La mort inattendue du nourrisson, plus connue sous le nom de mort subite du nourrisson, est le décès inattendu d’un nourrisson sans antécédents médicaux connu.
Elle touche les enfants de la naissance à 3 ans environ. Elle fait entre 400 et 500 victimes par an.
C’est la hantise de tous les parents, mais également des professionnels de la petite enfance.
Heureusement, depuis les années 90, le taux de mort subite du nourrisson a fortement chuté, grâce à des mesures de prévention.
Quelles sont les principales causes de la mort inattendue du
nourrisson ?
Dans un cas sur dix le décès est dû à un arrêt
respiratoire
Dans un cas sur dix également, il est dû à une
infection
Une anomalie cardiaque représente un cas sur dix
de mort subite de nourrisson
Le facteur génétique
Une déficience en acyl-CoA déshydrogénase à
chaine moyenne
Un déséquilibre en sérotonine
Dans près de dix pourcents des cas, aucun
facteur n’a été identifié
Quels sont les facteurs à risque ?
La prématurité
Le sexe de l’enfant, les garçons sont deux fois plus touchés par la mort subite du nourrisson
Le couchage sur le ventre
Le co-sleeping ou co-dodo
Une température trop élevée dans la pièce
Le tabagisme durant la grossesse
Le tabagisme passif
Les enfants non allaités
Les tours de lits, les doudous,
Quelles sont les mesures de prévention ?
Les mesures de prévention sont simples, est ont permis de réduire de moitié le nombre de cas de mort subite de nourrisson. Elles encadrent le couchage de l’enfant.
Couchage sur le dos
Un matelas ferme
L’utilisation d’une gigoteuse plutôt que d’une couette ou une couverture
Ne pas utiliser d’oreiller
Ne pas utiliser de tour de lit
Avoir une chambre chauffée à 19°
Aérer et ventiler la chambre
Ne pas fumer dans la chambre ou dans les pièces ou dort l’enfant
On le sait le soleil
est un allié, mais aussi un ennemi. C’est encore plus vrai pour
les bébés dont la peau n’est pas mature. Entre coup de soleil,
insolation et déshydratation, faisons le point sur l’exposition au
soleil et les protections indispensables, pour profiter de ses
vertus.
Les vertus du soleil
Le soleil est
indispensable à la vie. Au-delà d’avoir un impact positif pour
notre moral, le soleil nous permet d’être en bonne santé. Pour
l’être humain, le soleil est une source de croissance. En effet il
est nécessaire à notre organisme pour synthétiser la fameuse
vitamine D, et de récentes recherches ont aussi démontré son rôle
au niveau du système immunitaire.
La vitamine D est
indispensable, elle permet le développement des os et des dents,
elle prévient également du rachitisme. Cette vitamine est fabriquée
par notre peau. Sous l’action des UV, les cellules de la peau
produisent de la vitamine D, qui est alors utilisée par notre
organisme.
Sous nos latitudes, le soleil estival permet de combler 95 % des besoins en vitamine D, en hiver avec l’ensoleillement décroissant, la vitamine D doit être supplémentée principalement par l’alimentation.
La différence de
pigmentation de la peau joue sur la synthétisation de la vitamine D.
Les peaux foncées ont plus de mal à synthétiser de la vitamine D, ce qui peut paraitre paradoxale. Pourtant, leur peau étant une protection naturelle contre les UV, elles ont besoin d’une exposition plus longue pour fabriquer assez de vitamine D.
Pour un bébé à la
peau blanche, 10 min de soleil suffisent à synthétiser la dose de
vitamine D journalière.
Les dangers du
soleil
Le soleil est dangereux si on s’y expose longtemps, à des horaires inadaptés, et sans protections.
Tout le monde
connait les effets néfastes d’une exposition prolongée au soleil,
coups de soleil, déshydratation, et autres. Ces effets sont des
effets à court terme.
Un coup de soleil
est une brulure plus ou moins forte due à une exposition trop longue
as soleil. Cette brulure des couches superficielles de la peau peut
être extrêmement douloureuse, de la simple rougeur aux cloques, il
ne faut pourtant pas la prendre à la légère. Car même si un coup
de soleil se soigne assez facilement, cette surexposition favorise
les cancers de peaux.
La déshydratation
est due à un manque d’eau et de sels minéraux dans le corps. Les
bébés ont tendance à se déshydrater plus vite que les adultes,
car leur peau n’est pas mature et ne se régule pas. Ils
transpirent beaucoup et sont donc plus vulnérables.
L’insolation, elle
provoque plusieurs symptômes, température élevée, déshydratation,
Maux de tête, fatigue, nausées, vomissements, rougeurs, respiration
rapide, rythme cardiaque élevé, difficultés à parler, somnolence,
étourdissements, bourdonnements dans les oreilles, crampes,
évanouissement, convulsions, et dans certain cas un coma.
Les yeux sont eux aussi à protéger, les soleils peuvent facilement les endommager. Le cristallin d’un enfant est plus clair que celui d’un adulte. Alors qu’une partie des UV est absorbée par la cornée et le cristallin d’un œil adulte, ils pénètrent jusqu’à la rétine des yeux des enfants. Ils peuvent alors causer des dommages, photo conjonctivite, cancer de la cornée, cataracte…
Il est donc
important de se protéger.
Les protections
Dans tous les cas,
on évite la lumière directe du soleil sur les bébés, même à
l’ombre il y a assez d’UV pour profiter des vertus du soleil.
Avant de se
protéger, il est important de savoir à quels moments profiter du
soleil, certains horaires sont à bannir. Pas d’exposition des tout
petits ni des plus grands entre 11h et 16h, le soleil est alors au
zénith. La protection solaire s’utilise aussi à l’ombre ou par
temps nuageux !! Les UV passent partout !!
