bain chaud ou lire un livre, ce qui vous aidera à détendre votre corps et à préparer votre esprit au sommeil.
  • Évitez les stimulants : Limitez votre consommation de caféine, d’alcool et de nicotine au moins 4 heures avant le coucher. Ces substances peuvent perturber votre sommeil et augmenter le risque de maux de tête. Il est recommandé de les éviter complètement après 14 heures pour minimiser leur impact sur votre sommeil.
  • Créez un environnement propice au sommeil : Assurez-vous que votre chambre est sombre, silencieuse et fraîche. Utilisez des rideaux occultants ou des masques pour les yeux afin de bloquer la lumière extérieure. Veillez à maintenir une température confortable dans votre chambre, idéalement autour de 19 degrés Celsius.
  • Utilisez des techniques de relaxation : Avant le coucher, pratiquez des techniques de relaxation telles que la méditation, le yoga ou la respiration profonde. Ces méthodes peuvent vous aider à vous détendre, à calmer votre esprit et à favoriser un sommeil plus paisible.

Établir des limites claires entre votre vie professionnelle et votre vie personnelle.


Établir des limites claires entre votre vie professionnelle en tant qu’assistante maternelle et votre vie personnelle est essentiel pour préserver votre équilibre et votre bien-être.

Dès le départ, il est important d’établir des limites afin de ne pas alourdir votre charge mentale, augmenter votre stress et de maintenir une séparation saine entre votre vie professionnelle et votre vie personnelle.


Vous pouvez mettre en place des limites similaires à celles que vous auriez si vous travailliez à l’extérieur de votre domicile. Par exemple, vous pouvez créer une routine de fin de journée qui vous permet de marquer clairement la fin de votre journée de travail et de passer à vos activités personnelles. Cela peut inclure des activités relaxantes, comme prendre un moment pour vous détendre, pratiquer une activité que vous aimez ou simplement passer du temps en famille.


Il est également important d’établir des limites claires avec les parents des enfants que vous accueillez. Une bonne communication avec les parents est essentielle pour établir des attentes claires et garantir que vous et les parents êtes sur la même longueur d’onde en ce qui concerne les horaires, les règles et les responsabilités. Assurez-vous d’inclure ces limites et attentes de manière précise et claire dans votre projet d’accueil, afin de créer un environnement de travail harmonieux pour toutes les parties concernées.


En établissant ces limites claires, vous vous donnez les moyens de préserver votre énergie, de maintenir un équilibre sain entre votre vie professionnelle et personnelle, et de fournir un accueil de qualité aux enfants que vous accompagnez.

Conclusion :


En conclusion, en tant qu’assistante maternelle dévouée et soucieuse de votre bien-être, il est important de reconnaître l’impact que les maux de tête liés au stress peuvent avoir sur votre vie professionnelle et personnelle. J’ai moi-même écrit un livre intitulé « Comprendre les maux de tête et les migraines », qui offre des solutions naturelles pour les gérer.


En mettant en pratique les conseils pratiques partagés dans cet article, vous pouvez améliorer votre qualité de vie, préserver votre santé et être mieux préparée pour faire face aux défis quotidiens. En accordant de l’importance à votre propre bien-être, vous serez en mesure d’offrir un soutien optimal aux enfants que vous accueillez et de créer un environnement positif et épanouissant pour eux.


N’oubliez jamais l’importance de prendre soin de vous-même. En établissant des limites claires, en adoptant une alimentation équilibrée, en gérant le stress et en maintenant une routine de sommeil régulière, vous pouvez réduire les maux de tête liés au stress et améliorer votre santé globale.


Je vous encourage à explorer davantage les techniques de prise en charge naturelle des maux de tête et à consulter mon livre pour obtenir des informations complémentaires. En investissant dans votre propre bien-être, vous serez non seulement une « nounou zen » mais aussi une assistante maternelle capable d’offrir le meilleur soutien aux enfants dans votre garde.


Rappelez-vous que vous êtes une personne précieuse et que votre santé et votre bien-être sont essentiels pour mener à bien votre rôle d’assistante maternelle. En prenant soin de vous, vous créez les conditions optimales pour offrir un accueil chaleureux, aimant et attentif à tous les enfants que vous avez la chance d’accompagner.

L’importance de la routine chez l’enfant : comment établir une routine efficace

Une routine bien établie peut jouer un rôle essentiel dans le développement et le bien-être des enfants. Elle offre une structure et une prévisibilité qui les aident à se sentir en sécurité, à développer leur autonomie et à favoriser leur croissance harmonieuse.
Cette routine ou journée type, est également très pratique pour vous organiser et préparer vos journées.
Dans cet article, nous explorerons l’importance de la routine chez l’enfant et partagerons des conseils pratiques pour établir une routine efficace.
Comprendre les avantages de la routine:

Sécurité et stabilité émotionnelle:

La sécurité et la stabilité émotionnelle sont essentielles pour le développement sain des enfants pour plusieurs raisons. Tout d’abord, lorsque les enfants se sentent en sécurité, ils sont en mesure d’explorer le monde et d’acquérir de nouvelles compétences sans crainte excessive. Cela favorise leur curiosité, leur confiance en eux et leur motivation à apprendre. De plus, un environnement sécurisé et stable permet aux enfants de développer des relations positives avec leurs parents, leurs pairs et d’autres adultes significatifs. Ces relations de soutien favorisent le développement social et émotionnel des enfants, renforcent leur estime de soi et leur capacité à se connecter avec les autres. En outre, la stabilité émotionnelle permet aux enfants de réguler leurs émotions, de faire face au stress et de résoudre les conflits de manière appropriée. Cela favorise leur bien-être mental et émotionnel, et les aide à développer des compétences d’adaptation essentielles tout au long de leur vie. En fournissant un environnement sûr et émotionnellement stable, nous donnons aux enfants les bases solides dont ils ont besoin pour grandir, s’épanouir et atteindre leur plein potentiel.

Développement de l’autonomie:


La mise en place d’une routine régulière chez les enfants favorise le développement de leur autonomie.
Tout d’abord, une routine prévisible offre aux enfants un sentiment de sécurité et de stabilité.
En sachant à quoi s’attendre chaque jour, ils se sentent en confiance pour prendre des initiatives et accomplir des tâches par eux-mêmes.
Cela les encourage à développer leur indépendance et leur capacité à gérer leurs propres activités quotidiennes.
En outre, une routine régulière permet aux enfants d’apprendre à planifier et à organiser leur temps de manière autonome.
Ils acquièrent des compétences de gestion du temps en se conformant aux différentes étapes de la routine, ce qui est important pour leur développement futur.
En prenant des décisions sur la manière d’utiliser leur temps de manière productive, ils développent leur sens des responsabilités et renforcent leur estime de soi.
Enfin, une routine donne aux enfants l’occasion d’assumer des responsabilités et de contribuer aux tâches quotidiennes. Ils apprennent à prendre en charge des activités telles que s’habiller, mettre la table, ranger leur jouets, etc. Cela favorise leur autonomie, leur sens des responsabilités et leur confiance en leurs capacités.


Gestion du temps et des responsabilités:


La routine aide à développer des compétences en gestion du temps.
En suivant une routine quotidienne, les enfants apprennent à allouer leur temps de manière efficace pour différentes activités, telles que se préparer pour sortir, participer à des activités récréatives.
Cela leur permet de mieux organiser leurs journées et de respecter les temps imparties, ce qui est bénéfique pour leur productivité et leur réussite globale.
De plus, une routine les aide à assumer leurs responsabilités.
En ayant des moments dédiés pour accomplir certaines tâches, comme se préparer pour sortir ou ranger leurs affaires, les enfants apprennent à être autonomes et à prendre en charge leurs propres responsabilités.
Cela favorise leur développement de compétences pratiques, d’organisation et de responsabilité, qui sont essentielles pour leur vie quotidienne et leur développement personnel.


