Le soleil et les bébés

On le sait le soleil est un allié, mais aussi un ennemi. C’est encore plus vrai pour les bébés dont la peau n’est pas mature. Entre coup de soleil, insolation et déshydratation, faisons le point sur l’exposition au soleil et les protections indispensables, pour profiter de ses vertus.

Les vertus du soleil

Le soleil est indispensable à la vie. Au-delà d’avoir un impact positif pour notre moral, le soleil nous permet d’être en bonne santé. Pour l’être humain, le soleil est une source de croissance. En effet il est nécessaire à notre organisme pour synthétiser la fameuse vitamine D, et de récentes recherches ont aussi démontré son rôle au niveau du système immunitaire.

La vitamine D est indispensable, elle permet le développement des os et des dents, elle prévient également du rachitisme. Cette vitamine est fabriquée par notre peau. Sous l’action des UV, les cellules de la peau produisent de la vitamine D, qui est alors utilisée par notre organisme.

Sous nos latitudes, le soleil estival permet de combler 95 % des besoins en vitamine D, en hiver avec l’ensoleillement décroissant, la vitamine D doit être supplémentée principalement par l’alimentation.

La différence de pigmentation de la peau joue sur la synthétisation de la vitamine D.

Les peaux foncées ont plus de mal à synthétiser de la vitamine D, ce qui peut paraitre paradoxale. Pourtant, leur peau étant une protection naturelle contre les UV, elles ont besoin d’une exposition plus longue pour fabriquer assez de vitamine D.

Pour un bébé à la peau blanche, 10 min de soleil suffisent à synthétiser la dose de vitamine D journalière.

Les dangers du soleil

Le soleil est dangereux si on s’y expose longtemps, à des horaires inadaptés, et sans protections.

Tout le monde connait les effets néfastes d’une exposition prolongée au soleil, coups de soleil, déshydratation, et autres. Ces effets sont des effets à court terme.

Un coup de soleil est une brulure plus ou moins forte due à une exposition trop longue as soleil. Cette brulure des couches superficielles de la peau peut être extrêmement douloureuse, de la simple rougeur aux cloques, il ne faut pourtant pas la prendre à la légère. Car même si un coup de soleil se soigne assez facilement, cette surexposition favorise les cancers de peaux.

La déshydratation est due à un manque d’eau et de sels minéraux dans le corps. Les bébés ont tendance à se déshydrater plus vite que les adultes, car leur peau n’est pas mature et ne se régule pas. Ils transpirent beaucoup et sont donc plus vulnérables.

L’insolation, elle provoque plusieurs symptômes, température élevée, déshydratation, Maux de tête, fatigue, nausées, vomissements, rougeurs, respiration rapide, rythme cardiaque élevé, difficultés à parler, somnolence, étourdissements, bourdonnements dans les oreilles, crampes, évanouissement, convulsions, et dans certain cas un coma.

Les yeux sont eux aussi à protéger, les soleils peuvent facilement les endommager. Le cristallin d’un enfant est plus clair que celui d’un adulte. Alors qu’une partie des UV est absorbée par la cornée et le cristallin d’un œil adulte, ils pénètrent jusqu’à la rétine des yeux des enfants. Ils peuvent alors causer des dommages, photo conjonctivite, cancer de la cornée, cataracte…

Il est donc important de se protéger.

Les protections

Dans tous les cas, on évite la lumière directe du soleil sur les bébés, même à l’ombre il y a assez d’UV pour profiter des vertus du soleil.

Avant de se protéger, il est important de savoir à quels moments profiter du soleil, certains horaires sont à bannir. Pas d’exposition des tout petits ni des plus grands entre 11h et 16h, le soleil est alors au zénith. La protection solaire s’utilise aussi à l’ombre ou par temps nuageux !! Les UV passent partout !!

La crème solaire :

La crème solaire doit être appliquée sur la peau de bébé avant chaque sortie. Pour rappel, il est obligatoire d’avoir une ordonnance, pour la crème solaire. La peau de bébé étant très fragile, et sensible, l’indice doit être de 50.

Pour ma part, je privilégie, les crèmes solaire biologiques, car leur composition comporte moins de produits chimiques susceptibles de traverser la peau perméable des petits.

crème solaire WELEDA

La crème solaire WELEDA est à base d’ingrédients naturels, sans parfum, elle est résistante à l’eau. Elle est constituée de filtres minéraux, et garantie sans filtres physiques, ni nanoparticules. Elle respecte parfaitement la peau de bébé.

Voir la crème solaire WELEDA sur Amazon

Les lunettes de soleil:

Les lunettes de soleil sont les seules protections pour les yeux. Choisissez-les avec soin. Avant d’acheter des lunettes pour bébé, il faut vérifier qu’elles sont bien marquées « CE », cette norme est une garantie. Il doit aussi figurer la mention « protection UV normalisée » pour les UVA et UVB. Soyez également attentif à l’indice de protection, le minimum étant de 3, l’idéal de 4.
L’entretien est tout aussi important, des verres rayés ne protègent plus efficacement.
Choisissez des montures couvrantes, et adaptées à la morphologie de bébé. Pour cela, choisissez la bonne taille afin que les rayons du soleil ne puissent passer sur les côtés.