La crème solaire :
La crème solaire
doit être appliquée sur la peau de bébé avant chaque sortie. Pour
rappel, il est obligatoire d’avoir une ordonnance, pour la crème
solaire. La peau de bébé étant très fragile, et sensible,
l’indice doit être de 50.
Pour ma part, je privilégie, les crèmes solaire biologiques, car leur composition comporte moins de produits chimiques susceptibles de traverser la peau perméable des petits.
La crème solaire WELEDA est à base d’ingrédients naturels, sans parfum, elle est résistante à l’eau. Elle est constituée de filtres minéraux, et garantie sans filtres physiques, ni nanoparticules. Elle respecte parfaitement la peau de bébé.
Les lunettes de soleil sont les seules protections pour les yeux. Choisissez-les avec soin. Avant d’acheter des lunettes pour bébé, il faut vérifier qu’elles sont bien marquées « CE », cette norme est une garantie. Il doit aussi figurer la mention « protection UV normalisée » pour les UVA et UVB. Soyez également attentif à l’indice de protection, le minimum étant de 3, l’idéal de 4. L’entretien est tout aussi important, des verres rayés ne protègent plus efficacement. Choisissez des montures couvrantes, et adaptées à la morphologie de bébé. Pour cela, choisissez la bonne taille afin que les rayons du soleil ne puissent passer sur les côtés.
Les chapeaux et casquettes sont indispensables dès que le soleil pointe son nez. Il n’est pas toujours évident de les faire porter aux petits qui passent souvent leur temps à les enlever et les jeter au sol…La solution: le lien qui permet de serrer le chapeau !! J’ai une préférence pour les casquettes qui proposent des protections UPF 50, et qui couvrent la nuque.
Si vous emmenez les petits en baignade, les vêtements avec une protection solaire sont idéal. Ils vous évite de devoir remettre fréquemment de la crème solaire, contrairement aux vêtements en coton, ils sèchent rapidement. De nos jours, le choix est très variés, combinaison maillot de bain pour les bébé, t-shirt, short, il y en a pour tous les gouts!
Les combinaisons, elles sont parfaites pour les bébés. En lycra hyper confortable qui assure un séchage rapide. Ces combinaisons bloquent 98 % des UVA ET B. Le plus pour la plage : aucun grain de sable dans les fibres !!
Les petits que vous accueillez commencent à manger. Avec les parents employeurs, vous avez décidé que les repas seraient préparés par vos soins.
Mais, préparer des repas sains et savoureux pour tous, ce n’est pas toujours une mince affaire…
Entre les compotes,
les purées et autres petits plats, cela demande de l’organisation,
de l’imagination et parfois une bonne dose de compromis…
Les besoins nutritionnels de bébé sont spécifiques, pour autant, il est facile et agréable de l’éveiller au gout avec des « préparations maison ».
L’avantage des
« préparations maison » :
Il faut en convenir,
les petits pots du commence sont très pratiques, et spécialement
adaptés à l’âge et aux besoins des bébés. Bien que de nos
jours les choix soient très variés, bio, sans additif, avec
beaucoup de choix de gouts et de texture, cela reste un produit
industriel. En termes de gouts, et d’impact écologique, rien ne
remplace le « fait maison », sans compter que l’amour
que vous mettez dans vos plats a un gout inimitable.
Le gout et
les nutriments :
Rien ne peut remplacer des fruits et légumes frais de saison, ils sont plus savoureux, plus nutritifs et ont plus de vitamines et minéraux.
Lorsque vous
préparez des repas pour bébé, vous savez exactement ce que vous y
mettez. Vous maitrisez les modes, et les températures de cuisson,
vous respectez davantage les produits. Les petits pots doivent se
conserver longtemps, pour cela ils sont chauffés à très haute
température, détruisant ainsi la plupart des vitamines, mais aussi
le gout des aliments. Les industriels doivent donc les remplacer par
des produits de synthèse.
Les « préparations maison » ont l’avantage du gout, des vitamines et nutriments préservés, mais pas seulement !
Les
textures :
Les « préparations maison » vous permettent de jouer sur les textures, et ainsi de les adapter au gout de chaque enfant. Vous pouvez ainsi passer des purées lisses aux purées mixées, puis aux petits morceaux, de la taille et de la texture que vous souhaitez. Parfait pour faire en douceur le passage d’une alimentation liquide, à une alimentation solide.
Le prix :
Le cout est lui aussi un facteur de choix, les préparations du commerce sont relativement chers, comparativement à une préparation à base de produits frais. Avec un panier de saison, vous pouvez préparer un grand nombre de repas pour bébé. Vous pouvez également prélever de petites portions de légumes, viandes, ou céréales lorsque vous préparez le repas familial.
L’éducation
alimentaire :
Lorsque les enfants vous voient préparer à manger ( même y participent pour les plus grands), vous leur transmettez de bonnes habitudes. Hé oui, rien ne vaut l’expérience, ils vont voir, sentir, toucher, gouter !!! Toutes ces informations sensorielles vont participer à leur apprentissage. Cela va leur donner des habitudes alimentaires, et du plaisir ! Ils préfèreront les gouts naturels des aliments, et auront moins tendance à consommer des produits aux gouts saturés, ils auront une alimentation plus équilibrée. Même s’il ne faut pas non plus se priver de douceur. 😉
Le plaisir :
Il faut se l’avouer
quand on aime cuisiner, on aime préparer des petits plats pleins de
gout et d’amour. Alors quoi de plus normal que de s’éclater à
préparer de petites purée ou compote pour régaler les papilles de
bébé ?? Imaginez des associations de gout qui pourrait lui
plaire, et le surprendre. Faites-vous plaisir, et faites-lui
plaisir !!
L’alimentation
doit être un plaisir, si c’est le cas, vous avez gagné !!
Comment cuisiner
pour bébé ?
Les enfants ont des besoins spécifiques qu’il faut respecter. À ce titre, les quantités, les modes de cuisson, la conservation, etc. sont à prendre en compte.