Établir une routine adaptée à l’âge et aux besoins de l’enfant:

Considérer les besoins individuels:


Chaque enfant est unique, avec des besoins spécifiques qui évoluent en fonction de leur âge et de leur stade de développement. Il est donc essentiel de tenir compte de ces différences individuelles lors de l’établissement d’une routine.
Pour autant, il est fondamentale de garder de la flexibilité dans l’établissement d’une routine, tout en communiquant ces changements aux enfants, car chaque enfant a ses propres intérêts et préférences.
Il est essentiel de prendre en compte leurs passions et leurs talents individuels afin de leur permettre de s’engager dans des activités qui les stimulent et les motivent.

  • Pour les nourrissons et les tout-petits, une routine axée sur leurs besoins biologiques tels que l’alimentation, le sommeil et le jeu est primordiale. Les nourrissons ont besoin de fréquentes périodes de sommeil, de repas réguliers et d’interactions stimulantes avec leurs parents. Une routine douce et prévisible les aide à se sentir en sécurité et à développer un sentiment de confiance dans le monde qui les entoure.
  • Les enfants d’âge préscolaire ont généralement besoin de plus de structure et de routine pour les aider à comprendre les attentes et à développer leur indépendance. Ils peuvent suivre une routine qui inclut des moments pour se lever, prendre le petit-déjeuner, s’habiller, jouer, faire la sieste, participer à des activités éducatives et passer du temps en famille. Il est important de leur accorder également suffisamment de temps pour explorer, créer et interagir avec les autres, car ils sont en plein développement de leurs compétences sociales et cognitives.
  • Les enfants d’âge scolaire ont des exigences plus complexes en matière de routine. En plus des heures régulières de sommeil et des repas équilibrés, ils ont besoin d’un temps dédié aux activités extrascolaires, à la lecture et à la détente. Il est également important de prévoir des moments pour des interactions sociales, des jeux et des activités physiques, car ces aspects sont essentiels à leur développement émotionnel et physique.

Comment structurer les moments clés de la journée:


Pour commencer à préparer une journée type, il vous faudra commencer par identifier les moments clés de la journée.

  • Le matin, lorsque les enfants arrivent, établissez avec eux des rituels, tel que déposer ses affaires dans son espace, mettre son manteau à l’entrée, déposer doudou, etc…
  • Les repas réguliers sont également essentiels pour la santé et le bien-être des enfants. En créant une routine autour des repas, avec des horaires fixes, les enfants apprennent l’importance de manger à des moments précis et de faire des choix alimentaires sains. Cela rythme également leur organisme et favorise la digestion ainsi qu’une bonne absorption des nutriments.
  • Une routine des repas mettra en place de bonnes habitudes alimentaires et encourage la communication et le partage.
  • Le temps de jeu est fondamentale pour le développement des enfants.En incluant des moments dédiés au jeu dans la routine quotidienne, les enfants peuvent explorer, créer, interagir avec d’autres enfants et développer leurs compétences sociales, cognitives et motrices. Que ce soit un temps de jeu libre ou des activités structurées, une routine cohérente autour du jeu permet aux enfants de s’engager dans des activités qui favorisent leur développement global.
  • Le temps du coucher est important pour assurer un bon sommeil ou un repos adéquat. Mettre en place des rituels de coucher, comme lire une histoire et avoir un moment de calme, les enfants se préparent mentalement et physiquement à dormir. Une routine du coucher cohérente favorise un bon rythme de sommeil et aide les enfants à se détendre, à se sentir en sécurité et à avoir un sommeil réparateur.


En créant une routine cohérente autour de ces moments importants, nous offrons aux enfants la structure nécessaire pour se sentir en sécurité, gérer leur journée de manière efficace et développer des habitudes saines. Cela leur permet de s’épanouir pleinement et de maximiser leur potentiel de croissance et de développement.

Communication et participation:


Impliquer les enfants dans l’établissement de la routine:


Il est plus facile de s’engager et d’être volontaire lorsque nous avons un sentiment d’appartenance. Encourager les enfants plus âgés à exprimer leurs préférences et leurs besoins favorise leur engagement et leur responsabilité. Voici pourquoi cela est important :
Lorsque les enfants ont la possibilité de faire des choix et de s’exprimer, ils se sentent valorisés et pris en compte. Cela renforce leur sentiment d’appartenance et augmente leur motivation à s’engager activement dans les activités proposées. En leur donnant la possibilité de participer à la prise de décisions, nous les encourageons à se sentir responsables de leurs actions et de leur propre développement.
En encourageant les enfants à exprimer leurs besoins, nous leur apprenons également à communiquer de manière constructive et à rechercher des solutions adaptées. Cela favorise leur développement de compétences en résolution de problèmes et en collaboration. Ils apprennent à prendre en compte les besoins des autres et à trouver un équilibre entre leurs propres préférences et les contraintes de la situation.

Affichage visuel de la routine:


Afin d’aider les enfants et leurs parents à mieux comprendre le déroulement de la journée, une idée de visuel pourrait être un tableau ou un panneau visuel interactif.

Voici comment cela pourrait être conçu :

  1. Créez un tableau ou un panneau divisé en sections représentant les moments clés de la journée tels que le matin, l’après-midi et le soir.
  2. Utilisez des pictogrammes ou des images simples pour représenter chaque activité spécifique dans chaque section. Par exemple, un pictogramme de brosse à dents pour se brosser les dents, un pictogramme de bol pour le petit-déjeuner, etc.
  3. Placez les pictogrammes dans l’ordre chronologique pour représenter le déroulement de la journée. Cela permettra aux enfants de visualiser et de suivre les différentes étapes à mesure qu’elles se déroulent.
  4. Vous pouvez également ajouter des éléments interactifs tels que des flèches amovibles ou des aimants pour que les enfants puissent déplacer les pictogrammes au fur et à mesure qu’ils accomplissent chaque activité.
  5. Assurez-vous que les pictogrammes ou les images utilisées sont adaptés à l’âge des enfants et faciles à comprendre. Choisissez des couleurs vives et attrayantes pour rendre le visuel plus engageant.


Ce type de visuel permettra aux enfants de mieux comprendre et de suivre leur routine quotidienne de manière autonome. Ils pourront visualiser les différentes étapes de la journée, anticiper les activités à venir et avoir une meilleure compréhension du déroulement global de leurs journées. Cela peut également faciliter la communication entre les enfants et les parents, en leur permettant de discuter des activités prévues et de renforcer la compréhension mutuelle.

Constance et persévérance:


Maintenir une routine cohérente demande du temps et de la discipline.
Pour mettre en place cette routine, la régularité est essentielle.

Voici pourquoi :


Comme nous l’avons vu précédemment, lorsque les enfants sont exposés à des horaires similaires chaque jour, ils développent une compréhension et une anticipation des activités à venir. Cela crée un sentiment de sécurité et de stabilité, car ils savent à quoi s’attendre. Une routine régulière permet également aux enfants de mieux gérer leur temps et d’organiser leurs activités de manière plus efficace.
En tant que parents ou adultes responsables, il est important de montrer l’exemple en respectant également une routine et en faisant preuve de discipline personnelle. Les enfants sont influencés par nos comportements et nos habitudes. Si nous maintenons une routine cohérente et démontrons une discipline personnelle, cela renforce l’importance de la routine et motive les enfants à la suivre également.


Savoir sortir de sa zone de confort:


Une routine est également faite pour être rompue de temps en temps, ce qui peut apporter de la joie et une touche de folie dans la vie quotidienne.
Cependant, afin de minimiser les perturbations pour les enfants, il est important de leur expliquer ces changements.

Voici pourquoi :


Introduire des variations occasionnelles dans la routine permet aux enfants de sortir de leur zone de confort et d’explorer de nouvelles expériences. Cela peut être source de joie, d’excitation et de créativité, et favorise leur développement social et émotionnel. Les moments où la routine est rompue peuvent être des occasions spéciales, des célébrations, des sorties ou des activités différentes de celles habituelles.
Cependant, il est crucial d’expliquer aux enfants à l’avance ces changements et de leur donner des informations claires sur ce qui va se passer. La communication ouverte et honnête leur permet de comprendre pourquoi la routine est modifiée, et de se préparer mentalement à ce changement. Cela réduit l’anxiété et aide les enfants à s’adapter plus facilement à la nouvelle situation.


