Les couches jetables
Les couches font partie intégrante de la vie de bébé, il les portes 24h/24. Et en consommera donc beaucoup. De sa naissance à l’acquisition de la propreté, un enfant sera changé plus de 4000 fois. Même si ce chiffre est donné à titre indicatif et varie d’un enfant à l’autre, il donne un ordre de grandeur.
C’est donc un pole important, et qui donne à réfléchir. Même si les couches sont fournies par les parents, vous pouvez être amenées à les conseiller. Entre les couches jetables « classiques », les couches « écologiques », ou les couches lavables (vous me connaissez ce sont les couches que j’utilisais, et je vous en parlerai bientôt !!). Mais également entre le respect de la santé, de l’écologie, et le budget, ont fait le point.
Les couches jetables :
La composition des couches et leurs process de fabrication sont obscures. Les fabricants ne communiquent que partiellement sur ce sujet. Elles sont pourtant les couches les plus utilisées. Préférez les plus écologiques et dont la composition est la plus naturelle possible. La peau des bébés est immature et perméables, il est donc important de savoir quelles sont les substances entre en contact avec elle.
Voici quelques composant, potentiellement nocifs:
Dioxine : est un composant qui résulte du blanchiment au Chlore des couches. Il est cancérigène et perturbateur endocrinien. Joue un rôle dans les causes d’infertilité. Il est également présent dans les tampons, serviettes hygiéniques féminines.
Tributylétain ou TBT : est un pesticide , et un polluant marin car utilisé pour peindre les coques de bateau. C’est un perturbateur endocrinien et il endommage le système immunitaire.
Benzol : ou benzine, est en fait du gondron. Aux effets cancérigènes.
Polyacrylate de sodium ou SAP. Gel superabsorbant. Est un polymère super absorbant qui à la capacité d’absorber 200 à 300 fois son poids. C’est lui qui est responsable de cet « effet bébé au sec »
De surcroit elles sont extrêmement polluantes et ont un fort impact environnemental.
Quelques chiffres parlant:
Quantité de déchets : Une tonne de couches jetables par enfant.
Dégradation : Une couche jetable met entre 200 à 500 ans pour se dégrader.
Matière première : 650kg de matières premières (issues du pétrole) par enfant.
Eau : 120m3 d’eau pour la fabrication de couches jetables par enfant
Déforestation et pollution chimique : Pour fabriquer des couches jetables, des millions d’arbres sont abattus chaque année (cellulose), et les déchets rejetés sont remplis de produits chimiques.
Les couches « classiques » :
Leur composition est souvent opaque. Les fabricants ne communiquent pas tous la composition exacte de leurs produits. Entre les matières utilisées pour fabriquer les voiles de protection, celles utilisées pour le cœur absorbant de la couche, et autres, mieux vaut bien se renseigner. Il existe de nombreuses études comparatives, notamment réalisées par que choisir. Elles sont très intéressantes et peuvent vous aider à y voir plus clair.
Biodégradabilité des couches écologiques. Les couches jetables ne sont pas bio dégradables, elles sont extrêmement polluantes
Cellulose et blanchiment. Les couches jetables contiennent de la cellulose afin d’absorber les matières liquides et solides. Certaines marques utilisent de la cellulose certifiée SFI c’est-à-dire provenant de foret éco-gérée. La cellulose est majoritairement blanchie au chlore.
Utilisation du SAP. . Le SAP est un gel absorbant présent dans toutes les couches jetables. Certains modèles en contiennent néanmoins moins que d’autres. Le SAP est un des gros problèmes des couches jetable, il est extrêmement controversé, car nocif.
Recours au plastique. Les couches contiennent des polymères comme du polypropylène ou du polyéthylène.
Absence de lotion. La lotion est utilisée pour limiter l’irritation du au port des couches. Bien que certaines lotions contiennent des ingrédients naturels, elles comportent de la vaseline, qui est composée entre autres de pétrole.
Emballages. Les paquets sont constitués de plastique.
Parfum. A ma connaissance, les couches jetables n’utilisent pas de parfum. Contrairement aux lingettes.
Autres produits chimiques. La liste est longue est varie d’un fabricant à l’autre…
Budget. Il vous faudra compter entre 100€ et 50€ par mois selon les marques, et en fonction des besoins de l’enfant.
Voici quelque prix de couches à l’unité:
Pampers | Simply Dry | 0,26 € |
Intermarché | Pommette | 0,25 € |
Leclerc | Mots d’enfants | 0,22 € |
Chicco | Dry Fit | 0,36 € |
LIDL | Lupilu | 0,14 € |
Cliquer ici pour voir un comparatif de prix très complet
Les couches « écologiques » :
Bien qu’elles soient elles aussi jetables, elles sont bien moins polluantes, et plus respectueuses de la peau des enfants.
Biodégradabilité des couches écologiques. Une couche jetable même écologique, reste polluante, et non biodégradable…
Cellulose et blanchiment. Les couches contiennent de la cellulose. Elle permet l’absorption des matières liquides et solides. Les couches écologiques utilisent dans la grande majorité de la cellulose issue de forêts gérées de façon responsable. La cellulose n’est pas blanchie au chlore, mais à l’oxygène.
Utilisation du SAP pour le cœur absorbant. Le SAP est un gel absorbant présent dans toutes les couches jetables. Certains modèles en contiennent néanmoins moins que d’autres. Le SAP est un des gros problèmes des couches jetable, il est extrêmement controversé, car nocif.
Recours au plastique. Les couches contiennent des polymères comme du polypropylène ou du polyéthylène.
Absence de lotion. Les couches écologiques ne contiennent pour la plupart pas de lotion.
Parfum. Les couches jetables écologique n’utilisent pas de parfum.
Emballages. Certaines marques ont des paquets biodégradables.
Autres produits chimiques. Si les marques bio utilisent des matières premières renouvelables, il peut néanmoins exister des traces de produits chimiques.
Budget. Les budget est plus élevé en général avec des couches écologique, mais pas toujours…
Bambo | Nature | 0,33 € |
Naty by Nature | Babycare | 0,40 € |
Bébé Cash | Moltex | 0,40 € |
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