Le gout avant tout! Vous cherchez à développer les papilles de bébé, alors le gout des plats est important. La cuisine pour bébé étant sans sel, n’hésitez pas à rehausser le gout avec des herbes et des épices, avec parcimonie bien évidemment, mais essayez, vous serez surprise !!
Plusieurs modes de
cuisson s’offrent à vous, certains sont à privilégier, mais tous
sont bons :
-La vapeur est le
mode de cuisson à privilégier, aussi bien pour les fruits, les
légumes que pour les viandes et poissons. Le mode de cuisson vapeur
préserve davantage de nutriments, et l’eau de cuisson peut être
utilisée.
-La cuisson à l’eau, plus rapide qu’une cuisson vapeur, elle respecte moins les nutriments, car ils sont dissouts dans l’eau. Mais pour cuire des céréales, c’est le moyen idéal. Attention à ne pas saler l’eau de cuisson pour les bébés. Le sel n’est pas bon pour leurs reins qui ne sont pas matures.
-La cuisson rôtie, que ce soit à la poêle ou au four, ce mode de cuisson, apporte beaucoup de saveur, en caramélisant les sucs. Vous pouvez rôtir des viandes, des poissons, mais aussi des fruits et légumes !!
Le visuel est aussi
très important, on goute d’abord avec les yeux, et les enfants ne
dérogent pas à la règle. Plus le repas est attrayant, plus
l’enfant aura envie d’y gouter. Vous pouvez alors composer des
assiettes avec des visuels rigolos, dissocier les différents
aliments, soyez créatives.
Faites découvrir le
panel de toutes ses cuissons à bébé, vous éduquerez ainsi son
palais ou gouts et aux textures. Les bébés sont curieux, et aime
découvrir, profitez-en !
La conservation :
Préparer de grande quantité est un gain de temps, et le congélateur sera votre allié ! Cependant attention à ne pas garder trop longtemps les préparations au congélateur, respecter les dates de surgélation. Pour facilité les préparations, et doser justement les aliments, mettez les purées dans des bacs à glaçon(idéal pour tout, fruits légumes, mais aussi viandes et poissons),ces petites doses facilement portionnables, décongèlent vite et vous permette de mélanger divers petits blocs pour faire varier les gouts de vos purées. Il existe également des kits comprenant des pots gradués parfaits pour les repas de bébé.
Une purée ou une compote entamée doit être consommée le plus vite possible, sinon gare aux bactéries ! Conservez les 24h maximum dans des pots hermétiques.
L’équilibre
alimentaire :
On ne le répètera
jamais assez, il faut de tout !
Les quantités de chaque groupe d’aliment doivent être respectées. Notamment en ce qui concerne les protéines, qu’elles soient végétales ou animales. Même si elles sont essentielles à l’organisme, elles doivent être consommées de façon raisonnable, surtout chez les bébés dont les différents systèmes ne sont pas encore matures ( système digestif, et système excréteur). Pour en savoir plus sur l’équilibre alimentaire, ainsi que sur les proportions, je vous invite à lire l’article sur l’équilibre alimentaire et la diversification.
Ne craignez pas de
faire gouter aux enfants des aliments au gout fort ou très
prononcés, ils sont très curieux et apprécient souvent ce genre
d’aliment.
Quel matériel
privilégier ?
Pour cuisiner pour
votre famille, vous avez sans doute déjà tout le nécessaire.
Lorsque l’on accueille des petits, il est intéressant d’avoir
dans sa cuisine plusieurs équipements permettant de faire varier les
cuissons.
Un cuiseur vapeur,
une Cocotte Minute, ou un robot type « thermomix » ou
« babycoock ».
Des robots peuvent vous aider dans la coupe et le mixage, mixeur plongeur, blender, râpes, etc.
Tous ces appareils même s’ils sont loin d’être indispensables, sont des véritables aides dans la cuisine. Ils nous font gagner beaucoup de temps, et sont très surs ! Ils gagnent donc sur tous les fronts, rapidité et sécurité.
La vaisselle dédiée à l’alimentation de bébé est à choisir avec soin. Le coté pratique, facilement nettoyable, passant au lave-vaisselle, est à prendre en considération. Choisissez du matériel adapté à l’âge des enfants, lors des premières cuillerées, privilégiez les cuillères souples en silicone, puis passez au couvert en plastique. Dans tous les cas, choisissez une vaisselle résistante et adaptée. Il existe de nombreux modèles, bois, plastique, compartimenté,etc., il y en a pour tous les gouts et tous les budgets.
Je vous propose une sélection de matériels susceptibles de vous intéresser:
Ces pots hermétiques sont parfaits pour conserver les repas de bébé, aussi bien au réfrigérateur, qu’au congélateur. Les plus: les pots sont empilables, ils ont des graduations, ils passent au lave-vaisselle, et vous avez la possibilité d’écrire sur le couvercle.
Ces bacs en forme de fleur sont parfaits pour congeler et décongeler facilement de petites portions. Mais aussi pour la cuisson au micro onde des petites préparations. En silicone souple ils passent au lave-vaisselle, et se lavent très facilement.
Le babycook est un robot multifonction, il cuit, il mixe, il décongèle, et réchauffe. Avec sa grande contenance de 800ml il peut servir pour toute la famille. Les accessoires, le couvercle, le panier, l’opercule de mixage, et le couteau de mixage se nettoient facilement et passent au lave-vaisselle.
Ce robot multifonction, vous permet de cuire à la vapeur, de mixer, de réchauffer, mais aussi de stériliser. Il vous permet de cuire plusieurs ingrédients à la fois. Sa contenance de 600ml permet de l’utiliser pour les préparations familiales. Tous ces éléments à l’exception du couteau de mixage peuvent être lavés au lave-vaisselle. Le plus, il garantit ses matériaux sans BPA!