En leur expliquant les raisons du changement, les enfants peuvent développer des compétences de flexibilité et d’adaptabilité, loin du stress.
Ils apprennent que la vie est parfois imprévisible, mais qu’ils peuvent s’ajuster et trouver des moyens de faire face à ces variations. Cela favorise également leur capacité à résoudre des problèmes et à faire preuve d’ouverture d’esprit face à de nouvelles situations.
Il est important de trouver un équilibre entre la stabilité de la routine et la flexibilité nécessaire pour introduire des changements.
Il est également essentiel de maintenir une communication claire et de fournir un soutien émotionnel pendant ces périodes de transition.

Néophobie alimentaire : comment aider les enfants à surmonter leur peur des nouveaux aliments.

La néophobie alimentaire est un trouble courant chez les jeunes enfants, qui se caractérise par une peur excessive des nouveaux aliments.
Les enfants atteints de néophobie alimentaire peuvent refuser de manger des aliments inconnus, ne pas vouloir de nouvelles textures, odeurs ou couleurs et être très sélectifs quant aux aliments qu’ils acceptent de manger.
Cette situation est stressante pour les parents et les assistantes maternelles qui cherchent à offrir une alimentation saine et variée aux enfants, mais également pour les enfants.
Heureusement, il est possible d’aider les enfants à surmonter leur peur des nouveaux aliments et à découvrir de nouvelles saveurs et textures de manière positive.
Dans cet article, nous donnerons des conseils pratiques pour vous aider à comprendre les causes de la néophobie alimentaire, à éviter les erreurs courantes et à encourager les enfants à explorer de nouveaux aliments de manière progressive et sécurisante.

Comment reconnaître la néophobie.

Les symptômes de la néophobie alimentaire, sont le refus de manger des aliments inconnus, la peur des nouvelles textures, des odeurs ou des couleurs.
En générale, la plus part des enfants rencontre une phase de néophobie vers 18/24 mois.

Les enfants atteints de néophobie alimentaire peuvent avoir des comportements alimentaires sélectifs et préférer manger les mêmes aliments qu’ils connaissent bien, tout en refusant catégoriquement tout nouvel aliment qui leur est proposé.
Ils peuvent être particulièrement sensibles à la texture, la couleur ou l’odeur de la nourriture et exprimer une grande méfiance à l’égard de toute nourriture nouvelle.
Ils peuvent également être retissant à manger un aliment qu’ils affectionnent mais qui est sous une autre forme.
Par exemple, la purée de carotte peut être mangé avec plaisir, mais des carottes en rondelles seront refusées.

Chez certains enfants la néophobie alimentaire peut se manifester par des difficultés à manger en dehors de leur environnement habituel, comme lorsqu’ils sont chez des amis ou en voyage.

C’est un comportement normal, si il est temporaire, si ce comportement persiste, il peut causer des troubles alimentaires à long terme. N’hésiter pas à solliciter l’aide d’un professionnel de santé qualifié en nutrition.

Les causes possibles de la néophobie alimentaire.

Les études sur la néophobie, sont encore rare, mais plusieurs pistes sont à l’étude.

Le facteur génétique:

Des études ont montré que la néophobie alimentaire peut être héréditaire et que les enfants ayant des antécédents familiaux de néophobie alimentaire ont plus de chances de développer ce trouble. En outre, les parents qui sont eux-mêmes des mangeurs sélectifs ou qui ont des habitudes alimentaires restrictives peuvent transmettre ces comportements à leurs enfants. Dans certains cas, la néophobie alimentaire peut être liée à un trouble anxieux plus généralisé.

Plusieurs études ont suggéré que la néophobie alimentaire chez les enfants pourrait être influencée par des facteurs génétiques. Par exemple, une étude publiée dans la revue Pediatrics en 2007 a révélé que les enfants ayant un parent qui est un mangeur difficile sont deux fois plus susceptibles de devenir des mangeurs difficiles eux-mêmes. De plus, une étude plus récente publiée dans la revue Behavior Genetics en 2018 a suggéré que la néophobie alimentaire pourrait être modérément héritée chez les enfants, avec une contribution génétique estimée à environ 36 %.

L’expérience:

Les expériences précédentes avec les aliments peuvent jouer un rôle important dans le développement de la néophobie alimentaire.
Si un enfant a eu une expérience négative avec un aliment, comme une indigestion, des vomissements ou une réaction allergique, il est possible que cette expérience ait renforcé la peur de l’enfant à l’égard de cet aliment et de tout nouvel aliment similaire.
De même, si un enfant a eu des expériences alimentaires limitées, avec peu de variété ou d’exposition à de nouveaux aliments, il peut être plus susceptible de développer la néophobie alimentaire.

Plusieurs études ont suggéré que les expériences précédentes avec les aliments peuvent être une cause de néophobie alimentaire chez les enfants.
Une étude menée par Cooke et al. (2006) a révélé que les enfants qui avaient une expérience précoce de la nourriture solide étaient plus susceptibles d’accepter une variété d’aliments plus tard dans l’enfance. De même, une étude menée par Ventura et Birch (2008) a montré que les enfants qui avaient été exposés à une plus grande variété d’aliments dans les premiers mois de la vie étaient plus susceptibles d’accepter une plus grande variété d’aliments plus tard dans l’enfance.
D’autres études ont également montré que les enfants peuvent développer des préférences pour les aliments en fonction de leur exposition préalable. Par exemple, une étude menée par Sullivan et Birch (1994) a montré que les enfants qui avaient été exposés à des légumes pendant la période prénatale et la période d’allaitement étaient plus susceptibles d’accepter ces aliments plus tard dans l’enfance.
En somme, ces études suggèrent que les expériences précédentes avec les aliments peuvent jouer un rôle important dans le développement de la néophobie alimentaire chez les enfants, soulignant l’importance de l’exposition précoce et continue à une variété d’aliments pour favoriser des habitudes alimentaires saines.


Les facteurs environnementaux et culturels:


Les facteurs environnementaux et culturels peuvent également jouer un rôle dans le développement de la néophobie alimentaire.
Les préférences alimentaires sont souvent influencées par l’environnement dans lequel l’enfant vit et les aliments auxquels il est exposé régulièrement.
Par exemple, les enfants qui grandissent dans des cultures où les aliments sont préparés de manière différente de celle à laquelle ils sont habitués peuvent être plus réticents à essayer ces aliments. De plus, les habitudes alimentaires de la famille, les régimes alimentaires restrictifs et les pressions sociales pour manger certains aliments peuvent également contribuer à la néophobie alimentaire.


Les facteurs physiologiques et sensoriels:


Enfin, certains enfants peuvent être plus sensibles que d’autres aux propriétés sensorielles des aliments, comme la texture, la couleur et l’odeur.
Ces enfants peuvent avoir une réaction de dégoût ou d’inconfort face à des aliments qui ont une texture ou une odeur différente de ce à quoi ils sont habitués. En outre, certains enfants peuvent avoir une sensibilité accrue aux saveurs amères, qui sont souvent associées à des composés toxiques dans la nature. Cette sensibilité accrue peut les rendre plus réticents à essayer des aliments qui ont des saveurs amères.
Tout d’abord, les études ont montré que les enfants ont une préférence naturelle pour les aliments sucrés et salés, et une réticence naturelle à goûter des aliments amers et acides. Cette préférence pour le goût sucré et salé peut conduire à une certaine forme de néophobie alimentaire, où les enfants refusent de goûter des aliments qui ont un goût différent de ce à quoi ils sont habitués.
De plus, des études ont montré que la texture des aliments peut également jouer un rôle important dans la néophobie alimentaire chez les enfants. Les enfants peuvent être réticents à manger des aliments qui ont une texture différente ou inhabituelle, comme les aliments collants ou les aliments croustillants.
Comment encourager les enfants à explorer de nouveaux aliments de manière progressive et sécurisante
Afin d’éviter l’installation durable de la néophobie alimentaire, il est important d’aider et d’encourager les enfants à aller vers de nouveaux aliments, de nouvelles textures, etc.
Il vous faudra de la patience, de l’écoute, mais grâce à quelques astuces vous parviendrez rapidement à leur faire apprécier les découvertes alimentaires.