Voir les lunettes de soleil KIDDUS sur Amazon

Les chapeaux:

Les chapeaux et casquettes sont indispensables dès que le soleil pointe son nez. Il n’est pas toujours évident de les faire porter aux petits qui passent souvent leur temps à les enlever et les jeter au sol…La solution: le lien qui permet de serrer le chapeau !! J’ai une préférence pour les casquettes qui proposent des protections UPF 50, et qui couvrent la nuque.

Voir les casquettes KIDDUS sur Amazon

Les vêtements avec protection solaire:

Si vous emmenez les petits en baignade, les vêtements avec une protection solaire sont idéal. Ils vous évite de devoir remettre fréquemment de la crème solaire, contrairement aux vêtements en coton, ils sèchent rapidement. De nos jours, le choix est très variés, combinaison maillot de bain pour les bébé, t-shirt, short, il y en a pour tous les gouts!

combinaison anti UV

Les combinaisons, elles sont parfaites pour les bébés. En lycra hyper confortable qui assure un séchage rapide. Ces combinaisons bloquent 98 % des UVA ET B. Le plus pour la plage : aucun grain de sable dans les fibres !!

Voir les combinaisons fedjoa sur Amazon

En conclusion:

  • Pour profiter du soleil et passer un été en toute quiétude, Soyer vigilant.
  • Sortez aux heures les moins chaudes, et choisissez des lieux ombragés.
  • N’oubliez pas le chapeau, les lunettes, et la crème solaire.
  • Pensez à donner fréquemment de l’eau à boire aux enfants.

Le matériel de puériculture : Le couchage

lit bébé

Dans notre métier, le matériel de puériculture est beaucoup sollicité, c’est aussi investissement financier important. Entre les obligations de sécurité , les normes et les demandes des infirmières de puériculture, il n’est pas évident de savoir quel matériel choisir.

Concernant le couchage, les modalités sont fixées dans le référentiel : Décret n° 2012-364 du 15 mars 2012 relatif au référentiel fixant les critères d’agrément des assistants maternels.

Qui stipule : « Au couchage de l’enfant dans un lit adapté à son âge, au matériel de puériculture, ainsi qu’aux jouets qui doivent être conformes aux exigences normales de sécurité et entretenus et remplacés si nécessaire »

L’enfant même nourrisson, doit être couché dans un lit (il doit bien évidement être adapté à son âge), l’utilisation de couffin ou de hamac n’est pas autoriser.

Le lit :

Un bébé dort beaucoup, il faut donc avoir une literie de bonne qualité.

-Les lits parapluies :

De plus en plus de PMI interdisent l’usage des lits parapluies. Ils ne sont pourtant par proscrit le référentiel, vous pouvez donc les utiliser en en respectant les obligations.

Le lit parapluie à beaucoup d’avantages, il est léger et pliable, et il prend peu de place. Certains modèles sont totalement lavables, un plus en termes d’hygiène. D’autres disposent de plusieurs hauteurs de couchage, qui sont très pratiques, pour les nouveau-nés.

Selon les modèles, ils disposent de pochettes de rangement et même parfois d’un plan à langer. Ce qui peut être vraiment pratique pour les petits espaces.

Les enfants qui bougent beaucoup durant leur sommeil ne se cognent pas sur les barreaux, ou ne passent pas les membres entre les barreaux.

Néanmoins, ils sont moins confortables qu’un lit à barreaux, car il est interdit de mettre un matelas dans un lit parapluie. Et le matelas fourni est souvent très fin et pas très confortable…

Il faut penser à vérifier régulièrement l’intégrité du tissu et des systèmes de verrouillage.

S’ils ne sont pas déhoussables, le lavage et l’entretien peuvent être laborieux…

Un lit parapluie de bonne qualité est onéreux.

-Les lits à barreaux :

Il existe de nombreux modèles de lits à barreaux, et même pliants. Même s’ils ne sont pas aussi compacts que les lits parapluies, ils prennent peu de place. Le plus encombrant étant le matelas.

Les lits à barreaux sont très sécurisants, stables et robustes.

Ils offrent plusieurs hauteurs de couchage, ce qui est un plus lorsque l’on accueille des très jeunes enfants.

On peut y installer un matelas confortable et adapter à l’enfant.

Ils sont faciles à nettoyer, et demandent peu d’entretien.

Les lits à barreaux sont moins pratiques que les lits parapluies, ils sont plus encombrants. Les enfants qui remuent beaucoup peuvent se cognes sur les barreaux ou peuvent passer les membres entre les barreaux, ce qui peut écourter le temps de sommeil. Pour rappel, il est interdit de mettre des tours de lit dans les lits à barreaux, afin d’éviter tout risque d’étouffement.

Les lits à barreaux sont souvent plus chers que les lits parapluies.

-Le matelas :

Le matelas doit être choisi avec soin, le couchage doit être ferme. Choisissez un matelas hypoallergénique, et déhoussable. Cela vous permettra de le nettoyer facilement en cas de besoin.

Éviter les matelas pliant, même s’ils offrent l’avantage du gain de place, ils s’usent vite et sont souvent moins confortables.