Préparer soi-même les repas pour bébé peut vraiment être un moment agréable, cela permet de participer aux développements de l’enfant, à son éducation alimentaire et gustative. Il faut bien sûr que cela reste un plaisir, et non une contrainte supplémentaire. Mieux vaut donner un pot industriel si vous n’avez pas le temps ou l’envie plutôt que de vous contraindre à préparer un repas. Tout doit rester un plaisir, pour vous comme pour les enfants.
Depuis janvier 2018,
les obligations vaccinales ont évolué, passant de 3 vaccins
obligatoires à 11 pour tous les enfants nés en 2018. Avec ce
changement d’obligation vaccinale, a suivi au mois de juin 2018
l’obligation pour les assistantes maternelles de veiller à la
vaccination des enfants accueillis.
Les obligations
vaccinales
Tous les enfants nés
en 2018 ont une obligation vaccinale de 11 vaccins. Ils sont
obligatoires.
Ce sont les vaccins
contre : la coqueluche, les infections invasives à Haemophilus
influenzae de type b, l’hépatite B, les infections à pneumocoque,
les infections invasives à méningocoque de sérogroupe C, la
rougeole, les oreillons et la rubéole en plus du tétanos, de la
diphtérie et de la poliomyélite.
Le calendrier vaccinal.
La vaccination répond à un calendrier précis. Vous devez le connaitre et vous y référer.
Les seuls cas
donnant droit à une contrindication sont une allergie connue à un
des composants. En cas d’une réaction grave après une précédente
injection. Une immunodépression.
La responsabilité
des assistantes maternelles quant à l’obligation vaccinale
Depuis le mois de
juin 2018, il est demandé aux assistantes maternelles de veiller au
respect des obligations vaccinales pour les enfants accueillis.
Pour ce faire il
vous est demandé de fournir à votre contrat une copie de page des
vaccinations du carnet de santé de l’enfant, ou un certificat
médical attestant que l’enfant est à jour de ces vaccins. Ces
obligations peuvent être vérifiées par la PMI.
Si les vaccins des
enfants accueillis ne sont pas à jour, vous devez demander aux
parents de faire le nécessaire afin de répondre à ses obligations.
Si les parents ne
souhaitent pas faire vacciner leurs enfants ?
En cas de refus de
vaccination de la part des parents, plusieurs options s’offrent à
vous
-S’il y a un
retard du calendrier vaccinal, vous devez en informer les parents qui
auront alors 3 mois pour régulariser la situation.
-Si vous avez
connaissance du refus vaccinal avant l’accueil, vous devez signaler
aux parents que vous avez vous aussi des obligations concernant
l’accueil. En effet, si vous acceptez d’accueillir un enfant non
vacciner, et que vous n’avez pas informer les parents de
l’obligation de faire vacciner leur enfant dans les 3 mois suivant
le début de l’accueil. Vous pouvez avoir un retrait d’agrément.
-Si les parents
refusent la vaccination, vous ne pouvez accueillir l’enfant.
-Vous devez informer
la PMI, en cas de retard, ou de refus vaccinal d’un enfant, la PMI
contactera alors les parents afin de les informer et de régulariser
la situation.
Comment agir lors
d’une non-régularisation ou d’un refus ?
Si le problème se
pose avant la contractualisation, en cas de refus, refuser de
contractualiser, en cas de retard et après le délai de 3 mois, vous
pouvez rompre le contrat. Pour ce faire vous devez v-faire une prise
d’acte. Une prise d’acte est une faute émanant de votre
employeur. Vous devez alors adresser un courrier recommandé aux
parents employeurs justifiant la prise d’acte. Cette prise d’acte
met automatiquement fin au contrat, sans préavis. S’en suit
obligatoirement une assignation aux prud’hommes.
Vous pouvez
également démissionner. Lors d’une démission, vous ne pouvez
prétendre à une indemnisation de la part de pôles emploi. Il vous
faudra alors attendre 3 mois pour demander une révision de vos
droits.
Vos obligations
vaccinales
Les obligations
concernent les enfants accueillis, mais aussi l’assistante
maternelle et sa famille.
Vous devez vous
aussi répondre à des obligations vaccinales.
Depuis juin 2019 le
BCG n’est plus obligatoire. Pour vous sont recommandés DT Polio,
Hépatite B coqueluche ROR le vaccin contre l’hépatite A. Vos
enfants aussi doivent répondre aux obligations vaccinales. La PMI
peut contrôler vos vaccins.
Lorsque l’on accueille des nourrissons, nous sommes souvent confrontés aux troubles de la digestion, qu’ils soient bénins, ou nécessitant une attention particulière. Ces maux peuvent être une source d’inquiétude pour les parents, mais aussi pour les professionnels. Afin de savoir si il est nécessaire de consulter un médecin, je vous propose de faire le point sur les différentes causes de ces renvois.
Quelles différences entre les régurgitations, le reflux gastro-oesophagien, et les vomissements ?
Tous les 3 sont des renvois du contenu gastrique, pourtant, ils n’ont pas les mêmes causes ni les mêmes manifestations.
Les régurgitations :
Les régurgitations sont des renvois de lait. Elles sont causées par l’immaturité d’un petit clapet situé en haut de l’oesophage empêchant la remontée du contenu de l’estomac. Ces renvois se manifestent après la tétée, mais parfois aussi à distance. Ils ne sont pas douloureux pour l’enfant même s’ils peuvent être impressionnants.
Les régurgitations sont plus fréquentes dans les 6 premiers mois de vie, et chez l’enfant nourri au biberon. En effet la vitesse d’alimentation, ainsi que l’air ingurgité durant la tétée peuvent augmenter les régurgitations.
Afin de les limiter, vérifier le débit des tétines afin d’avoir une tétée pas trop rapide. Certaine marque propose des biberons anti régurgitations, ils sont très bien adaptés. Vous pouvez aussi changer de lait infantile, et choisir un lait épaissi. La position de l’enfant durant la tétée est aussi importante, une position confortable et physiologique doit être adoptée. Il est aussi important de faire faire des rots à l’enfant en fin de tétée et de le maintenir en position verticale afin de l’aider à éliminer l’air ingurgité durant la tétée.