Soyez un modèle alimentaire positif

Les enfants sont influencés par le comportement alimentaire de leurs parents et de leur entourage. Ils sont très observateurs et aime beaucoup imiter.
Si les adultes autour d’eux mangent une variété d’aliments, les enfants sont plus susceptibles de suivre leur exemple. Ainsi, les parents peuvent aider les enfants à explorer de nouveaux aliments en étant un modèle alimentaire positif. Cela signifie manger une variété d’aliments et être ouvert à de nouveaux goûts et textures. Ce qui sera bénéfique à toutes la famille.
Impliquez les enfants dans la préparation des repas

Encourager les enfants à participer à la préparation des repas peut être un excellent moyen de les intéresser aux aliments.
Se sentir acteur et impliquer est un très bon moyen d’amener les enfants vers de la découverte et de la fierté, tout en ayant un renforcement positif, sur soi.
Les enfants sont plus susceptibles de manger des aliments qu’ils ont préparés eux-mêmes, même s’ils sont nouveaux pour eux. Ils peuvent aider à choisir les ingrédients, à mesurer et à mélanger, ce qui peut les aider à se sentir investis dans le repas et plus enclins à le manger.
Un très bon moyen de les autonomiser, de travailler la motricité tout en partageant un bon moment.


Présentez les aliments de manière attrayante

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Booster votre créativité et celle des petits, avec des plats visuellement attractif.

Les enfants tout comme nous sont plus susceptibles d’être attirés par les aliments qui sont présentés de manière attrayante, cela réveille l’appétit, (c’est la phase céphalique de la digestion). Cela peut inclure les couleurs, les formes et les textures des aliments. Essayer de présenter les aliments de manière ludique, en utilisant des formes de fruits et légumes pour faire des dessins ou en incorporant des aliments dans des plats préférés de l’enfant.
Proposez de nouveaux aliments de manière progressive

De la patience, proposer petit à petit et attendez. Petit à petit l’enfant va se familiariser.

Il est important de proposer de nouveaux aliments de manière progressive et sécurisante pour éviter de susciter une réaction négative chez l’enfant.
Il est conseillé de proposer un nouveau aliment à la fois et de le présenter de manière discrète pour éviter de mettre la pression sur l’enfant. Vous pouvez également proposer de nouveaux aliments avec des aliments familiers, ou en ajoutant une petite quantité du nouvel aliment à un plat préféré de l’enfant.


Respectez les préférences alimentaires de l’enfant

Cela peut vous sembler évident, mais parfois, sans nous en rendre compte, nous ne sommes pas vraiment attentif aux gouts des enfants. Cela ne veut pas dire qu’il faille leur donner exclusivement ce qu’ils aiment, mais prendre en compte les aliments, texture et gouts qu’ils peuvent préférer.
Par exemple proposer un aliment qu’il aime accompagner d’une nouvel aliment ou d’une nouvelle texture.

Il est important de respecter les préférences alimentaires de l’enfant, car la néophobie alimentaire peut être une réaction normale au développement et à l’apprentissage de l’enfant.
Il faut encourager les enfants à goûter et découvrir de nouveaux aliments, mais ils ne faut pas les forcer à manger quelque chose qu’ils n’aiment pas, au risque de renforcer la néophobie, et de créer un climat négatif en lien avec l’alimentation.
Vous pouvez et devez également offrir des choix d’aliments variés pour que l’enfant puisse choisir ce qu’il veut manger.


La cohésion famille et assistante maternelle:


L’alimentation est un aspect important de la vie, et il est essentiel que la cohésion entre les parents et l’assistante maternelle soit forte pour s’assurer que l’enfant reçoit une alimentation saine et équilibrée.
Tout d’abord, il est important que les parents et l’assistante maternelle communiquent régulièrement sur l’alimentation de l’enfant. Cela peut inclure la discussion des préférences alimentaires, des allergies et des restrictions alimentaires, ainsi que de la planification des repas et des collations.
Ensuite, il est important que l’assistante maternelle suive les directives des parents en matière d’alimentation, tout en leurs expliquant les besoins nutritionnel de l’enfant. Les parents peuvent avoir des préférences en matière de nutrition ou des restrictions alimentaires spécifiques pour leur enfant, et il est important que ces préférences soient respectées, et discuter.
En outre, il est essentiel que l’assistante maternelle et les parents travaillent ensemble pour encourager de saines habitudes alimentaires chez l’enfant. Cela peut inclure l’introduction de nouveaux aliments, la préparation de repas sains et équilibrés, et l’encouragement de la participation de l’enfant dans la préparation des repas.
Enfin, il est important que l’assistante maternelle et les parents travaillent ensemble pour créer un environnement positif autour des repas. Cela peut inclure des discussions agréables, des moments de partage en famille, et des encouragements pour les enfants qui essaient de nouveaux aliments.
Lorsque la cohésion entre les parents et l’assistante maternelle est forte, l’enfant reçoit une alimentation saine et équilibrée, ce qui contribue à sa croissance et à son développement global.

Le jeu:

Le jeu avec des aliments en bois à découper, la dinette et autres jouets similaires sont un excellent moyen d’aider les enfants à découvrir les aliments de manière ludique et amusante. Ces jouets permettent aux enfants de s’engager dans des activités imaginatives telles que la préparation de repas, la planification de menus et la création de plats complexes en utilisant des aliments en bois.

En jouant avec ces jouets, les enfants peuvent également explorer les textures, les couleurs et les formes des aliments. Cela peut aider les enfants à être plus curieux à propos des aliments réels et à être plus disposés à essayer de nouveaux aliments lorsqu’ils sont présentés à eux dans la vie quotidienne.

De plus, ces jouets encouragent également les enfants à développer leur motricité fine en manipulant les aliments en bois, à travailler leur coordination œil-main en les plaçant sur des plats ou dans des casseroles et à renforcer leur créativité en inventant de nouvelles combinaisons d’aliments.

Sources:
Mennella, J. A., & Beauchamp, G. K. (1998). Developmental changes in the acceptance of protein-hydrolysate formula by human infants. Developmental Psychobiology, 32(2), 197-201.
Dovey, T. M., Staples, P. A., Gibson, E. L., & Halford, J. C. (2008). Food neophobia and ‘picky/fussy’ eating in children: a review. Appetite, 50(2-3), 181-193.
Stafford, L. D., & Bell, R. (2008). Sensory evaluation practices of young children. Appetite, 50(1), 36-45.

Méthode pour aider les enfants à s’endormir facilement : Conseils pratiques pour les assistantes maternelles, et les parents

Le temps du coucher peut rapidement être un moment compliquer, pour l’enfant comme pour l’adulte. Afin de rendre se moment agréable, et éviter toute tension, il est important de mettre en place de bonnes pratique.
Dans cet article je vous propose de voir comment mettre une place une routine de coucher, comment favoriser le sommeil, et quelles sont les pièges à éviter.

Commencer par établir la routine du coucher:

Nous avons tous plus ou moins une routine avant de nous coucher. Les enfants eux aussi ont besoin de ce cadre routinier pour conditionner leurs corps mais également leur être.
Cette mise en condition doit être douce et apaisante. Le stress n’est pas le le bienvenu pour permettre de s’endormir.

Commencer par créez une routine apaisante et cohérente avant chaque coucher pour aider les enfants à se détendre et à se préparer au sommeil.

Vous pouvez avoir une routine pour les siestes, et une pour le coucher du soir. Cela peut inclure des activités telles que prendre un bain, se brosser les dents, lire une histoire ou chanter une chanson.
En fonction de l’age, impliquer progressivement l’enfant, d’être acteur, sera pour lui une source d’apprentissage, d’autonomie et de plaisir. Proposer leur de choisir l’histoire ou la comptine.


Voici quelques idées de routines par âge:


Pour les 0-6 mois :

  • Baignez le bébé dans une eau tiède, avant le coucher du soir.
  • Mettez une couche propre et habillez-le dans un pyjama doux.
  • Le placer dans sa gigotteuse.
  • Donnez-lui une tétée ou un biberon.
  • Donner lui son Doudou si il en a un.
  • Chantez une chanson douce ou lisez-lui une histoire.
  • Éteignez la lumière ou utilisez une veilleuse pour créer une ambiance apaisante.