Dans un lit parapluie, vous ne devez utiliser que le matelas fourni, il est strictement interdit d’utiliser un matelas dans un lit parapluie. Les matelas sont souvent fins et peu confortables.

En conclusion :

N’oubliez pas que les petits vont passer beaucoup de temps dans leurs lits, leur sommeil est primordial.

Respecter le règlement en matière de couchage.

Choisissez un lit en fonction de vos besoins et de vos moyens.

Voici une sélection de lit répondant aux normes:

En tant que Partenaire Amazon, je réalise un bénéfice sur les achats remplissant les conditions requises.

L’agrément des assistantes maternelles

Lorsque l’on souhaite devenir assistante maternelle, la première démarche est celle de la demande d’agrément. Ce document nous suit toute la durée de l’exercice de notre profession, il évolue, et défini le nombre et l’âge des enfants que nous pouvons accueillir.

Qu’est-ce qu’un agrément ?

agrement

Une attestation d’agrément est un document officiel délivré par le conseil départemental de votre région. Il est délivré à votre nom et pour le logement qui a été visité par la PMI. Lorsque vous changez de logement, vous devez le signaler à votre PMI, car votre agrément est valide seulement pour le logement qui a été visité et validé.

Sur cet agrément, figure la date de votre premier agrément, la date de renouvèlement, les modifications apportées à l’agrément, ainsi que sa date d’échéance.

Dans un encadrer se trouve vos conditions, elles stipulent le nombre d’enfants maximum accueilli simultanément, ainsi que leurs âges, et les horaires d’accueil.

Vous pouvez accueillir au maximum 4 enfants simultanément. Au-delà, il vous faudra une dérogation.

Une copie de cette attestation doit être fournie aux parents des enfants accueillis.

Le premier agrément :

Pour effectuer votre première demande, vous pouvez vous renseigner auprès de la PMI de votre ville ou quartier. La PMI propose plusieurs réunions d’information pour les personnes souhaitant devenir assistantes maternelles. Ces réunions informatives ont pour but de présenter le métier, son cadre, ainsi que ses conditions d’exercices. Cette réunion est obligatoire, même si vous avez déjà envoyé votre cerfa.

La demande d’agrément est un document du centre d’enregistrement et de révision des formulaires administratifs ou cerfa. Il est à remplir et à envoyer au votre conseil départemental de votre région avec les documents nécessaires à la constitution de votre dossier.

Une fois votre dossier reçu s’en suit la visite d’évaluation de votre domicile par des professionnels de la petite enfance. Lors de cette visite, le professionnel établira si votre domicile permet l’accueil d’enfant en toute sécurité selon le référentiel en vigueur. Il vous feront également passer un entretien afin de vous connaitre, et de connaitre vos compétences.

Si toutes les conditions sont requises, vous recevrez une attestation d’agrément. L’attestation seule ne vous permet pas d’exercer, il vous faudra suivre une première partie de formation de 80 heures, suivies d’une évaluation des connaissances.

À la fin de cette formation et avec la validation de l’évaluation, vous pouvez débuter votre accueil.

Le renouvèlement :

Une attestation d’agrément est valable 5 ans, avant la date d’échéance(généralement 4 mois avant) il convient de faire une demande de renouvèlement. La plupart du temps, cette demande vous est envoyée automatiquement. Elle comprend un cerfa, et une attestation médicale. Elle doit être envoyée dans le délai imparti. Cette demande de renouvèlement s’accompagne d’une visite d’un professionnel de la petite enfance afin de faire un « bilan » de votre activité écoulée.

Après la réception de votre dossier, et à la suite de cet entretien, une nouvelle attestation d’agrément vous est envoyée.

La demande d’extension :

Un agrément comporte un nombre maximum d’enfants accueillis simultanément, si vous souhaitez augmenter votre capacité d’accueil, il convient d’en faire la demande.

Cette demande s’effectue au président du conseil départemental, par courrier recommandé de préférence. À la suite de ce courrier, un professionnel de la petite enfance effectuera une visite à votre domicile. Durant cette visite le professionnel évaluera votre demande, il vous demandera comment vous envisagez l’accueil d’un nouvel enfant. Votre organisation quotidienne et matérielle ainsi que la taille de votre logement seront déterminantes. Vous pouvez accueillir simultanément 4 enfants. Si vous souhaitez accueillir plus de 4 enfants, il vous faudra alors demander une dérogation.

La demande de dérogation

À titre exceptionnel et pour une courte période, vous pouvez demander une dérogation. Cette demande s’effectue auprès de la PMI dont vous dépendez. Elle est nominative, et concerne un enfant en particulier. Cette demande doit être justifiée et motivée. Votre référent de PMI effectuera alors une visite à votre domicile.

Le rapport Giampino

Les réformes actuelles du rapport Giampino sur la formation des professionnels forment un texte encourageant. Il évoque les problèmes de place et de mode de garde. Et pose les bases communes pour encadrer l’accueil des jeunes enfants.

Les modes d’accueil :

Parmi tous les modes de garde, les assistantes maternelles sont le principal mode de garde des enfants de moins de 3 ans en France. Malgré la volonté de mettre en place de plus en plus de place d’accueil en mode de garde collectif, les efforts ne sont pas suffisants et beaucoup de famille ne trouve pas de place. Problème de place, de formation du personnel. Le rapport pointe du doigt toutes ces difficultés.