La plupart du temps, les régurgitations diminuent progressivement avec la maturation du système digestif, et avec l’introduction de l’alimentation solide. Elles peuvent néanmoins persister au-delà des 6 mois sans être pathologiques.
Le reflux gastro-oesophagien, ou RGO:
Le reflux gastro-oesophagien est une affection le plus souvent bénigne. Elle se traduit par la remontée du contenu gastrique dans l’oesophage et parfois des régurgitations. Lorsque ses reflux sont nombreux, l’oesophage de l’enfant est irrité par les remontées et l’acidité l’enfant ce qui peut être douloureux. L’enfant peut alors refuser de s’alimenter.
Pour limiter les reflux gastro-oesophagiens, les mesures à prendre sont les mêmes que pour les régurgitations, un biberon adapté, une position de nourrissage physiologique, et un lait épaissi.
Si le reflux est important, il faudra l’avis d’un médecin, car bien que bénigne, si l’enfant refuse de s’alimenter, le médecin pourra alors vous orienter vers un ostéopathe, ou prescrire une médication.
Les vomissements :
Les vomissements sont des renvois du contenu gastrique partiellement digéré. Ils sont accompagnés de contractions de l’abdomen est sont parfois douloureux. Ils peuvent être liés à un trouble digestif passager, une infection, mais aussi à une pathologie.
Les pathologies les plus fréquentes et nécessitant une prise en charge médicale sont la sténose du pylore et la hernie hiatale.
La sténose du pylore elle intervient dans les 20 premiers jours de vie, elle est causée par l’épaississement du pylore et nécessite une intervention chirurgicale.
La hernie hiatale est souvent associée au reflux oesophagien, si elle est de petit volume elle ne nécessite pas d’intervention un traitement du RGO suffi. En revanche si le volume est important, le traitement est chirurgical.
Le siège des bébés
est une zone fragile, le port des couches peut entrainer divers maux,
de l’érythème en passant par la dermite, je vous propose de faire
le point sur les soins à apporter.
Comme pour chaque
médication les pâtes à l’eau et crème pour le change doivent être
accompagnées d’une ordonnance.
Petit rappel sur le
change :
Le change de
l’enfant est un moment de soin, mais aussi de confort. Le change
s’effectue au besoin, après chaque selle, mais aussi si l’enfant a
uriné. Le nettoyage du siège est pratiqué avec l’eau et au savon,
le séchage doit être minutieux et fait sans frotter la peau, mais
en tapotant. Le change doit être très fréquent en cas de soucis en
ce qui concerne le siège.
Le choix des
couches :
L’enfant passe les
premières années de sa vie avec des couches, autant bien les
choisir. Il y a beaucoup de couches, avec de nombreuses matières et
composants. La couche de l’enfant est en contact direct avec sa peau,
de surcroit, l’humidité et les réactions entre l’urine et les
composants des couches peuvent provoquer des réactions allergiques.
Les couches lavables
sont parfaites, mais elles demandent du temps et de l’entretien pour
ne pas devenir des nids à bactéries. Pour des couches jetables,
privilégiez des couches contenant le moins de substances chimiques
et un maximum de matériaux naturel.
En cas d’érythème
il existe des couches en coton, les cotocouches qui sont
anallergiques, et anti-irritation.
Le choix du savon :
Pour laver le siège
de l’enfant, le savon est le produit idéal. Il est aseptisant, et
nettoyant. Vous pouvez le choisir solide ou liquide avec ou sans
savon à votre convenance. Comme pour chaque produit, choisissez-le
avec le moins de composants chimiques, et sans parfum.
Le liniment
Aujourd’hui, le
liniment est entré dans les habitudes, il est utilisé pour les
soins du change.
Qu’est-ce que le
liniment ?
Le liniment est une
préparation à base d’eau de chaux et d’huile d’olive appeler
complexe oléocalcaire. L’eau de chaux permet de neutraliser
l’acidité de l’urine, et l’huile d’olive dépose un film gras
protecteur sur la peau.
C’est un soin
protecteur. Il peut occasionnellement se substituer à un lavage
classique du siège. Il doit être utilisé sur une peau saine et
sèche. Il protège la peau des érythèmes fessiers, mais ne les
traites pas.
Comme tout produit,
le liniment peut entrainer des réactions allergiques.
Étant constitué de
deux phases une phase huileuse et une phase aqueuse, il doit être
agité énergiquement avant utilisation afin de mélanger les deux
composant. L’eau de chaux étant corrosive, il est important de bien
mélanger l’eau de chaux à l’huile d’olive, sinon gare aux brulures.
Les crèmes
dermatologiques, types « mytosil, bephantene… » :
Les pommades
dermatologiques sont des préparations médicamenteuses utilisées
pour les irritations. Ce sont des traitements et non des moyens
préventifs. Leurs compositions ne sont pas la même, avec de l’oxyde
de zinc, du dexpanthénol, et autres composants. Elles s’appliquent
après la toilette sur une peau propre et sèche.
Il convient de
respecter les prescriptions établies par le médecin et figurant sur
l’ordonnance.
Les pâtes à
l’eau :
Les pâtes à l’eau
sont des préparations à base d’eau, et d’huile, puis de différent
ingrédient en fonction des marques. Elles sont formulées pour
prévenir et traiter les irritations légères du siège. Après
avoir effectué le change et bien séché la peau, appliquer
délicatement la crème.
Les fesses de bébé sont rouges, chaudes, irritées, l’érythème fessier, ou dermite du siège peut toucher les fesses, les cuisses, ou les organes génitaux. Il peut être causé par un contact prolongé de la peau avec l’humidité de la couche, mais aussi par les détergents comme la lessive, ou les produits présents dans les couches.