Pour les 6-12 mois :

  • Donnez un bain relaxant avec de l’eau tiède, avant le coucher du soir.
  • Habillez le bébé dans son pyjama ou une tenue confortable.
  • Verifier la couche et la manger en cas de besoin.
  • Le placer dans sa gigotteuse.
  • Donnez-lui un biberon ou une tétée.
  • Lisez-lui une histoire ou chantez-lui une chanson.
  • Éteignez les lumières et utilisez une veilleuse pour une ambiance douce et apaisante.

Pour les 1-2 ans :

  • Donnez un bain chaud ou une douche relaxante, avant le coucher du soir.
  • Aidez-les à se brosser les dents et à mettre leur pyjama, avant le coucher du soir.
  • Le placer dans sa gigotteuse
  • Donner lui son Doudou si il en a un.
  • Lisez-leur une histoire ou chantez une chanson.
  • Donnez-leur un câlin ou un bisou de bonne nuit.
  • Éteignez les lumières et utilisez une veilleuse pour créer une ambiance apaisante.

Pour les enfants d’âge préscolaire (3-5 ans) :

  • Donnez un bain chaud ou une douche relaxante.
  • Aidez-les à se brosser les dents et à mettre leur pyjama, avant le coucher du soir.
  • Donner lui son Doudou si il en a un.
  • Lisez-leur une histoire ou racontez-leur une histoire.
  • Parlez-leur de leur journée et encouragez-les à partager leurs pensées et leurs sentiments.
  • Donnez-leur un câlin ou un bisou de bonne nuit et éteignez les lumières.

Un environnement calme de détente propice au repos:


Favoriser un environnement calme et confortable : Créez un environnement de sommeil confortable et paisible pour les enfants, avec une température fraîche, une obscurité partielle, un matelas et du linge de lit adapté à leur âge.


Voici quelques conseils à suivre :

  • Assurez-vous que la température de la pièce est fraiche. Une température située entre 18°C et 20°C est parfaite pour domir.
  • Pour les nourrissons et les tout-petits, il est important de créer une ambiance tamisée en baissant les lumières ou en utilisant une veilleuse. Pour les enfants plus âgés, une obscurité partielle peut être bénéfique pour leur sommeil. Vous pouvez utiliser des rideaux occultants ou des stores pour maintenir une obscurité partielle dans la chambre.
  • Assurez-vous que le matelas, le linge de lit soient propres et confortables. Pour les bébés et les tout-petits, choisissez un matelas ferme et évitez d’utiliser des couvertures ou des oreillers qui peuvent être dangereux pour leur sommeil, privilégier une gigoteuse. Pour les enfants plus âgés, il est important de leur permettre de choisir leur propre literie pour qu’ils se sentent à l’aise et en sécurité. Petit rappel, pas de tour de lit.
  • Pour créer une ambiance apaisante, vous pouvez utiliser des techniques de décoration telles que des couleurs douces, des tissus confortables, des coussins ou des peluches douces et des décorations murales apaisantes. Ces tons doux aiderons à trouver le calme et le sommeil.

Avant le repos, commencer un retour au calme.

Difficile de trouver le sommeil après un jeux stimulant, il convient donc de proposer un retour au calme et à l’apaisement bien avant le repos.

  • Encourager les activités relaxantes avant le coucher : Encouragez les activités relaxantes telles que la lecture, la méditation ou l’écoute de musique douce avant le coucher.

Encourager les activités relaxantes avant le coucher est une excellente façon d’aider les enfants à se détendre et à se préparer pour une nuit de sommeil paisible.

Voici quelques idées d’activités relaxantes à adapter en fonction de l’âge de l’enfant :

  • Pour les bébés et les tout-petits : lire une histoire courte et apaisante avant le coucher, chanter une berceuse ou jouer une musique douce pour les aider à se calmer.
  • Pour les enfants d’âge préscolaire : la lecture de contes ou de livres illustrés peut être un excellent moyen de les aider à se détendre avant le coucher. Vous pouvez également encourager des activités de coloriage ou de dessin calmes.
  • Pour les enfants d’âge scolaire : vous pouvez proposer des activités plus ciblées comme l’écoute de musique douce ou de sons de la nature peut également être relaxante pour eux. Et pourquoi pas les initiés à la méditation, la relaxation musculaire ou les exercices de respiration.

Dans tous les cas: Il est important d’éviter les activités stimulantes avant le coucher, telles que les jeux vidéo ou l’utilisation d’écrans. La lumière bleue émise par les écrans peut perturber le sommeil et rendre difficile pour les enfants de se détendre et de s’endormir. Il est préférable de limiter l’utilisation d’écrans et encore plus avant le coucher.

En encourageant les activités relaxantes adaptées à l’âge de l’enfant, vous pouvez aider à instaurer une routine de sommeil paisible et favoriser un sommeil réparateur.

Une alimentation adaptée:

Bien manger pour bien dormir et se reposer.

Les bébés ont tendance à bien dormir le ventre plein, voir à s’endormir durant le biberon ou la tétée. Il peut donc être opportun de placer les temps de sommeil après le repas.

Pour les enfants plus grand, il vaut mieux laisser un laps de temps entre le repas et le coucher, en effet, la digestion peut perturber le sommeil, surtout si le repas était riche ou copieux.

Voici quelques conseils sur l’alimentation à suivre pour favoriser un sommeil de qualité chez les enfants :

  • Des repas équilibrés : Les enfants devraient manger des repas équilibrés et variés tout au long de la journée, avec une quantité suffisante de protéines, de glucides et de légumes. Les repas riches en glucides, comme les pâtes, le riz ou le pain, peuvent aider à favoriser la production de sérotonine, une hormone qui aide à réguler le sommeil.
  • Des collations légères : Les collations légères comme les fruits, les légumes, les noix et les graines peuvent aider à maintenir un niveau d’énergie stable tout au long de la journée et éviter les fringales qui pourraient perturber le sommeil.
  • Éviter les aliments gras et lourds : Les aliments riches en gras ou lourds peuvent ralentir la digestion et entraîner une sensation de lourdeur, ce qui peut perturber le sommeil.
  • Éviter les aliments riches en sucre : Les aliments riches en sucre, tels que les boissons gazeuses, les desserts et les bonbons, peuvent entraîner une augmentation de la glycémie et perturber le sommeil.

Leur apprendre des méthodes de relaxation:

Cela peut paraitre complexe à mettre en place, mais il n’en est rien, et c’est une très bonne choses que d’apprendre au plus jeune âge à gérer son stress, ses émotions et se détendre. Se sont des habitudes que l’enfant gardera qui seront précieuse dans son quotidien.

Les enfants peuvent trouver cela difficile au début, mais avec de la pratique, et un coté amusant, ces techniques peuvent les aider à se détendre et à s’endormir plus facilement.

Il existe de nombreuses applications, et/ou livre ludiques qui preuve vous permettre de leur apprendre à se relaxer.
Essayez des techniques de relaxation telles que les jeux autour de la respiration profonde ou la visualisation pour aider les enfants à se détendre avant le coucher.
Cela doit rester plaisant, et agréable.


En conclusion:

aider les enfants à s’endormir facilement est un défi quotidien parfois éprouvant. Cependant, en suivant ces conseils pratiques, vous pouvez aider les enfants à établir une routine de sommeil saine et à bénéficier d’un sommeil de qualité. Il est important de se rappeler que chaque enfant est différent et qu’il peut y avoir des défis uniques à relever, mais en créant un environnement calme et confortable, en encourageant des activités relaxantes avant le coucher, et en instaurant une routine de coucher cohérente adaptée à l’âge de l’enfant, vous pouvez aider à favoriser des habitudes de sommeil positives qui profiteront à la santé et au bien-être des enfants.

Louer les jouets avec: Petite Marelle!

Jouer est fondamentale pour les enfants, c’est pourquoi nous avons à cœur de mettre à leur disposition des jouets favorisant leurs développement.