Ce texte est un tournant dans la vision de l’accueil et de la formation des professionnels de l’enfance. Les assistantes maternelles y ont leurs places, même si l’encadrement de notre profession est plus complexe. À nous de faire entendre nos voix et de nous professionnaliser, afin de faire pleinement partie de ces nouvelles réformes. Apprenons et adaptons nos pratiques. Adoptons la charte nationale pour l’accueil du jeune enfant qui est les grands principes de ce rapport.

Pour lire la totalité du rapport:

Rapport Giampino

La charte nationale pour l’accueil du jeune enfant :

Pour grandir sereinement, j’ai besoin que l’on m’accueille, quelle que soit ma situation ou celle de ma famille.

  1. J’avance à mon propre rythme et je développe toutes mes facultés en même temps : pour moi, tout est langage, corps, jeu, expérience. J’ai besoin que l’on me parle, de temps et d’espace pour jouer librement et pour exercer mes multiples capacités.
  2. Je suis sensible à mon entourage proche et au monde qui s’offre à moi. Je me sens bien accueilli.e quand ma famille est bien accueillie, car mes parents constituent mon point d’origine et mon port d’attache.
  3. Pour me sentir bien et avoir confiance en moi, j’ai besoin de professionnel.le.s qui encouragent avec bienveillance mon désir d’apprendre, de me socialiser et de découvrir.
  4. Je développe ma créativité et j’éveille mes sens grâce aux expériences artistiques et culturelles. Je m’ouvre au monde par la richesse des échanges interculturels.
  5. Le contact réel avec la nature est essentiel à mon développement.
  6. Fille ou garçon, j’ai besoin que l’on me valorise pour mes qualités personnelles, en dehors de tout stéréotype. Il en va de même pour les professionnel.le.s qui m’accompagnent. C’est aussi grâce à ces femmes et à ces hommes que je construis mon identité.
  7. J’ai besoin d’évoluer dans un environnement beau, sain et propice à mon éveil.
  8. Pour que je sois bien traité.e, il est nécessaire que les adultes qui m’entourent soient bien traités. Travailler auprès des tout-petits nécessite des temps pour réfléchir, se documenter et échanger entre collègues comme avec d’autres intervenants.

10. J’ai besoin que les personnes qui prennent soin de moi soient bien formées et s’intéressent aux spécificités de mon très jeune âge et de ma situation d’enfant qui leur est confié par mon ou mes parents.

Pour lire la totalité de la charte:

Charte nationale pour l’accueil du jeune enfant

La position assise

La position assise n’est pas une position naturelle de l’enfant, tant qu’il ne l’a pas acquise par lui-même. Mettre un enfant en position assise alors qu’il ne maitrise pas cette posture, c’est le ralentir dans la découverte de son corps et de la motricité. Il est prisonnier de cette position imposée et inconfortable.

Tenir assis et savoir s’assoir quelle différence ?

Un enfant peut tenir assis vers 5 ou 6 mois, si on le met en position assise, il se maintiendra, sa structure musculaire le lui permet, mais cela ne veut pas dire pour autant qu’il soit prêt à s’assoir seul. De plus, cette position n’est pas physiologique et créée de nombreuse tension dans son corps. Pour pouvoir s’assoir seul l’enfant doit avoir franchi plusieurs étapes de son développement sensorimoteur :

-le retournement du dos sur le ventre et inversement

-Ramper en marche avant et arrière

-Marcher à 4 pattes

-Se mettre semi-assis

Ses muscles et sa colonne vertébrale seront alors suffisamment développés.

Ses étapes sont fondamentales pour de multiples raisons. La première étant la maturation de son système neurologique, la découverte et la connaissance de son corps et de ses sens, qui amène progressivement la coordination de ses mouvements. Toutes les étapes du développement sont interdépendantes.

Pourquoi maintenir un enfant en position assise alors qu’il ne sait pas s’assoir seul est néfaste ?

Cette position n’est pas physiologique tant qu’elle n’est pas acquise naturellement par l’enfant, il se retrouve alors prisonnier d’une position qu’il ne maitrise pas. Cela peut le mettre en insécurité, et lui apporter des peurs. Notamment la peur de la chute. L’enfant crispe alors ses muscles, ce qui créer des tensions partout dans son corps, mais aussi dans sa tête. Il peut se sentir inquiet, en danger ne maitrisant pas ses mouvements ni sa position. En effet si vous raidissez vos muscles vous perdez toute souplesse, et vous ne pouvez faire de bon mouvement ?

Cela ralentira aussi son développement sensorimoteur naturel. L’enfant apprend en expérimentant, mis en position assise il se retrouve priver de liberté d’expérimentation.

Si votre enfant souffre de reflux gastro-oesophagien, maintenez le plus possible l’enfant dans vos bras dans une position physiologique ne mettant pas son corps en extension.

Comment permettre à l’enfant d’acquérir la station assise seule ?