L’érythème fessier n’est pas contagieux.
Même s’il est la plupart du temps bénin, il n’en reste pas moins douloureux.
Pour le soulager, et éviter sa récidive, changer la couche dès qu’elle est humide, utiliser un savon doux, sécher la peau en tamponnant. Laisser la peau à l’air dans la mesure du possible.
Un érythème dur environ 3 ou 4 jours, s’il persiste ou s’aggrave, consulter un médecin.
Les croutes de lait :
Les croutes de lait sont dues à un excès de sébum, mais aussi parfois à un champignon. Elles se présentent sous forme de croutes constituées de cellules mortes sur le cuir chevelu. Bien qu’inesthétiques, elles sont sans gravité. Les croutes de lait ne sont pas contagieuses.
Les enfants avec beaucoup de cheveux ont tendance à avoir plus de croute de lait. Pour les prévenir, éviter de laver trop fréquemment la tête de votre enfant, sécher bien le cuir chevelu, et brosser doucement les cheveux avec une brosse à poils doux.
Si les croutes de lait sont de plus en plus nombreuses, consulter votre médecin.
L’exéma :
L’exéma ou dermatite est une affection bénigne. Souvent héréditaire, l’exéma évolue par poussée. Certains aliments peuvent déclencher une crise d’exéma.
L’exéma se caractérise par une peau sèche, irritable et rouge. Se forment ensuite de petites cloques, puis des croutes. L’exéma démange beaucoup ce qui pousse l’enfant à se gratter et aggrave son état. La peau ne peut pas effectuer son rôle protecteur, l’enfant est donc plus facilement sujet aux infections.
L’exéma n’est pas contagieux.
L’exéma disparait le plus souvent vers 5 ou 6 ans.
Si votre enfant est sujet à des crises d’exéma, une consultation chez un médecin ou un dermatologue est nécessaire.
L’urticaire :
L’urticaire est une éruption cutanée, il se présente sont forme de plaques rouges, ou de papules. Il peut être dû à un virus, une bactérie, ou une allergie. L’urticaire n’est pas contagieuse, les éruptions disparaissent d’elles même assez rapidement.
L’urticaire en crise occasionnelle ne nécessite pas de consultation, en revanche si les crises sont fréquentes, il est important de consulter un médecin.
L’impétigo :
L’impétigo est une éruption cutanée causée par une bactérie, il est contagieux.
Il existe deux formes d’impétigo : crouteux, ou bulleux.
-L’impétigo crouteux apparait autour des orifices, et peut s’étendre rapidement. Il se présente sous la forme de versicules qui se transforment en pustules suppurantes. Elles forment une croute jaune au contour inflammatoire.
-L’impétigo bulleux se forme des bulles molles et transparentes, qui éclatent sous 2 ou 3 jours.
L’impétigo nécessite un traitement, il faut impérativement consulter un médecin. De plus l’impétigo est soumis à éviction des collectivités.
La gale :
La gale ou scabiose est une affection de la peau causée par des parasites. Elle est extrêmement contagieuse. Cette affection bénigne a une incubation longue.
La gale provoque de très fortes démangeaisons. Il est impératif de consulter un médecin et de prendre de nombreuse précaution d’hygiène pour éviter l’affection est réaffections.
Les molluscums :
Les molluscums sont de petites surélévations de la peau, de couleur claire et ferme. Elles sont nombreuses, est se situes surtout sur les coudes, genoux et aisselles.
Les molluscums sont d’origine virale.
Cette affection contagieuse nécessite une consultation chez un médecin.
Les verrues :
Les verrues ont des aspect et localisation divers. Elles peuvent durer de quelques jours à plusieurs mois. Fréquemment liées à un virus, elles peuvent être contagieuses.
Vous pouvez consulter un médecin.
Cette liste de pathologies est non exhaustive, il existe de nombreuses pathologies de la peau.
La peau des bébés demande une attention particulière. Bien que structurellement identique à celle de l’adulte, elle n’est pas mature. Ces fonctions protectrices, de régulation, ne seront vraiment matures que vers 2 ou 3 ans.
La peau est le plus grand organe du corps, elle forme une barrière de protection de l’organisme contre le milieu extérieur, mais assure également d’autres fonctions vitales comme la thermorégulation.
La structure de la peau :
La peau est constituée de différentes couches :
L’épiderme :
L’épiderme est la couche la plus superficielle de la peau.
La fonction principale de l’épiderme est de produire la couche cornée, c’est une couche protectrice semi-perméable empêchant la perte en eau, en maintenant une hydratation satisfaisante de la peau et en évitant une hyper hydratation.
L’épiderme renferme de nombreuses terminaisons nerveuses libres.
Le derme :
Le derme héberge des vaisseaux lymphatiques ou sanguins, des nerfs et des terminaisons nerveuses.
Le derme abrite également les annexes de la peau, telles que les glandes sudorales, ainsi que les follicules pilosébacés.
Le derme contient également des cellules du système immunitaire.
L’hypoderme :
L’hypoderme est principalement constitué de tissus adipeux.
Le tissu adipeux est un organe important, premièrement, il joue un rôle dans le stockage et la libération des lipides, gérant ainsi les réserves énergétiques de l’organisme selon les besoins et les approvisionnements. Deuxièmement, c’est un organe endocrinien.
Les spécificités de la peau des bébés :
Chez les bébés les trois couches de la peau sont plus fines et leurs développements ne sont pas complets. Le rôle de barrière protectrice de la peau est donc limité.
La perméabilité de la peau des bébés la rend plus sensible, et ne permet pas de maintenir un niveau d’hydratation optimum. Elle se déshydrate vite.
Les fonctions sudorales ne sont pas bien assurées, la régulation de la température n’est pas optimale.
Le pH de la peau d’un bébé n’est pas non plus le même que celui d’un adulte. Le pH de la peau d’un adulte est de 5,5, celui d’un bébé est plus basique, aux alentours de 7. Ce qui rend la peau plus perméable et irritable.