Petite Marelle vous propose un service de location de jouets issu de la pédagogie active. Comment lié l’utile à l’agréable: des jouets en lien avec une pédagogie active, et un concept écot-responsable, forcement Petite Marelle à tout pour me plaire.

Laissez moi vous présenter: Petite Marelle


Tout d’abord quelques chiffres sur les jouets de nos enfants :


·      40 000 000, c’est le nombre de jouets jetés chaque année en France.
·      8 mois c’est la durée moyenne d’utilisation d’un jouet. Et oui, on a tous eu des jouets coup de cœur…mais on a tous eu des jouets que l’on a peu ou pas du tout touché. Il faut dire que l’emballage était beaucoup plus sympa!

C’est dans ce contexte que s’est créé Petite Marelle, un site de location de jouets pensé pour les parents et aussi pour les professionnels de la petite enfance.

C’est un abonnement mensuel « clés en main » qui comprend : 

-> Les jouets bien évidemment

-> L’envoi A/R

-> Le nettoyage et la vérification des jouets à l’expédition et à la réception

-> Ainsi que la garantie casse, donc par exemple si un jouet un cassé pendant votre abonnement, vous n’avez aucun surcoût


Quant aux jouets, ils sont sans pile ni plastique. Les jouets sont donc en bois, en caoutchouc naturel ou en carton.

Ils sont issus des pédagogies actives comme par exemple la plus connue : la méthode Montessori.


Le fonctionnement est très simple et tout se fait depuis le site internet :

 -> Vous choisissez 1 ou plusieurs coffrets de 12 jouets

-> Vous le recevez à domicile ou en point relais

-> Vous en profitez pendant la durée de votre abonnement (donc 3 mois ou 6 mois selon votre besoin)

-> Vous nous le renvoyez pour en recevoir 1 nouveau


C’est donc un service qui permet : 

-> D’offrir du renouvellement régulièrement aux enfants avec des jouets de qualité

-> De réduire l’encombrement et l’entassement des jouets chez les pros de la petite enfance

-> De donner plusieurs vies aux jouets grâce au principe même de la location

-> De bénéficier d’un abonnement sans risque et moins couteux que l’achat

 -> Et de centraliser la gestion des jouets auprès d’un seul interlocuteur » 


Plus d’infos sur https://petitemarelle.fr

Quelque photos des jouets en situation:

La joie du déballage et de la découverte

L’école et les périscolaires

enfant école

Les petits que nous accueillons ne restent pas petits bien longtemps…

Le temps de la scolarisation arrivent, et avec lui se profilent beaucoup de changements. La rentrée à l’école, c’est un grand pas en avant, certains enfants que vous avez accueillis deviendront des périscolaires, d’autres vous quitteront.

Et l’abaissement de l’obligation de scolarisation de 6 ans à 3 ans va également apporter son lot de changement.

Entre la gestion des émotions, l’accompagnement vers la scolarité, les contrats, on fait le point.

Les points techniques :

L’obligation de scolarisation :

Le grand changement pour les tout petits cette année, c’est l’obligation de scolarisation. Bien que la plupart des enfants de 3 ans soient déjà scolarisés, obligation de scolarisation, veut également dire assiduité de fréquentation. L’école maternelle ne sera donc plus « aussi libre », un enfant scolarisé fréquente l’école en journée complète. Fini donc la possibilité de scolariser un tout petit uniquement le matin, ou de prendre des semaines de vacances hors vacances scolaires. L’école maternelle affirme son rôle pédagogique, et éducatif. L’enfant se doit d’être présent.

Les contrats:

Toutes modifications importantes et durables de l’accueil donnent lieu à une modification du contrat par un avenant. Il fixe les nouvelles conditions de garde de l’enfant. Il faut alors penser et examiner tous les changements, jours, horaires, salaire, etc. Vos horaires risquent d’être grandement diminués, vous pouvez proposer une augmentation de votre taux de rémunération. Dans tous les cas il est important de préparer ensemble les modifications. Prenez le temps, vous avez un délai de réflexion vous avez le droit d’accepter ou de refuser un avenant.

Si vous acceptez les termes de l’avenant, celui-ci prendra alors effet à la date convenue. Un avenant entraine une régularisation de salaire, il ne faudra pas oublier de la calculer.

Si vous refusez l’avenant, vous serez licencié. Un licenciement est régi pas des obligations. Il doit vous être notifié par courrier avec accusé de réception. Si vous avez moins d’un an d’ancienneté, le délai de préavis est de 15 jours, si vous avez plus d’un an d’ancienneté, le préavis est alors d’un mois. Vous pouvez être dispenser d’effectuer tout ou partie du préavis, vous serez rémunéré de la même manière congés payés inclus.

L’accompagnement dans le changement de mode de garde :

La rentrée à l’école est un bouleversement pour l’enfant, pour ses parents, mais également pour l’assistante maternelle.

Que vous continuiez à accueillir l’enfant, ou que celui-ci vous quitte, cela va être un changement, il faut alors préparer l’enfant en collaboration avec ses parents. Prenez du temps pour parler tous ensemble. Il est important que tout le monde puisse s’exprimer et être écouté.

Si vous accueillez l’enfant sur les temps périscolaires, pas trop de changements en vue, l’enfant connait votre organisation. Si vous aviez déjà des enfants accueillis en périscolaires lorsqu’il était accueilli cela sera d’autant plus facile, et allant de soi. Il aura vu les enfants scolarisés évoluer entre votre domicile, et l’école. Ils pourront alors « prendre sous leurs ails », ce dernier, en lui expliquant comment les choses se passent pour eux, en le rassurant, etc. Cela rassurera l’enfant qui effectuera prochainement sa rentrée, tout en valorisant les plus grands. Ce type d’encadrement est un gros plus pour les enfants que vous accueilliez, une figure connue dans l’école est rassurante et sécurisante.

Si l’enfant vous quitte, il faudra prévoir une période de séparation, elle se prépare en douceur, par étapes, tout comme vous l’avez fait pour l’adaptation. Cette période est importante pour tout le monde enfant, parents, et vous-même, il faut que la séparation se fasse toute en douceur. Il est bien sûr évident que cette étape sera différente, en fonction des enfants, et de la durée de votre accueil. Soyez attentif et particulièrement vigilant, entrer à l’école et quitter son mode de garde peut être anxiogène et perturbant. N’oubliez pas que le principal intéresser est un enfant qui apprend et découvre les émotions et à du mal à les gérer. Sa communication verbale n’est peut-être pas non plus bien acquise, offrez-lui des moyens d’expression.

Les périscolaires au quotidien :

L’accueil en périscolaire est différent d’un accueil journalier. Selon les cas, vous serez amené à faire plus ou moins de déplacement, à faire de l’aide au devoir, etc.

Dans tous les cas, votre rôle est d’accueillir l’enfant, et de l’accompagner. Vous l’aiderez dans ces apprentissages de la vie quotidienne, dans les fonctionnements des liens sociaux, la gestion de ses émotions, et bien d’autres…

Même si êtes amener à accompagner quotidiennement l’enfant a l’école, vous n’êtes en aucun cas l’interlocuteur principal entre les parents et les enseignants. Vous pouvez relayer des informations simples concernant la vie scolaire, mais en aucun cas servir de relais entre les parents et les enseignants. Il est important que chacun reste à sa place.

Bien qu’il soit préférable de laisser la tache des devoirs aux parents, en fonction des horaires, cela peut être compliqué, et il vous faudra alors accompagner l’enfant pour effectuer ses devoirs. Si c’est le cas, impliquer les parents dès que cela est possible, notamment pour réviser les leçons et effectuer les devoirs pendant le week-end.

En conclusion :

-Une période de grand changement demande de l’écoute, du temps, et beaucoup de bienveillance

-Les enfants apprennent à vivre et à gérer leurs émotions, en entrant à l’école, tout cela risque d’être exacerbé

-Chacun sa place, vous êtes assistante maternelle, ne vous substituer pas aux parents

-Soyer calme et patient

– Et comme pour chaque changement miser sur la communication et la transparence

L’importance du quatre pattes

bébé quatre pattes

Dans le développement de l’enfant, tous les stades ont leurs importances, celui du passage à quatre pattes n’échappe pas à la règle. Je vous propose de découvrir pourquoi le passage par le stade du 4 pattes est important, et en quoi il joue un rôle fondamental dans le développement moteur, et cérébral de l’enfant.