Afin de permettre à l’enfant d’acquérir la position assise à son rythme, il faut le laisser expérimenter son corps, ses mouvements, ainsi que l’espace. La motricité libre est donc toute indiquée pour permettre à l’enfant d’arriver à la position assise par ses propres moyens. Privilégiez un portage physiologique, il permet à l’enfant de prendre conscience de son corps sans le contraindre dans des positions qui lui serait inconfortables, et génératrices de tension.

La peur de séparation des 8 mois

angoises

Que ce soit dans le milieu professionnel ou non, la peur de séparation des 8 mois est une phase connue du développement de l’enfant. Mais de quoi parle-t-on ?

La peur de séparation qu’est-ce que c’est ?

La peur de séparation c’est cette inquiétude qui envahit l’enfant lors qu’il est séparé des gens qui prennent soin de lui. Et plus particulièrement de sa figure d’attachement. Ces peurs de séparation ne sont pas réservées aux 8 mois de l’enfant, dans nos vies, nous traversons plusieurs de ces peurs. Mais à 8 mois, l’enfant vit une grosse phase de développement dans ces relations, sa relation au monde et sa relation aux autres.

Cette peur se manifeste par un attachement accru, l’enfant est littéralement accroché à sa figure d’attachement principale, le plus souvent sa mère. Et ne veut plus que personne d’autre ne s’occupe de lui, ou ne l’approche.

Il pleure, hurle et ne veut pas se décrocher ou quitter sa figure d’attachement. L’enfant à peur, il vit une évolution émotionnelle qui le perturbe et le déstabilise. Il a besoin de comprendre et d’être accompagné dans cette phase.

Pourquoi a-t-elle lieu aux alentour de 8 mois ?

Cette inquiétude apparait aux alentours de 8 mois et sera suivie par de nombreuses autres peurs de séparation. Lorsque l’enfant à environ 8 mois, il a déjà fait beaucoup d’acquisitions au niveau émotionnel, moteur, et cognitif. À cet âge, il renforce sa sécurité et son attachement. Il comprend que plusieurs personnes prennent soin de lui, et qu’elles ont toute un statut différent, et une place différente. Ils les différencient.

On parle aussi souvent à cet âge de peur de l’étranger, en effet l’enfant reconnait les gens et sait les différencier. Mais au-delà de la peur de l’étranger ou des personnes qu’il ne connait pas, c’est plutôt une inquiétude face aux nouveaux visages et de savoir s’il peut être en confiance ou pas. Car l’enfant est en train de forger sa sécurité, hors un nouveau visage peut ébranler cette sécurité.

Comment aider l’enfant à vivre cette évolution ?

Comme pour toute phase de développement il convient d’accompagner l’enfant, et de l’aider à construire sa base de sécurité affective. Le dialogue et le toucher ont alors une place prépondérante dans la phase d’accompagnement à la séparation et la construction d’une sécurité affective pour l’enfant. Il faut prendre en compte son inquiétude sans pour autant la renforcer et accroitre alors son insécurité. Prendre le temps de la séparation avec sa figure principale d’attachement en se présentant comme un relai une figure rassurante en laquelle l’enfant peut avoir confiance.

Le toucher et la verbalisation sont les principales manières d’accompagnement. Il est important expliquer à l’enfant la séparation, pourquoi elle à lieu, et pour quelles raisons. Beaucoup de livres pour les très jeunes enfants abordent ce thème avec brio, n’hésitez pas à les proposer. Mettez des mots sur ces états et ces ressentis, cela lui permettra de les comprendre et alors de les vivres.

On oublie souvent le toucher, or, il occupe une place importante dans nos relations et notre sécurité. Respectons les bulles de chacun, il est important de ne pas interférer dans les bulles de chacun et de bien veiller à y être invité. Le toucher, les câlins apportent énormément et nous permettent de nous développer. Il renforce nos liens et notre santé. À ce titre il faut respecter l’espace vital de chacun pour que le toucher ne soit pas vécu comme une intrusion.

Si on jouait à faire des activités ?

enfant peinture

Dans notre métier, on nous demande souvent de mettre en place des activités. Quand les parents viennent chercher leurs enfants, ils vous posent souvent la question: «qu’est ce que vous avez fait ? », sous-entendu quelle activité productive avez-vous faite ? Entre le besoin de production et l’attente des parents, qu’en est-il des besoins de l’enfant ?

La réponse devrait toujours être ils ont joués, jouer à la peinture, jouer a la pâte à modeler ou encore jouer à rêver.

L’enfant apprend en jouant, en faisant des expériences, si le jeu ou l’expérience produit quelque chose, c’est un plus, l’important reste le jeu et le plaisir.

Proposer des jeux plutôt que des activités 

L’enfant sait très bien « s’occuper » ou jouer seul, sa pensée est toujours dans l’instant présent, l’enfant ne se projette pas. Lorsque vous lui proposez une activité, celui-ci ne peut en concrétiser la finalité. Proposer lui plutôt de jouer, sous la forme de « veux-tu jouer à la peinture ? », cette formulation simple de proposer de jouer plutôt que de « faire », induit une optique différente dans la tête de l’enfant, le côté ludique est mis en avant, le coté productif est secondaire. Il est le résultat du jeu. 