La sécrétion de sébum est faible, c’est pourquoi les bébés ont souvent la peau sèche.
La production de mélanine est elle aussi très faible, la peau des bébés est très vulnérable aux rayons ultraviolets.
Prendre soin de la peau des bébés :
Lors des soins de la peau, nettoyage du visage, des mains, durant le change ou le bain, il est bon de respecter quelques protocoles.
– La température de l’eau, l’eau doit être comprise entre 35° et 37°. L’eau chaude assèche la peau en éliminant le film hydrolipidique.
– La fréquence des bains, la peau de l’enfant ne nécessite pas un lavage quotidien. Si vous souhaitez baigner quotidiennement votre enfant, privilégiez les bains de courte durée dans une eau à 35°.
– Les produits d’hygiène doivent être adaptés aux bébés. Préférez les produits sans conservateurs avec un pH adapté à la peau des bébés.
– Attention aux produits contenant des huiles essentielles, la peau des bébés est perméable, les huiles essentielles contiennent des molécules actives qui peuvent être nocives ou toxiques.
– Les crèmes hydratantes ou protectrices ne doivent être utilisées qu’en cas de besoin. Elles peuvent favoriser le problème de peau.
– Les crèmes solaires sont indispensables, elles doivent être adaptées à la peau des bébés et présenter un indice protection maximal.
L’alimentation du jeune enfant est spécifique. Pendant les 6 premiers mois de sa vie , le nourrisson peut être nourrit exclusivement de lait (recommandation de l’Organisation Mondiale de la Santé OMS), soit à base de lait maternel, soit à base de lait maternisé. La diversification alimentaire se faisant progressivement après 6 mois.
L’allaitement
maternel exclusif :
De sa naissance
jusqu’à ses 6 mois, l’enfant est exclusivement nourrit au lait
maternel. Aucun autre aliment ni boisson n’est donné à l’enfant, y
compris l’eau. L’alimentation exclusive demande un allaitement à la
demande, et proscrit les tétines et biberons.
Ce mode
d’alimentation est le plus adapté au nourrisson. Le lait maternel
couvre tous les besoins nutritionnel de l’enfant. Sa composition
évolue beaucoup pendant les 4 premières semaines, puis reste stable
jusqu’à 6 mois.
Le colostrum, est le
premier lait produit, il est riche en protéine, et en anticorps et
pauvre en sucre. Il est primordial pour constitué l’immunisation des
nouveaux-nés.
Le lait maternel est
composé de : eau à 87,5 %, glucide à 7 %, lipide à
4 %, protéines à 1 %, micronutriments environ 0,5 %.
Cette composition évolue au court d’une même tétée, sur la
journée, est en fonction de l’âge de l’enfant.
Au début de la
tétée, le lait est principalement composé d’eau et de sel
minéraux, permettant à l’enfant de s’hydrater. Les lipides
augmentent de plus en plus au court de la tétée permettant à
l’enfant de se sentir à satiété.
Un enfant nourrit
exclusivement au sein et à la demande, peut donc adapter lui-même
ses tétées en fonction de ses besoins. Ainsi, si l’enfant à soif,
il effectuera une courte tétée, si il a faim il tétera plus
longtemps.
L’allaitement
maternel prédominant :
L’allaitement
semi-exclusif se différencie de l’allaitement exclusif, par le fait
de donner à boire d’autre liquide à l’enfant (eau, jus de
fruits..).
L’allaitement se
fait lui aussi à la demande.
Conservation du lait maternel :
Le colostrum se
conserve 12h à 20°c. Le lait maternel se conserve, 4 à 6 heures à
température ambiante ( environ 20°c°, jusqu’à 8 jours au
réfrigérateur entre 0 et 4 °c. Au congélateur à -15°c le lait
se conserve 3 mois.
L’alimentation au lait maternisé :
De sa naissance
jusqu’à 4 ou 6 mois, le nourrisson peut être nourrit avec du lait
maternise 1er âge.
Principalement
fabriquer à base de lait de vache modifié afin de répondre aux
besoins des nourrissons. Il existe plusieurs types de lait premiers
âge.
Le lait premier âge
« classique » :
Constituer de lait
de vache, sa composition à été modifier pour se substituer au lait
maternel. Soumis à une réglementation très rigoureuse, il répond
parfaitement aux besoins des nourrissons jusqu’à 6 mois.
Sa teneur est faible
en protéines, les lipides animales sont en parties remplacés par
des lipides végétaux, les glucides utilisés sont facilement
assimilable, la préparation est enrichit en sels minéraux et
vitamines.
Pour les enfants
présentant des des allergies, ou des troubles digestifs, il existe
des laits spécialement adaptés.
Les laits
hypoallergéniques :
Il est
principalement utilisé pour remplacé occasionnellement une tétée
d’un enfant nourri au sein.
Les laits
hydrolysés :
Conçut spécialement
pour les enfants allergiques aux protéines de lait de vache, ils
sont dépourvu de lactose.
Les laits
anti-reflux (AR) :
Ils sont utilisés
pour les enfants souffrants de grandes régurgitations ou de
problèmes intestinaux important, ils sont épaissis avec de l’amidon
de maÏs ou de riz.
Les laits de
transit :
Ils sont enrichit
avec des probiotiques afin de facilité la digestion et de constitué
une flore intestinale riche.
Les laits infantiles
à base de lait de chèvre :
Plus digeste est
plus proche dans sa composition naturel du lait maternel, il est
particulièrement adapté aux enfant intolérant aux protéines de
lait de vache.
Les laits infantiles
végétaux :
Les lait infantiles
végétaux de riz, de soja, amande…, ils sont formulés pour
répondre aux besoins nutritionnel des nourrissons. Ils sont conçut
principalement pour les enfants intolérants ou allergiques aux
protéines animales.