Qu’est-ce que le quatre pattes ?

Le quatre pattes est un stade de développement important. Il intervient généralement après le stade de rampement, soit aux alentours des 7 mois de l’enfant, mais cela reste bien évidemment une moyenne.

C’est un moyen de locomotion, il permet à l’enfant de se mouvoir dans l’espace, de développer son autonomie et sa confiance en lui.

Cette étape va également lui permettre d’acquérir la position assise, et préparer son corps à la station verticale ainsi qu’a la marche.

Autant dire que c’est une sacrée étape, elle va jouer un rôle fondamental dans tous les apprentissages.

Comment le quatre pattes développe le corps ?

L’enfant a déjà beaucoup développé son corps, et ses muscles, surtout s’ il a pratiqué la motricité libre et a bénéficié de portage physiologique. Cette nouvelle étape va lui permettre de poursuivre ce développement.

Le dos de l’enfant va beaucoup se muscler, sa colonne vertébrale va apprendre à pivoter, ce qui lui permettra de s’assoir seul. Ses lombaires se renforcent et vont le préparer à la station verticale.

Ses hanches vont elles aussi beaucoup changer, l’action des muscles et les rotations vont lui permettre de se soulever et de se propulser vers l’avant.

Ses chevilles vont se renforcer afin de soutenir le poids de son corps.

Comment le quatre pattes contribue au développement cérébral.

Le quatre pattes est un moyen de locomotion qui demande beaucoup de compétences. L’enfant doit pouvoir coordonner un mouvement alterné des bras et des jambes, il demande une coordination physique, mais aussi des deux hémisphères du cerveau.

En faisant fonctionner les membres opposés de concert, l’enfant active les deux hémisphères de son cerveau, permettant ainsi une connexion de faisceau de nerfs entre les deux parties. Cette connexion permet une communication entre les deux hémisphères, indispensable à un développement cognitif harmonieux, ainsi qu’une préparation aux divers apprentissages, comme la lecture, l’écriture, etc.

Si l’enfant ne marche pas à quatre pattes ?

Certains enfants ne marchent jamais à quatre pattes, certains le font après avoir acquis la marche, certains en font des variantes.

Si l’enfant passe par le stade quatre pattes après la marche, pas d’inquiétude, mieux vaut tard que jamais, cette acquisition même si elle ne suit pas la norme va permettre à l’enfant d’acquérir les développements inhérents a ce stade.

Si l’enfant se déplace avec une variante du quatre pattes, il a peut être des difficultés de coordination, aider le acquérir un quatre pattes classique, en jouant avec lui, dans tous les cas pas de forcing.

En conclusion :

Le quatre pattes est un des stades de développement à ne pas négliger, il est fondamental, pour le développement physique et cérébral.

Un enfant qui ne passe pas par le stade du quatre pattes a plus de risque d’avoir des troubles des apprentissages.

Chaque enfant avance à son rythme, laisser l’enfant acquérir ce stade seul, et ne le forcer pas.

Un enfant peut marcher longtemps à quatre pattes avant de se lancer dans la marche, rien de grave, c’est qu’il en a besoin.

Un enfant peut marcher avant de faire du quatre pattes, cela n’est pas préjudiciable.

livre 100 idées pour développer la psychomotricité des enfants

Pour en savoir plus sur le développement psychomoteur, et aider les enfants dans leurs acquisitions, je vous conseil ce livre. Très complet, simple et pratique, il répond a beaucoup de questions, il aborde la notion de confiance, le développement cognitif inhérent au développement moteur, etc. Un indispensable!!

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Les bienfaits du temps calme

enfant dans un hamac

Entre les activités, les sorties, et bien d’autres choses, les petits sont très souvent en action et en phase de découverte. Il est donc important d’apporter des temps calmes qui permettent la concentration et l’apaisement.

Je vous propose de voir à quoi ils servent, mais aussi, quand et comment les mettre en place.

À quoi sert un temps calme ?

Le temps calme est un moment de repos, il diffère de la sieste, et en fonction de l’âge des enfants, il peut s’y substituer. Un enfant à besoin de temps de sommeil ; de sieste, mais aussi de temps de repos ; les temps calmes. Il n’est pas évident de se rendre compte du rythme de vie des tout petits, pourtant ce rythme de vie est souvent intense, plein de temps imposer ou il faut se dépêcher, enchainer les activités, les sorties, etc. Avec cette cadence, il est difficile pour les enfants de se reposer et de se concentrer. Le temps calme est donc un moment de repos dans sa journée trépidante. Il lui permet de se recentrer et de laisser son imagination et son esprit vagabonder. En faisant des activités personnelles, comme il le souhaite, cela lui permet de développer son attention, mais aussi ces gouts personnels, cela lui permet de se connaitre. Il est important de proposer quotidiennement de ce temps et de le ritualiser, il fera ainsi partie de la routine quotidienne.

À quel moment mettre en place un temps calme ?

Généralement, le temps calme se propose en fin de matinée, en début d’après-midi pour les grands qui ne font plus la sieste , ou en fin d’après-midi. Les enfants n’ayant pas tous les mêmes besoins et les mêmes rythmes, ce temps se propose en fonction des besoins de chacun. Si un enfant est particulièrement excité, vous pouvez lui proposer un temps calme dès que vous sentez c’est nécessaire.

Le temps calme se propose dès que les premiers signes d’excitation trop intense, d’énervement, ou de fatigue se font sentir. Ils permettent alors un retour au calme rapide. Si vous attendez trop et que l’enfant est déjà trop excité, il sera difficile de lui proposer un temps calme, et de faire redescendre son niveau d’énergie.

Il est donc important de ritualiser la mise en place de vos temps calmes. En ayant une routine pour ce type de moment, l’enfant pourra alors très vite rentrer dans ce temps de détente et faire redescendre son énergie et se reposer.

Combien de temps dure un temps calme ?

Un temps calme n’est pas une sieste. Sa durée doit être adaptée à l’âge et aux besoins des enfants. En moyenne ce temps est de 30 à 45 min. Si ce temps est trop court, il ne permet pas le repos et le retour au calme. S’il est trop long, l’enfant risque de s’ennuyer et de vivre ce moment comme une contrainte. Il perdrait alors tout intérêt et tout attrait.

Soyez donc attentif et à l’écoute de vos petit pour faire de ce moment un temps agréable.

Quoi proposer pour un temps calme ?

Si vous avez de la place mettrez un espace à disposition, avec des coussins, un endroit doux et accueillant, propice à la détente. L’enfant pourra s’y rendre quand il ressent le besoin, ce sera pour vous un bon indicateur. Dans cet espace, disposer des livres, des coloriages, des jeux calme. Pour le temps calme quotidien et ritualiser, il est préférable de laisser l’enfant choisir comment il souhaite occuper son temps, faites-lui des propositions, mais lui imposer pas d’activité.

Proposer lui de regarder un livre, ou de lui raconter une histoire, d’écouter des comptines ou de la musique douce, ou même simplement de s’installer confortablement et rêver. C’est un temps personnel et de repos, cela doit être un moment agréable.

Pour les plus grand, une activité manuelle personnelle, lire un livre, faire du dessin, un jeu de société, etc.

Le temps calme est un moment de détente pour les enfants, mais aussi pour les adultes. Il permet à tous de se recentrer, et d’évoluer dans un environnement paisible.

Pouce, ou tétine ?

bébé avec tétine

Le besoin de succion est déjà présent in utero, le fœtus tète et dégluti déjà dans le ventre de sa mère. Cette fonction va se décupler à la naissance avec l’alimentation. La tétée est un besoin fondamental pour se nourrir, c’est aussi un éveil des sens, puis peut à peut, la succion devient réconfortante, et rassurante. Pour répondre à ce besoin, les enfants peuvent téter leurs doigts, un doudou, ou encore avoir une tétine. Tous les enfants n’ont pas les besoins de succion, même si huit enfants sur dix ont une tétine, ils n’en ont pas tous le même usage. Comment répondre à ce besoin ? Combien de temps dur ce besoin de succion ? La tétine est-elle mieux que le pouce ? Comment les sevrer ? Faisons le point.