La notion de plaisir et de choix est fondamentale, lorsque l’enfant choisit de jouer il devient acteur du jeu, se l’approprie et en fait son expérience. Les compétences motrices, visuelles ou autres que requiert ce jeu seront alors d’autant plus acquises et renforcées. C’est un renforcement positif. 

Savoir quand proposer un jeu

Il n’est pas toujours évident de savoir à quel moment proposer un jeu à l’enfant. C’est en fait une question d’observation. Notre métier nous demande d’être attentive et observatrice, nous devons être présente, répondre aux demandes, guidé et accompagner l’enfant, ne pas imposer, mais proposer. À nous de trouver le moment propice, sans couper l’enfant dans son jeu. En fonction de l’âge des enfants, ces moments sont plus faciles à trouver. Avec de jeunes enfants, il faut trouver un temps ou l’enfant est réceptif, ou son attention n’est pas déjà occupée ailleurs, afin de lui proposer un jeu. Avec un enfant plus grand, vous pouvez soumettre l’idée lorsqu’il termine un jeu en cours. « Lorsque tu auras terminé ton jeu, voudras-tu jouer à la peinture ? »

Impliquer l’enfant dans la préparation du jeu est important, il peut ainsi choisir ce qu’il veut utiliser, et se sent valoriser, car il vous aidera à préparer et se sentira plus investi.

Par exemple, si vous lui proposez de jouer à la peinture laissez-lui le choix des couleurs, et des objets qu’il souhaite utiliser, petites voitures à faire rouler dans la peinture, balles, pinceaux, tampons, etc., laissez-le expérimenter et imaginer.

En conclusion

Le jeu est une activité à part entière, jouer à ne rien faire est constructif. La notion de plaisir est fondamentale, l’éveil et les apprentissages en sont d’autant plus plaisants, et mieux intégrés. Accompagnez l’enfant, soyez présent, encouragez-le dans ses découvertes et ses expériences.

Répondez aux besoins de l’enfant, tout en expliquant aux parents votre démarche quant aux  « activités ». L’enfant a le temps d’apprendre à « être productif », apprenez-lui à être tout simplement.

La motricité libre

enfant tapis

La motricité libre permet à l’enfant d’évoluer librement dans l’espace et de découvrir son corps sans entraves. C’est aussi le meilleur moyen pour lui de se développer à son rythme et de devenir autonome.

La motricité libre qu’est ce que c’est ?

Le concept de motricité libre a été développé par Emmi Pikler, une pédiatre hongroise dans les années 1960. En laissant l’enfant libre de ses positions ainsi que de son activité, il développe de manière naturelle toutes ses aptitudes, à son rythme, c’est une découverte de lui-même et de son environnement. Le développement psychomoteur de l’enfant se fait naturellement, l’adulte et présent, mais n’influe pas dans les acquisitions de l’enfant, il l’accompagne. La motricité libre se pratique dés la naissance.

Comment pratiquer la motricité libre ?

Pour pratiquer la motricité libre, on oublie le parc, le transat et autres. L’enfant doit être libre de ses mouvements et l’espace doit être ouvert.

Le nido montessori et un parfait exemple d’aménagement propice à la motricité libre.

Le nido est un aménagement de l’espace, c’est un lieu de découverte et d’apprentissage. Il stimule les sens et le développement de l’enfant tout en étant ludique et esthétique.

Il est constitué d’un tapis ferme et confortable sur lequel l’enfant pourra évoluer en toute sécurité, ou de dalles de motricité sensorielles. Un pan de mur et recouvert de miroir pour permettre à l’enfant de voir son reflet, mais aussi son environnement. Quelques jeux de différentes textures et couleurs son mis sa disposition. L’enfant est donc libre de choisir le jouet qui l’intéresse. Faites évoluer les jeux en fonction de l’âge et du degré de motricité de l’enfant.

Choisissez d’installer votre espace de motricité libre dans un lieu calme, loin des courants d’air, ou l’enfant n’aura pas froid. C’est un lieu d’éveil sécurisé ou l’enfant doit se sentir bien.

L’enfant n’est jamais laissé seul, l’adulte est présent il accompagne et encourage l’enfant dans ses découvertes. La motricité libre permet à l’enfant de prendre confiance en lui, elle favorise l’initiative et le choix.

Lorsque l’enfant grandit, son espace de jeux grandit avec lui. L’espace est redéfini avec des zones de jeux, espace construction, motricité,etc. L’enfant explore désormais le monde, toujours accompagné de l’adulte.

Les avantages de la motricité libre

La motricité offre de nombreux avantages. L’enfant fait ses propres découvertes et ses propres acquisitions à son rythme, et de manière physiologique. Étant maitre de son corps et de ses expériences, le corps de l’enfant est respecté, et se développe de façon plus harmonieuse.

Le fait de se mouvoir seul et de disposer de son corps et de l’espace à loisir, lui permet de faire beaucoup d’expériences, chaque réussite renforce sa confiance en lui et sa motivation. Cette liberté d’action et de choix va également lui permettre de développer son autonomie en toute confiance.

L’enfant grandit et développe ses compétences sous le regard et la bienveillance de l’adulte. La relation parent enfant est beaucoup plus sereine.