La préparation des
biberons :
Conservation du
lait :
La boite de lait en
poudre se conserve 1 mois après ouverture, le lait liquide prêt à
l’emplois se conserve 48H stoker entre 0 et 2° C.
Le choix de l’eau :
Utiliser de l’eau
froide soit du robinet soit de l’eau en bouteille adaptée à la
préparation des biberons.
Préparer un
biberon :
Lavez-vous les
mains, vérifiez la propreté du biberon et de la tétine.
Mettez la quantité
d’eau prévu pour effectuer un biberon selon l’âge, et l’appétit de
votre enfant.
Mettez autant de
dose de lait que nécessaire en arasant bien la poudre contenue dans
la cuillère mesure. A savoir une dose de lait pour 30 ml d’eau.
Agiter ensuite
fortement le biberon jusqu’à dilution complète de la poudre.
Le biberon peut être
bu à température ambiante, ou chauffé à 37° maximum.
Conservation d’un
biberon préparer :
Tout biberon entamé
et non terminé doit être jeter.
Un biberon prépare
à température ambiante, peut se conserver 1 heure, un biberon
chauffé se conserve 30 min.
Nettoyage des
biberons :
La stérilisation
des biberons, n’est pas nécessaire, un lavage méticuleux est plus
efficace.
Rincez le biberon à l’eau froide. Puis nettoyer avec de l’eau chaude, du liquide vaisselle et un goupillon. Procédez de même avec la tétine, la bague, et le bouchon . Rincez abondamment, puis laissez sécher à l’air libre sur un égouttoir.
La question des médicaments est épineuse. En tant qu’assistante maternelle, vous pouvez être amenée à administrer des médicaments à un enfant accueilli. Sur ce sujet, les textes législatifs sont flous. Entre « aide à la prise de médicament », « administration de médicaments », avec autorisation écrite des parents et ordonnance du médecin, on fait le point.
Qu’est-ce qu’un médicament :
C’est la première question à se poser, que considère-t-on comme un médicament ?
Le code de la Santé publique (article L.5111-1) définit ainsi le médicament : « toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou animales, ainsi que toute substance ou composition pouvant être utilisée chez l’homme ou chez l’animal ou pouvant leur être administrée, en vue d’établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions physiologiques en exerçant une action pharmacologique, immunologique ou métabolique. »
Un médicament est donc un principe actif, qu’il soit naturel ou chimique. Il peut être curatif ou préventif.
Toute substance active peut amener à une réaction, qu’elle soit légère ou plus grave, à ce titre elle peut être dangereuse.
Son donc considéré comme médicament, les crèmes solaires, les crèmes de change, le liniment, les antiseptiques locaux, le crèmes hydratantes, etc…
Ce que dit la loi est très clair :
En ce qui concerne l’administration de médicaments :
Le droit d’administrer des médicaments est réservé aux médecins, chirurgiens-dentistes et sages-femmes (article L 4111-1 CSP), aux infirmières et aux infirmiers (article L 4311-1 CSP), donc aux puéricultrices (mais pas aux aides-soignantes ou auxiliaires de puériculture). Toute autre personne qui administre un médicament se rend coupable du délit d’exercice illégal de la médecine (article L 4161-1 du code de la santé publique) : « exerce illégalement la médecine toute personne qui prend part habituellement ou par direction suivie, même en présence d’un médecin, à l’établissement d’un diagnostic ou au traitement de maladies, congénitales ou acquises, réelles ou supposées, par actes personnels, consultations verbales ou écrites ou par tous autres procédés quels qu’ils soient, ou pratique l’un des actes professionnels (…) sans être titulaire d’un diplôme, certificat(…) exigé pour l’exercice de la profession de médecin».
Vous ne pouvez en aucun cas administrer de médicaments, si vous êtes dans un cas d’urgence, il vous faudra appeler le SAMU. Seul le SAMU peut vous autoriser par téléphone à administrer un médicament, dans ce cas votre responsabilité ne sera pas engagée.
En ce qui concerne l’aide à la prise de médicament :
La circulaire DGS / DAS 99-320 du 4 juin 1999 estime que « l’aide à la prise de médicaments n’est pas un acte relevant de l’article L 4161-1 du code de la santé, lorsque la prise du médicament est laissée par le médecin prescripteur à l’initiative d’une personne malade capable d’accomplir seule, et lorsque le mode de prise, compte tenu de la nature du médicament, ne présente pas de difficultés particulières ni ne nécessite un apprentissage ». Elle continue et précise : « lorsque la prise du médicament ne peut s’analyser comme une aide à la prise apportée à une personne malade (…), elle relève de la compétence des auxiliaires médicaux habilités à cet effet ».
Ici le flou demeure, les enfants que nous accueillons ne sont souvent pas en capacité de prendre seul leurs médicament, même avec votre aide.
Comment faire face aux petits maux du quotidien ?
En cas de chute :
Si l’enfant s’est fait une égratignure, vous pouvez nettoyer la plaie au savon. Le savon est toujours la primo attention, il est antiseptique et ne présente aucun risque.
En cas d’hématome, ou de bosse non étendue, vous pouvez apposer du froid sur la contusion. Attention, vous ne devez jamais mettre de froid en contact direct avec la peau, vous pourriez provoquer une brûlure.
En cas d’irritation de la peau :
En cas d’érythème fessier, nettoyez délicatement la peau avec du savon doux, ou à l’eau, et effectuer un séchage très délicat en tamponnant.
Le flou juridique étant prédominant, si vous acceptez d’administrer des médicaments, vous le faites en prenant un risque.
Votre responsabilité en cas de problème pourrait être engagée ( sauf si vous avez fait appel au SAMU), votre assurance professionnelle ne vous couvre pas à ce titre.
Dans tous les cas, vous n’êtes légalement pas autorisé à donner des médicaments, même avec une autorisation écrite des parents accompagnée d’une ordonnance du médecin datant de moins de 3 mois.