Le besoin de succion

C’est un besoin fondamental, au-delà du besoin de téter pour se nourrir, il participe au développement affectif de l’enfant. Ce besoin affectif commence vers 2 mois, et cesse majoritairement vers 2 ou 3 ans, néanmoins certains enfants peuvent avoir besoin de la tétine pour dormir jusqu’à l’âge de 6 ans. Entre le besoin fondamental et structurant, et la succion « habitude », il y a une différence. Un enfant qui a constamment la tétine ou le pouce dans la bouche, risque d’avoir des difficultés avec le langage, mais aussi avec l’alimentation solide, sans compter sur la déformation des dents et du palais, le mauvais placement de la langue, etc. Il faut donc répondre au besoin de succion, tout en veillant au bon usage de la tétine ou du pouce.

La tétine :

-La tétine est largement utilisée. Il en existe de toutes les formes, de tailles et de matière différente. Chaque enfant a sa préférence, une fois habitué à un model, il y reste souvent fidèle. Ce qui peut vous obliger à faire le tour des boutiques afin de trouver THE tétine …

-On sait maintenant que la tétine est préférable au pouce, elle déforme moins le palais et les dents, elle est aussi plus facile à retirer à l’enfant. On sait aussi que les enfants ayant une tétine pour dormir ont moins de risque de mort inattendue du nourrisson.

-La tétine peut retarder l’acquisition du langage, vers 12 ou 18 mois, il faut alors la réserver au temps calme, de repos, ou de sieste, afin que l’enfant puisse avoir la bouche libre dans les temps actifs qui sont plus propices au langage.

-Les enfants ont tendance à laisser trainer leur tétine un peu partout, ce qui n’est pas toujours idéal pour l’hygiène. Pour éviter de la perdre et qu’elle ne traine partout, mieux vaut avoir une attache tétine fixer aux vêtements.

-Pensez à vérifier quotidiennement l’intégrité de la tétine, au moindre signe de faiblesse il faut la jeter. D’un point de vue hygiénique il est d’usage de remplacer la tétine tous les 2 mois.

Le pouce :

-Le pouce ou les doigts sont toujours à la disposition de l’enfant, il est donc plus difficile d’en contrôler l’usage. Ils ont aussi tendance à déformer davantage la dentition et le palais de l’enfant.

-Le pouce ou les doigts ne se perdent pas surtout la nuit…, ce qui est un avantage. L’enfant qui est en temps de jeux a besoin de ses mains, il n’a donc pas le pouce dans la bouche. L’enfant a plus facilement tendance à prendre son pouce dans les temps calme ou de sieste, il en régule lui-même plus facilement l’usage.

-Pensez à laver fréquemment les mains de l’enfant.

Le « sevrage » :

L’idéal serait qu’a l’âge de 3 ans, l’enfant n’ait plus besoin ni de sa tétine ni de son pouce. Il faut donc commencer le « sevrage » en douceur et bien en amont.

Plus le « sevrage » s’effectue tôt, plus il est simple. Vers 12 mois, laisser à l’enfant l’usage de sa tétine, et son pouce lors des moments de calme et de repos, mais aussi en cas de chagrin. Responsabiliser l’enfant en lui permettant d’aller chercher sa tétine avant la sieste ou un temps calme, et proposer lui de ranger sa tétine avant de jouer. Il n’est pas question de lui en supprimer l’accès, mais de réguler avec lui l’usage de la tétine.

Le « sevrage » doit se faire en accord avec l’enfant, le dialogue est donc primordial. Il faut expliquer à l’enfant que le pouce ou la tétine ne sont pas bons pour sa dentition et son élocution. Il doit faire ce « sevrage » à son rythme et avec l’aide des adultes. Il faut beaucoup de patience et de dialogue, mais avec la coopération de l’enfant, cette étape sera plus facile.

En conclusion :

Le besoin de succion est naturel et variable d’un enfant à l’autre. Ce besoin fait partie de son développement affectif.

Il est préférable que l’enfant tète une tétine plutôt que son pouce, car elle déforme moins le palais et la dentition. La tétine doit être laissée en libre accès jusqu’à 12 ou 18 mois tout en en limitant progressivement l’accès. Le « sevrage » doit s’effectuer en douceur et avec la coopération de l’enfant.

Faut-il laisser les doudous aux enfants ?

doudou lapin

La plupart des enfants ont un doudou, cet objet qui l’accompagne dans son quotidien. C’est un objet important dans la vie de l’enfant, il lui permet de grandir, de s’attacher et se détacher.

Mais qu’est-ce qu’un doudou ? Quel est vraiment son rôle ? Faut-il le laisser en libre accès à l’enfant ?

Un doudou c’est quoi ?

On se souvient tous de notre doudou, de sa texture, sa douceur, mais surtout de son odeur. On se souvient du réconfort qu’il nous apportait, c’est un souvenir agréable et régressif.

C’est un objet à part entière dans la petite enfance. Une peluche, un t-shirt, un lange,etc, un objet d’attachement. Le doudou est proposé à l’enfant dés son plus jeune âge, suivant l’investissement que l’enfant en fera ainsi que le rôle que l’adulte lui donnera. Le doudou n’aura pas la même fonction.

Il existe deux types de doudous : le doudou objet transitionnel et le doudou objet fétiche.

Un doudou transitionnel est un objet, que l’enfant investit comme un pont, un lien entre le monde intérieur et extérieur. Cet objet choisi par l’enfant parfois très tôt lui permet de rêver et de créer. Il fait le lien, la transition. Il permet à l’enfant de supporter l’absence de sa figure principale d’attachement.

Un doudou objet fétiche est un objet que l’enfant utilise pour se rassurer de se calmer, en substitue de l’adulte. Lorsque l’adulte donne à l’enfant son doudou pour le calmer, sans lui expliquer ses émotions ou son ressenti, l’enfant fait alors de son doudou un objet fétiche.

Quel est le rôle d’un doudou ?

Un doudou ne doit pas se substituer à l’adulte. Son rôle est différent. Si le doudou se substitue à l’adulte comme une solution aux maux rencontré par l’enfant. Il prendra alors un rôle d’objet fétiche. Cela n’apprendra pas à l’enfant à gérer et à comprendre ses émotions. L’objet fétiche n’est pas un objet transitionnel, l’enfant a alors une dépendance face à l’objet. Il lui sera alors difficile de s’en servir comme d’un outil de développement, et de s’en séparer.

Le doudou sert de transition, il permet à l’enfant de se séparer doucement et en confiance de sa figure d’attachement. Il crée également un espace neutre permettant à l’enfant d’être et d’exister. L’enfant utilise cet objet pour un usage spécifique et pour un temps donné. Lorsque l’enfant n’a plus besoin de son doudou, car la transition est faite, il s’en sépare alors naturellement. Le doudou a rempli son rôle et permis à l’enfant de se construire.

Faut-il laisser le doudou en libre accès ?

Le doudou est un objet important pour l’enfant. C’est un outil. Il doit donc être laissé à disposition de l’enfant. Il est un objet autonomisant. Retirer un doudou à un enfant qui en a besoin est une violence. Cet objet est une transition est permet la sécurité, le prolongement entre le connu et l’inconnu. Le traumatisme causé par le retrait du doudou peut créer des troubles de l’attachement. Si le doudou est bien un objet transitionnel, l’enfant en gèrera très bien son usage. Si le doudou est un objet fétiche, il faudra être d’avantage présent auprès de l’enfant afin que celui-ci vienne chercher le réconfort et les réponses à ses maux auprès de l’adulte. L’objet fétiche changera alors doucement de rôle et l’enfant l’investira différemment.

Aux environs de 3 ans, un enfant se détachera naturellement de son doudou lorsqu’il n’en aura plus besoin dans son quotidien, même s’il peut garder son doudou pour dormir.