La période d’adaptation

bébé herbe

La période d’adaptation est indispensable avant tout accueil. C’est un temps de rencontre, et de découverte qui est nécessaire à tous, enfant, parents, mais aussi à l’assistante maternelle.Il permet à l’enfant de découvrir en douceur les personnes avec qui il va être accueilli, les lieux dans lesquels il va évoluer. Il prépare l’accueil chez l’assistante maternelle, ainsi que la séparation entre les parents et l’enfant.

Qu’est-ce qu’une période d’adaptation ?

La période d’adaptation est un temps d’accueil plus ou moins long, en fonction des besoins chacun. La période adaptation se prépare avec les parents, lors des entretiens, elle est évaluée de manière arbitraire, elle peut donc évolué en cour d’adaptation. Elle peut être plus longue si, les parents ou l’assistante maternelle estiment que l’enfant, le parent, ou l’assistante maternelle en ont besoin, ou à contrario plus courte. Un temps d’adaptation peut varié d’une à plusieurs semaines.

L’adaptation n’est pas la même suivant l’âge de l’enfant, si c’est un premier enfant, si l’enfant à déjà été mis en garde, l’anxiété, etc..

Tous les paramètres sont à prendre en considération.

Comment se passe l’adaptation ?

Généralement l’adaptation s’effectue en plusieurs temps, un ou plusieurs temps avec l’enfant ainsi que ses parents, puis des temps seulement avec l’enfant. L’accueil et l’adaptation d’un enfant sont toujours très personnels. Pensez à instaurer des rituels dès la période d’adaptation. Ils permettront à l’enfant de se rassurer et d’avoir des repères.

Le premier jour :

Le premier jour je propose aux parents de venir avec l’enfant, en générale en matinée lorsque l’enfant est bien réveillé. Je ne donne pas d’horaires précis, et laisse aux parents le soin de choisir le moment qui leur parait plus adapté. Ce premier temps est d’environ 1 heure.

Le deuxième jour :

Le second temps, je propose aux parents de venir une deuxième fois avec leur enfant en matinée. Durant cette période, les parents restent un moment avec leur enfant, puis quand ils se sentent prêts, ils s’absentent un moment. La durée d’absence est variable d’un parent à l’autre, 1/4 d’heure, 10 minutes, ou plus. Cela dépend surtout de l’état émotionnel du parent. S’il ne se sent pas prêt à s’absenter, il peut rester avec l’enfant, et se préparer à nouveau à la séparation. Il n’est pas question de se faire violence.

Le troisième jour :

Durant ce troisième temps, si la veille le parent a pu se séparer, il restera un temps plus court avec son enfant, puis s’absentera un peu plus longuement.

Le quatrième jour :

Le quatrième jour, j’augmente le temps d’accueil en y incluant un repas, ou un change. En fonction du moment de la journée et de l’âge de l’enfant.

Le cinquième jour :

Si le temps d’adaptation est court, je propose aux parents une demi-journée d’accueil. Si le temps est plus long, je propose d’inclure une sieste à l’accueil en plus d’un repas.

Le sixième jour :

À ce stade de l’adaptation, je propose soit une nouvelle demi-journée soit une journée type.

Par la suite, l’adaptation se poursuit au rythme de chacun, ou l’accueil débute.

Après chaque accueil, il est important de faire un point avec les parents, afin de savoir comment se vit pour eux la séparation, et de leur raconter comment se passe l’adaptation de leur enfant.

Ce temps permet d’ajuster les besoins d’accueil, d’affiner les horaires d’arrivée et de départ, ainsi que de prendre ses repères. Profitez-en pour poser de bonnes basses, favorisez les échanges et le dialogue.

L’adaptation c’est aussi apprendre à se séparer et savoir se retrouver. 

Les différents lieux d’accueil du jeune enfant

enfant collectivité

Il existe différentes structures d’accueil et différents types d’accueil pour la petite enfance. Les accueils collectifs, les accueils personnels, à plein temps ou occasionnels. On fait le point.

Les structures d’accueil régulières :

Les crèches collectives :

Les crèches collectives sont gérées par une commune, une communauté de commune, ou un syndicat intercommunal. Elles accueillent le plus souvent des enfants de moins de 3 ans, occasionnellement, jusqu’à 6 ans. Elles peuvent accueillir jusqu’à 60 enfants.

L’accueil est divisé en section, les petits de 2 à 12 mois, les moyens de 12 à 24 mois, et les grands de 24 mois à 3 ans.

L’accueil s’effectue du lundi au vendredi, sur des horaires fixes, souvent de 7h à 19h.

Elles proposent un accueil régulier, parfois un accueil à mi-temps.

Constitution du personnel encadrant les enfants :

La direction est assurée par un médecin, ou un diplômé d’état en puériculture, il doit avoir plus de 3 ans d’expérience. Il coordonne l’équipe pédagogique, s’occupe de l’organisation et de la gestion. Il est le garant du règlement intérieur ainsi que du projet pédagogique.

L’encadrement des enfants est effectué par des éducateurs jeunes enfants, ainsi que des auxiliaires de puériculture. Ils assurent l’éveil et le développement des enfants.

Les titulaires du cap accompagnant éducatif de l’enfant, assurent l’accueil quotidien et les animations sous la gouverne des auxiliaires de puériculture.

Les agents de services, ils assurent l’entretien des locaux, du linge, et la préparation des repas.

Le personnel extérieur est constitué d’un pédiatre qui assure les visites et la prévention au sein de l’établissement. Un psychologue est aussi rattaché à la structure.

Les crèches d’entreprise :

Les crèches d’entreprise sont gérées par une ou plusieurs entreprises, une administration, un hôpital, etc. Elles peuvent accueillir jusqu’à 60 enfants.

Leurs horaires sont adaptés aux besoins des employés.

Elles accueillent des enfants âgés de 2 mois à 3 ans, parfois jusqu’à 6 ans.

Le personnel encadrant est le même que pour une crèche collective.

Les crèches familiales :

Les crèches familiales emploient des assistantes maternelles agréées. Elles sont sous la responsabilité d’une puéricultrice. Les enfants sont principalement accueillis au domicile de l’assistante maternelle, et 1 à 2 fois par semaine dans les locaux de la crèche. Les assistantes maternelles peuvent accueillir entre 1 et 4 enfants chacune. Les assistantes maternelles bénéficient de l’encadrement de la structure, puéricultrice, médecin, psychologue. C’est également la structure qui assure les formalités administratives.

Les crèches parentales :

Les crèches parentales sont gérées par des parents sous le contrôle des PMI. Souvent au sein d’une association. Elles accueillent des enfants entre 2 mois et 3 ans, parfois 6 ans. La structure peut accueillir 25 enfants.

Le personnel encadrant est constitué d’un directeur (médecin, puéricultrice, ou éducateur jeunes enfants), ainsi que des auxiliaires de puériculture. Les parents sont invités à participer aux activités proposées aux enfants.

Les micro-crèches :

Elles sont gérées par une commune, un conseil général, une communauté de commune, une association ou une entreprise. Ce type de structure accueille de 3 à 9 enfants, âgés de 2 mois à 6 ans.

Le personnel encadrant est constitué d’un éducateur jeunes enfants, ou d’une auxiliaire de puériculture, qui assure la supervision de la structure. Ainsi que de 2 assistantes maternelles ayant au moins 5 ans d’expérience, ou de 2 titulaires du cap accompagnant éducatif de l’enfant ayant plus de 2 ans d’expérience.

Les Maisons d’Assistantes Maternelles (MAM) :

Une MAM est un regroupement de 4 assistantes maternelles exerçant en dehors de leur domicile, dans un local prévu à cet effet : une maison d’assistante maternelle. Chaque assistante maternelle peut accueillir jusqu’à 4 enfants, les âges des enfants accueillis dépendent des modalités de chaque agrément. Les parents confient leurs enfants à une des assistantes maternelles de la structure. Les parents sont employeurs particuliers. L’accueil peut être régulier ou occasionnel, en fonction du contrat.

Les assistantes maternelles:

Les assistantes maternelles proposent un accueil régulier ou occasionnel. Elles doivent être agréées par le conseil général, est avoir effectuées la première partie de leur formation avant tout accueil. Elles accueillent les enfants à leur domicile. Les âges des enfants accueillis ainsi que les modalités d’accueil figurent sur leur agrément. Une assistante maternelle peut être agréée de 1 à 4 enfants.

Les jardins d’enfants :

Les jardins d’enfants sont gérés par des communes ou des associations, ils accueillent des enfants entre 2 et 6 ans. L’accueil est régulier à mi-temps. La structure peut accueillir jusqu’à 80 enfants. L’ encadrement est effectué par des éducateurs jeunes enfants ( responsable de la structure), et des titulaires du cap accompagnant éducatif de l’enfant.

Les structures d’accueil occasionnel :

Les haltes-garderies :

Elles sont gérées par une commue, une association, elles peuvent être publiques ou privées. L’accueil y est occasionnel ( de quelques heures, demi-journée), ou temporaire ( plusieurs jours par semaine). L’accueil est prévu pour une vingtaine d’enfants âgés de 0 à 6 ans.

Le personnel encadrant est constitué d’un responsable qui est soit une puéricultrice, soit un éducateur jeunes enfants, d’auxiliaires de puériculture qui assure l’hygiène et les activités, ainsi que de titulaires du cap accompagnant éducatif de l’enfant.

Les multi-accueils :

Ils sont gérés par une association ou une collectivité territoriale, une entreprise. Les multi-accueils sont un compromis entre la crèche et la halte-garderie. Ils proposent un accueil régulier ou occasionnel, pour les enfants de 2 mois à 4 ans. Le personnel est composé d’un directeur soit puéricultrice, ou éducateur jeunes enfants, d’auxiliaires de puériculture et d’éducateur jeunes enfants qui assurent les soins et les activités.

Les centres de loisirs sans hébergement ,

Les centres de loisirs sans hébergement proposent un accueil occasionnel pour les enfants de 3 à 18 ans. Ils sont gérés par une commune, une communauté de commune, une association. Ils peuvent accueillir de 8 à 300 enfants.

Le personnel est composé d’un directeur qui est responsable de la structure, de l’encadrement, et du projet pédagogique. Les animateurs sont pour la plupart titulaires d’un BAFA.